Archives mensuelles : avril 2017

chef oui chef (suite de la suite)

J’ai beau me gratter les pellicules jusqu’au sang, je ne trouve rien à dire que je n’aie déjà dit sur le processus électoral en général et sur la mascarade qu’on nous sert ces jours-ci en particulier.

Raymond Macron et Georgette Le Pen sont deux têtes de cons sans intérêt. Deux de plus sur la liste déjà longue des apprentis charcutiers que la boutique Alonzenfan a vu défiler depuis sa création. Choisir entre ces deux craignos le chef que le Grand Yavallah nous objurgue de suivre au long des cinq prochaines anneries, à travers les marécages putrides de notre belle Phronce juchrémane, relève de la mauvaise blague. Toujours la même. Il y a longtemps qu’elle ne me fait plus rire.

Deux minuscules consolations :

1/ la semaine dernière ils étaient onze. On a réussi à en semer neuf.

2/ la grosse viking à son popa nous lâche un bout de jambon. Vive le printemps.

 

 

chef, oui chef

Cette fois ils étaient onze. Onze vendeurs de savonnettes essayant de refiler leur camelote au bon peuple, par télé interposée. Un genre de pub gratos pour un produit frelaté. Un produit emprunté par Dieu en personne, suite à sa fameuse semaine de boulot et juste avant de prendre ses congés éternels,  à nos amies les bêtes,  : le pouvoir des uns sur les autres. Lire ici, à ce propos : Moïse plaide coupable 

On vous y rappellera, à toutes fins utiles, qu’il existe  “703 entrées bibliques, tous testaments confondus, pour « chef », dont :
Exode 18:25
« Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. »

C’est trop bon d’être chef. Chef d’entreprise, de chantier, de famille, de projet, de produit, de service, de rang, de partie, de bande, de brigade, de bataillon, de cabinet, de cabine, de clinique, de département, de division, de file, de gare, de gang, de guerre, de groupe, d’inculpation (ha ha), de meute, de mission, d’orchestre, de quart, de quai, de rayon, de secteur, de travaux, de vente, de wagon, de zone, d’état , de n’importe quoi mais CHEF, bordel ! C’est INDISPENSABLE. Sans chefs on est perdus, nous autres, les bêlants. Sans un Panurge pour nous guider, comment sauter par-dessus bord et nous noyer bien comme il faut ?

Alors allez-y, frères Juchrémans ! Glorifiez vos prophètes de chiottes et leur dieu paranoïaque. Votez !

Sinon, pour passer de l’état animal à l’état humain, y a une solution…