beau gosse

Hier soir, comme pas mal de blaireaux dans votre genre, j’ai pas pu résister à l’envie de voir Nano Boy résister à l’envie de secouer ses larges épaules avant de se triturer le nez puis se gratter les couilles sous la table tandis qu’il lâchait en plein vol ses absurdités à une bande de zombies triés sur le volet (sauf un genre de Martien qui finirait par vous réconcilier avec la CGT, une erreur de casting sans doute). Son comparse, JP Pernod-Ricard, veillait au grain, vous me direz. et le récepteur ondes moyennes que ce grand fayot tenait serré entre les fesses vibrait à la moindre situation délicate dans laquelle le play boy déconnant se voyait sur le point d’être piégé. “Monsieur le Président, est-il normal qu’un branleur sans intérêt ramasse en un mois de quoi nourrir 300 personnes pendant un an?….” bzzzzzrrrrdingdong dans le cul de JP, alors JP il disait “…hum Monsieur le Président, le temps nous est compté, précipitons les choses voulez-vous?” et Nano, impérial, de se plaindre qu’il voulait quand même , passque c’est vachement important pour les cons d’être pris pour tels, essayer en toute franchise de ne pas répondre à la question. Et le JP de se retenir de se fendre la gueule et les zombies de retenir une larme quand Nano les appelait par leur prénom:   “mais oui Marguerite, t’es dans le brun jusqu’aux yeux mais ils sont beaux tes yeux, je suis sûr que tu suces mieux que ma douce Carrelage, qui sait si tu pourrais pas te lancer dans le murmure, je veux dire la chanson, toi z-aussi?..” bzzzzzzrrrrrrrrrrrrrdingdong dans le cul de JP :  “…..hum, Monsieur le Président, le temps….etc….etc”.
Et ça a duré une heure et demi! Et j’ai regardé jusqu’au bout, fasciné par le culot insensé de ce vendeur de cravates à la sauvette promu, un soir de beuverie identitaire nationale, président de la république et la veulerie plus-plus de son faire-valoir attendri dont a la fin du show, le kangourou ne devait plus être que l’ombre marronnasse de lui-même.
Et dommage que vos yeux incrédules fatiguent au bout de trois lignes, sinon je vous aurais aussi raconté comment, pendant la demi-heure qui avait précédé, sur la même chienne hertzienne, j’avais frôlé la semi érection au spectacle de Laurence Fènourire en transes devant celui qui, aux dires des gazettes, avait bien failli devenir le père adoptif de ses mongoliens.
En résumé, le vrai problème de Nano Boy, c’est qu’il est beau gosse.

 

 

 

3 réflexions sur « beau gosse »

  1. Hé les blaireaux, rassemblement demain à la capitale pour souhaiter un beau n’âne verre sert à Nano Boy. D’ac?

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