bip bip

Se sentant un peu has been de ne pas encore avoir inclus l’Amicale des Mods Shakespeariens dans leurs liens indispensables, les Wikipédiens m’ont proposé, en attendant que ceux d’entre eux qui font le moins de fautes d’orthographe soient rentrés de vacances, de couvrir le Tour de France à leur place. Des fois je m’étonne d’être aussi peu rancunier.

Commençons par le commencement. Un “vélo” est principalement constitué de deux roues, une motrice et l’autre directionnelle, la première étant positionnée derrière la seconde afin de pousser celle-ci (propulsion arrière). Un triangle métallique improprement appelé “cadre” empêche les roues de se rejoindre. Selon le même principe, les astronautes des temps anciens fixaient un aimant au sommet d’un portique arrimé verticalement à l’habitacle de leur engin, engin dont le socle incrusté de limaille de fer, subissant l’attraction de l’aimant, s’élevait toujours plus haut puisque l’aimant fixé au dit socle s’élevait d’autant. Plus rustique mais non moins efficace le système “âne-carotte” a permis à plus d’un corbillard de grimper la côte de plus d’un cimetière.

Au hit-parade des applications quotidiennes du binôme interactif propulseur (BIP) apparues ces temps-ci, on peut citer les items suivants:
– “heures sups / pouvoir d’achat”
– tarifs immobiliers/ taux des prêts bancaires
– flambée du brut/ cherté du yaourt ( ici quelques notions en physique quantique sont indispensables).

En fait, les exemples pullulent mais c’est aujourd’hui dimanche et je n’ai pas trop de temps avant l’apéritif..
De plus, M. le Curé a demandé à ce qu’on soit le plus nombreux possible ce matin à la messe pour discuter de la “cagnotte à Ingrid”. Il s’agit de réunir des fonds pour l’acquisition, par la paroisse, d’une dent qu’elle aurait perdue en croquant la fève lors de son dernier tirage de galette chez les 7 Nains (7 de perdus, 1 de retrouvé!). Une relique de sainte encore vivante, ça se loupe pas.