Archives mensuelles : septembre 2020

plus con que gros con ?

Pendant que les mamies face bookeuses lâchent leur copié-collé bien pensant contre les vilains chasseurs en se demandant si la côtelette d’agneau de ce soir va être tendre et s’il serait pas temps de cuisiner le foie gras de Noël, je vous livre, perplexe, cette anecdote authentique : cet aprèm j’étais à 4 pattes dans le jardin pour cause de désherbage. Ça flinguait dur dans la plaine. Histoire de me défatiguer les reins j’ai marché jusqu’à la clôture de mon domaine princier. De l’autre côté, dans le chemin cheminait, sulfateuse cassée sous le bras, un gros con de chasseur flanqué de son gros con de clebs. M’avisant (et pas « me visant », c’était déjà ça) le gros con me salue. Je le regarde fixement sans lui rendre son salut et m’en explique à cézigue pâteux :

– Je ne salue pas les assassins. Et prévenez vos potes fous furieux que si jamais j’en vois un s’adonner à ses dégueulasseries morbides à moins de 150 mètres de ma maison, j’appelle les flics.

Réponse du gros con de chasseur :

– Pff ! Vous pourriez au moins dire bonjour.

D’où ma perplexité.

Un gros con de chasseur peut-il être plus con que gros con ?

Jo l’Emplumé et les agriculteurs beaucerons

Je me souviens plus de ce que je vous avais dit à propos des agriculteurs beaucerons. Quelque chose qui rimait + ou –. Ah oui : «  bête et con comme un agriculteur beauceron ». Bon ben les événements de  ce mois de sept 2020 nous recommandent de ne rien changer à notre hypothèse de départ.

Le soir à l’apéro on voudrait profiter des derniers jours de sécheresse  beau temps pour ouvrir la fenêtre comme ils recommandent à la télé, avant de renfiler notre slip sur notre museau de dépisté potentiel le lendemain dans le RER. On voudrait survivre, quoi. Compte là-dessus ! L’agriculteur beauceron est là tout autour de ta petite maison dans la prairie.

À grand renfort d’engrais putrides à l’odeur douçâtre qui te font regretter ce bon vieux fumier, voire l’immonde lisier de cochon, le voici essayant de sauver ce qui peut encore être sauvé de sa récolte de betteraves anéantie par la jaunisse de ses couilles pétries d’angoisse, l’agriculteur beauceron. Il veut aussi protéger ses précieux semis de colza, d’où les tirs de mortiers , oui messieurs-dames, qui laissent incrédule tellement le procédé est bête et con. En plus les chasseurs crient au scandale : « Ils effraient le gibier de la Shoah prochaine, ces invertis! » Les seuls à rigoler sont les “nuisibles” visés par les tirs. On les entend d’ici, les nuits d’insomnie. Mais ça fait rien. Gaz moutarde, grosse Bertha, la guerre sainte est déclarée. Bruxelles a trahi ! Pas de quartier ! Le reste du village peut crever. Le reste du village DOIT crever. Jo l’Emplumé, un pote faisan venu boire le coup dans la baignoire des poissons rouges se bouche le nez et serre le cul . Comme si y avait pas assez  des amoureux de l’article précédent. Les deux grosses merdes à chien, là, Dumont-Poretti et l’autre assiette de charcuterie sur pattes…  À suivre…  Peut-être.