Archives mensuelles : juillet 2018

homicide par avidité congénitale

Sur la planète Camembert, alors que Son Emperosité Manuléon 1er s’évertuait à agiter ses marionnettes hypnotiques , les céréaliers beaucerons étaient des fils, petits-fils et arrière-petits-fils de pute.

À la télé on nous disait d’aérer nos 50m2 de misère dès que la température descendait au-dessous de 27, 28°, histoire de profiter de la fraîcheur du soir/espoir, histoire de récupérer un peu de jus pour l’école le lendemain (quand on arrivait à détourner un train soit pas cassé, soit pas en grève).

Sauf que dans les plaines dorées de la Beauce profonde, après la récolte, vient l’ÉPANDAGE. L’épandage d’une infâme merde chimique, à la puanteur douceâtre, insidieuse, qui fait regretter le bon vieux lisier de cochon de nos aïeux.

D’où j’émets – la région d’Étampes pour ne rien vous cacher – une « plateforme de compostage » récemment rachetée par le SIREDOM (syndicat de traitement d’ordures ménagères) devait, dans nos rêves les + fous, « cesser les activités de traitement de boues d’épuration qui y étaient réalisées » par l’ “investisseur privé” ( le fils dévoyé d’un super cul-terreux du coin) à l’origine de ladite « plateforme ».

Sauf que, depuis une semaine non-stop, les fdp, petits et arrière-petits-fdp que je vous cause dévalisaient, par remorques pleines ras la gueule, la « plateforme » dealeuse de saloperies immondes qui n’avait jamais autant pué du bec. Normal, la canicule implacable ajoutant à la chaleur putride des gaz émanant des ordures innommables que le SIREDOM avait juré sur son cul et la tête de Nicolas Hulot, dit “le Menteur”, de ne plus jamais « traiter », fallait ventiler à mort.

Ainsi ravitaillés en poison, les fdp, petits- fdp etc… fonçaient contaminer leurs champs interminables, flinguant au passage les derniers vers-de-terre qui, antan, faisaient le boulot.

Alors on allait bientôt mourir.

Soit étouffés au fond de nos gourbis écrasés de chaleur. Soit asphyxiés direct si on se risquait à ouvrir les fenêtres. Quelle option auriez-vous choisie, vous qui vous passionnez (de + en + mollement) pour les exploits de Bentralala contre Blanche-Coke et les nains soumis ?

Camembert Wars

 

Sur la planète Camembert, la connerie battait son plein.

L’empereur Manuléon 1er, un moins-que-rien élu au « suffrage universel » ( environ 20% du « corps électoral » (un corps bien mou, ramassis de sous-doués de la comprenette, diplômés en naïveté congénitale)) venait de se déclarer  « responsable » (sic) du passage à tabac caractérisé, perpétré par un chouchou à lui sur un passant malchanceux. Toutefois , Son Emperosité défiait quiconque de « venir le chercher » en son palais.

C’était l’été, pastis Duval, et une bavure policière de plus ou de moins, tout le monde s’en foutait éperdument . En temps normal, la petite frappe présidentielle serait vite fait passée à autre chose.

N’eût été cette détestable hausse du chômage (et 2,3 ratés techniques dont un logiciel d’inscription en fac qui merdait plus plus ) qu’il fallait à tout prix faire oublier. Le bon peuple, quant à lui, ne se souvenait déjà plus qu’il était champion du monde et, fait exceptionnel à cette époque de l’année (« lent né » comme on prononçait au sud de cette minuscule province juchrémane appelée Phronce) on ne recensait à ce jour aucune petite fille enlevée ou martyrisée, pas même violée. À peine 50 000 animaux de compagnie abandonnés et une ridicule poignée de vieillards morts de déshydratation dans les chiottes de quelque EHPAD de contrebande. Pensez si ce cassage de gueule para officiel tombait bien pour planquer la poussière de nouvelles pertes d’emploi sous le tapis ! Suffisait de l’exploiter savamment.

L’ « opposition » ( un conglomérat de pégreleux ulcérés de ne pas avoir été choisis par les 20% de tarés masochistes sus mentionnés) toujours aussi finaude, tomba à pieds joints dans le panneau. Depuis la terrasse des restos de plage, en tongs multicolores, avec encore la bouée à tête de canard autour de la hernie stomacale, une foule d’estivants politiciens professionnels ou amateurs postèrent sur leurs réseaux sociaux préférés des millions d’appels à la vengeance. Il y était question de prendre Manuléon 1er au mot et d’aller le choper par les testicules (qu’il avait fort minuscules et rabougris suite à une mauvaise rubéole de sa maman alors qu’elle le portait (en bandoulière, c’est plus classe et moins encombrant)). Le moins-que-rien zozoteur jubilait. Une fois de plus il avait niqué tout le monde.

(à suivre si j’ai le temps)

la fête du camembert

Bonne fête du camembert à tout le monde. Et, surtout, pour ceux que le devoir plagistique appelle, n’oubliez pas d’abandonner vos compagnons quadrupèdes sur le bord de l’autoroute avant de vous arrêter bouffer une entrecôte persillée à souhait sur l’aire la plus proche. En remontant dans la caisse, n’hésitez pas à baffer vos mômes s’ils empêchent papa de suivre l’étape du tour à la radio. Speedez votre cul pour arriver au camping pile pour l’apéro. Votre femme est plus que capable de monter la tente toute seule. Mitou ? Te prive pas, ma grande, on se retrouve au feu d’artifice.

« Belle soirée à vous, bonsoir et à demain (si on arrive à décuiter) ! » comme dit la folle des actualités de 19.30 sur FR3.

Passque demain… Demain ça rigole plus. C’est la guerre. La vraie… Ces pédés de Croates vont s’en souvenir, de Jeanne d’Arc ! Hein M’sieur Manu ?

enfer et tradition

 

Séville, 16ème siècle. Quartier des abattoirs. Devant un attroupement de badauds hilares, quelques employés facétieux chahutent avec les bestiaux avant de les mettre à mort. Les techniques de l’esquive et de l’estocade à pied sont nées.

Espagne toujours, 1750. Fini l’amateurisme ! Le jeu de massacre prend le nom de « corrida ». Ses codes soigneusement établis, les premiers toreros , toujours recrutés parmi les tueurs des abattoirs, peuvent descendre dans l’arène, sous les vivas et les bravos.

Tarascon, con ! Été 2018. La demande d’interdiction de ce spectacle morbide ayant été rejetée par le tribunal de grande instance du coin, de jeunes taureaux (“novillos”) morts en martyrs continuent, plus de 400 ans après les exploits des plaisantins de Séville, à se voir couper la queue et les oreilles par les trous-du-cul  sadiques, déguisés en arbres Noël, qui viennent de les trucider selon la tradition, devant un public conquis par tant de bravoure traditionnelle.

 

La corrida est une des pires inventions traditionnelles sorties des bureaux d’études de la cruauté traditionnelle des bipèdes à poil ras envers les animaux, leurs semblables.

 

 

Meanwhile,  à Versailles, l’empereur Manuléon 1er, dit « le Zozoteur », perdait des litres de sueur à débiter ses âneries traditionnelles devant le traditionnel parterre de députaillons et de sénilateurs.

Et tout le monde s’en foutait traditionnellement.  Le lendemain, y avait le traditionnel France-Belgique.

parés pour l’été

2 mastra bonnes news pour attaquer les vacances !

1/ Côté finances c’est en bonne voie pour que ça s’arrange. Hein les mamies ? …Bon, ligotées et bâillonnées comme elles sont, on va dire qu’elles ne peuvent qu’opiner en silence.

2/On tient des sujets imparables grâce auxquels, à n’en pas douter, la fréquentation de FYR  va repartir en flèche. Quelques exemples pris au hasard dans la presse juchrémane phronçaise :

– Jonanthann (avec 2 « n » comme dans « connard ») Daval accuse son beauf du meurtre par strangulation de son épouse chérie.

 

 

– R. Ferrand, encouragé par son empereur, accuse les ONG d’intelligence avec l’ennemi. Ce serait bel et bien la faute des sauveteurs s’il reste des survivants à loger dans nos centaines de villages abandonnés et nos 3 millions de logements vides.

 

 

– C. Froome est finalement autorisé à tortiller du cul sur son vélo électrique en sniffant des aérosols bios pendant toute la durée du Four de Transes.

 

– F. Fillon revient et  « mobilise pour les chrétiens d’orient » (sic)

 

 

– Geoffroy Roux de Baisemieux et son jazz band topent l’affiche au festival de l’arnaque sociale autorisée.

 

– Omar Sy « arrêté dans un train pour avoir insulté un agent SNCF. » (re sic)

 

– On vous a gardé le meilleur pour la fin : La concentration du sperme en spermatozoïdes a chuté de près d’un tiers entre 1989 et 2005.

 

À bon entendeur (!)

A+