rien à dire

Récapitulons:
Hier j’ai, une fois n’est pas coutume, tapé sur le Nain Jaune Menteur et ses grimaces de revendeur de cravates à la sauvette, les lapins qu’il nous sort de sa casquette de rappeur, une main aux fesses de sa chanteuse de cabaret et l’autre en train de rafler le “Mont-Blanc” de la dernière négociation à la mode.
J’avais précédemment stigmatisé à juste titre, et avec une certaine jubilation, les arnaques incessantes des banquiers véreux si prompts à nous faire signer des paperasses tellement bourrées d’entourloupes que quand on se réveille le lendemain on en a la gueule de bois et une gastro à repeindre son deux-pièces-cuisine-salle-de-bain d’une seule nausée, sauf qu’i vaut mieux pas si, incapables comme prévu d’en payer les traites chaque mois plus exorbitantes, on veut le redealer à l’agent immobilier du coin, escroc par définition, qui l’a déjà photographié sous son meilleur jour et affiché à la vitrine de son bouclard.
Il me souvient d’avoir – quand était-ce? – villipendé avec force les constipés du Caca Rente et les fesses molles autant que furonculosées des patrons qui les font vivre.
J’ai très récemment chanté les turpitudes sacrées d’un dieu qu’on cherche à tout prix à rendre encore plus con que ses pseudo-biographes de tous poils, tout juste bons à lui faire dire des horreurs sur la liberté de chacun à en chier comme il peut dans un monde qu’ils pourrissent à plaisir.
J’espère, dans un avenir proche, avoir le temps de m’offusquer sur les magouilles désespérantes des familles haïes par Gide, incapables de regarder leurs enfants dans les yeux, affairées qu’elles sont à leur leur botter le cul pour leur donner l’élan indispensable à passer le bac avec mention “lobotomie bilatérale”.
Mais, voyez-vous, aujourd’hui j’ai beau me fouiller, je ne trouve rien à dire. Ah si, tiens, après tout!  je terminerai en vous citant un verset du Coran qui me tient particulièrement à cœur:
“Les Poètes ne sont suivis que par des vagabonds. Regardez comme ils errent sans but dans toutes les vallées, prêchant ce qu’ils ne pratiquent jamais. Au contraire des vrais croyants qui font de bonnes choses et se souviennent d’Allah et se défendent lorsqu’on leur cause du tort. Ceux qui font le mal verront ce qui les attend.” (Al-Shu’ara’, 26,225)
Tu entends Arthur? R’tourn’ dans les bois, chien d’infidèle!