Archives de catégorie : Graffiti

– fiction, pohaizie etc….

pensées volatiles

 

Bonjour les survivants temporaires,

Je viens de m’acquitter de mon abonnement OVH et comme chaque année à la même époque je tâche de justifier l’investissement (62,48€) par la publication de quelques pensées volatiles, non indispensables à la survie d’une espèce pour laquelle, comme vous le savez, je n’éprouve qu’un intérêt minime. Recherche scientifique ? Voyeurisme ? Rien-d’autre-à branlisme dominical ? Un peu des trois, je suppose.

Sinon ça se passe bien pour vos tubes digestifs ? Toujours aussi peu à péter de la souffrance animale l’heure de l’apéro venue ? Rosette de Lyon ou chorizo ? Une merguez pour le fréro ? Cool ! Et toi, fils de David ? Un  Rabanout Netanya peut-être ? Des fois je me demande pourquoi vous vous foutez autant sur la gueule, tous les trois. Cochon, mouton ou bœuf, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Le plaisir de saigner la bête est le même, hein ? Kasher, Halal, tant que tu fais pas cuire l’agneau dans le lait de sa mère !

Allez on va causer foot c’est moins clivant ! Tout le monde est d’accord que Kilian il court plus vite que son ombre mais moins que son nombril. C’est juste qu’arrivé prems devant la cage adverse il peut pas s’empêcher d’avoir pitié du gardien. Alors il tire au-dessus de la cage. Ou à côté. En tant que meilleur joueur du monde il s’arrange pour pas, en plus, vexer l’adversaire. C’est comme Antoine, le bon gros tas de viande craint pas de rugbifier avec la mâchoire en miettes, au moins ça laisse une chance aux bourrins d’en face de le finir avant la finale que sinon la Phronce a ganerait trop phacileman. La vérité vraie c’est que la Phronce c’est les Jihos qui l’intéressent. Bien sûr si une déferlante de punaises de lit pouvait aider à sucer le sang impur des féroces soldats à crampons qui, nourris et logés gracieusement dans les piaules de ses étudiants admis en réa pour cause de famine, trouvent encore le moyen de vouloir lui piquer ses merdailles d’or, la Phronce elle serait pas contre ganer auci les chapnats du monde ovale (fourré) à dos de missile. Et ce serait que justice.

Parlant de justice, au constat éberlué que les meilleures d’entre nos merveilleuses forces de l’ordre, lorsqu’à bout de stoïcisme démocratique et afin de préserver l’intégrité physique des femmes et des enfants phroncés de souche, se trouvent acculées à faire usage d’une force légitime dont, au péril de leurs vies héroïques, elles sont les seules et valeureuses détentrices autorisées (permis d’éborgner, d’émasculer, d’arracher involontairement une main par-ci, une demi-boîte crânienne par-là…) se voient ensuite montrées du doigt au point d’être ralenties dans leur plan de carrière, je crie « stop ! ».

Bon allez stop également à ces propos haineux, à la limite du complotisme woke. Vous penserez bien comme vous voudrez, pour ce que j’en ai à battre… Tiens la prochaine fois je vous parlerai de mon nouveau roman, d’ac? À paraître début novembre. J’en ai passé du temps à pondre ces malheureuses 250 pages, à les relire, les rerelire, les corriger, corriger les corrections. À mon avis ça valait le coup.

Salut et consanguinité

Bons baisers de Juchrémanie

À écrire des romans à tire-larigot j’en oublie mes devoirs de gros niqueur. Un mois que je néglige l’actualité ! Comme si on arrosait OVH pour le plaisir ! Ce qui me fait penser que c’est  l’anniversaire de FYR ! 15 ans !  Alors allons-y Alonzo ! Quelques brèves encaniculées pour fêter la chose.

Il y a quelques jours à la télé, j’entendais des craignos de globe-trotteurs à la con chouiner qu’Air France leur avait égaré leur brosse à dents. Ou leur Calvin Klein bicolore, je sais plus. Un des dépossédés se plaignait d’avoir dû investir + de 500 € dans du matériel neuf. Le journaleux osait pas s’étonner du cours du slip, encore moins risquer son CDD de lèche-cul de Lagardère (si t’y vas pas, c’est lui qui viendra te trouver) à expliquer au voyageur mécontent qu’il y avait pire dans la vie que devoir se coincer les poils pubiens dans une braguette malodorante. Mourir congelé dans la soute à bagages par exemple. Ou, 12 000 pieds plus bas, se noyer avec femme et enfants sous les bravos de 3000 connards en quarantaine covid sur leur paquebot de croisière et bien moins que demain.

Puis ce fut le 14 juillet. Prédant Moncra, copieusement sifflé le matin lors du défilé de mode mirlitaire, avait invité deux chaudasses à un café-télé dans les jardins du palais. Admiratives de la houpette prédantielle se riant des bourrasques du vent mauvais, les chaudasses l’avaient ostensiblement tenu quitte des âneries sans nom qu’il leur débitait  au hasard de sa pensée malade. Ces « feignants de çômeurs qui préfèrent se dorer nus sur les plazes plutôt que se zeter sur les CDD à 1€ l’heure (heure méritée s’entend) zénéreuzement offerts par les multinationales qu’[il ] « s’a cassé le cul à courtizer dans sa folle zeunesse au Ministère de l’Économie de la Raie que même il le referait demain et après-demain tellement [il] est certain de ses certitudes ». Ou l’ « ingratitude de ces profiteurs – arabes pour la plupart – envers leurs concitoyens français de sousse pétris d’une solidarité sans faille et contraints par leur faute délibérée de bosser zusqu’à pas d’âze ( disons 65 ans à l’horizon 2030 après Z.C )». Ou la « magnanimité des forces de police » qui « prennent sur elles d’user le moins possible de la violence inzustifiée  qui leur est pourtant consubstantielle contre des ahuris que ils arrivent pas à comprender leur mère que Jean-Michel Brizitte comment il  elle peut réussir à trouver le sommeil y a des après-midi dans son lit à trou de baldaquin ?»

Le lendemain même sur Europe 1, la fréquence beauf & commérages dans le vent, on apprenait que les incendies monstres qui ravagent la Gironde « gâchent les vacances des touristes ». C’est vraiment salaud surtout pour les cèlzéceux d’entre eux qui se sont chopé des ampoules aux doigts à vider leurs briquets d’ambiance dans une région où il se passe jamais rien sauf la rétrogradation de Bordeaux en Nationale 2.

Un peu de sexe maintenant. Suite à l’embargo des méchants sur leur pétrole, les gentils ils arrivent plus à maintenir un niveau de pollution crédible dans leurs villes, sur leurs autoroutes ni même dans leur espace aérien. Alors n’écoutant que ses acouphènes de vieille momie, hier 16th of July, Jo « Mister President Repeat the line » Bailledène, chef suprême des Gentils a remisé son dentier et fini de se ruiner le sciatique à piper à domicile sous sa djellaba princière MBS, l’émir désosseur de journaleux. Devant le résultat mitigé, d’autres gâteries encore plus gâteuses sont envisagées lors du rendez-vous galant retour à Washington DC et d’ailleurs.

Et pisqu’hier on commémorait la « rafle du Vél’ d’Hiv’ », j’aimerais terminer sur la seule cause qui me passionne à 100%. Celle de animaux. Les vaches, veaux, agneaux, moutons, cochons, chevaux d’« abattage », EUX LA RAFLE C’EST TOUS LES JOURS. Quant aux « animaux de compagnie » que leurs enculés de bipèdes de compagnons laissent tomber comme des merdes à l’appel de l’été, la saison tant attendue des forêts cramées, des gras doubles luisants de crème solaire shootés au chichi graillonneux pure huile de palme, des chiottes de camping fleurant bon l’ammoniaque et le caca hémorroïdal, dans le meilleur des cas c’est la SPA qui passera « rafler » les survivants, leur laissant une chance de pas crever de faim et de soif enfermés à la cave ou ligotés à un arbre sur la route des vacances. Juste piqués avec tendresse et savoir-faire si de nouveaux « compagnons » se manifestent pas dans les délais impartis.

Je crois avoir fait le tour de l’essentiel. Bons baisers de Juchrémanie.

voter con

 

« Voter con » c’est par exemple voter pour  quelqu’un qui continuera à entretenir une armée nationale au détriment de la santé et de l’éducation des citoyens, quelqu’un qui continuera à autoriser la fabrication et la vente d’armes en général, à autoriser l’élevage et l’abattage de malheureuses créatures qu’ont pas la chance d’être nées bipèdes à poil ras ou – « recherche » oblige – à les refiler aux planteurs d’électrodes et autres tripatouilleurs morbides des labos, quelqu’un qui en bon Juchréman continuera à défendre bec et ongles la notion de bénéfice, à chanter la divine pratique du prêt à intérêt (lire ici Les Aventures de Moïse), etc… etc… C’est ça « voter con », bande de Charlies de mes 2 .

Les gentils, les méchants et ma bite sur le nez du docteur Cymes

Alors les blaireaux, on a recommencé à jouer avec ses petits carrés de pq imprimés ? Après se l’être racontée pendant des mois à la télé, à la radio, sur internet, au bistrot ? « Nous on est les gentils, eux c’est les méchants, la preuve nous on est gentils et eux ils sont méchants. D’ailleurs  si c’était nous les méchants, eux ce serait les gentils et c’est pas possible puisque nous on est les gentils et que eux c’est les méchants. »

Meanwhile tous les matins les convois de la mort continuaient de défiler en direction des camps d’extermination. Meuh… Groin groin… Bêêê… Cot cot codèt… La Shoah des Animaux, terrifiante, quotidienne, démocratique et républicaine, qu’est-ce qu’on en a à foutre, hein les blaireaux ?  Hein « docteur » Cymes, « viandard » militant ?

Meanwhile tous les soirs les braves cons rescapés du connardo ( PARCE QUE si on compte bien les bouses avant la prochaine foire LES VICTIMES DU CROBE MALÉFIQUE SONT EN IMMENSE MAJORITÉ DE PAUVRES GENS, exemple : l’année dernière les familles d’immigrés du 93 ont doublé leur score de décès on sait pas pourquoi ) faisaient gaffe à coincer un dossier de chaise sous la poignée de la porte de leur taudis des fois que l’huissier et ses potes flicaillons viendraient les expulser dans leur sommeil peuplé de paradis fiscaux imparables où planquer leur RSA.

Meanwhile du matin au soir et du soir au matin les glaces des pôles continuaient à fondre et les Inuits à se tartiner le cul à la Nivéa écran total.

C’est bien, les blaireaux. Surtout continuez à vous auto hypnotiser avec vos salades. Et à clamer haut et fort que ceux qui blaireautent pas « faudra pas qu’ils viennent se plaindre après ». Après quoi, tas de décérébrés ? Après que les méchants auront gagné le cocotier ?  Que vous les gentils regarderez en bavant d’envie les méchants s’en mettre plein les fouilles ? Ouin ce sera super injuste because I know vous vous êtes trop  les gentils et eux c’est trop les méchants. La preuve,  si c’était vous les méchants, eux ce serait les gentils et c’est pas possible. Puisque…

Le roi de la Phronce

– Briziiiitteuh !

– J’arrive, j’arrive ! Quand même, Emmanuel à ton âge tu devrais savoir t’essuyer tout seul !

– Ze sais krès bien m’essuyer depuis que tu m’as montré un zour dans les cabinets de l’école ! Hihi, mais ça c’était avant !

– Avant que ces demeurés t’élisent prédant de la raie ?

– Nan ! Avant que ze suis le roi de la Phronce, Brizitte !

– Qu’est-ce que tu racontes ? Je t’ai pourtant t’interdit la cocaïne avant d’aller au lit !

– M’enfin  Brizitte, tu m’as pas vu sur BFM hier ? À le çateau de Versailles ? À le « royal goûter au bénéfice du peuple ukraignos » ?  C’était Moi tout seul que z’avais décoré les cartons d’invitation que tonton Pastex il avait affrancis et postés lui-même  ? Airbnb avait accepté de nous faire un prix pour la location du çateau alors ze m’avais pas zéné pour inviter toute la classe ! 27 on était ! On a manzé des crêpes, zoué à des zeux et…

– N’importe quoi ! C’est encore la Von der Leyen qui est derrière tout cela, avoue !  Pouah qu’est-ce que vous avez ingurgité comme sucreries pour que tes prouts sentent encore aussi mauvais ce matin ? Tourne-toi mieux, petit dégoûtant ! Je t’en ficherais moi, des roi-soleil et son chevalier porte-coton ! Tu n’as plus 14 ans pourtant, ni moi 40 et nous ne sommes plus au club-théâtre du lycée allons donc !