Petit Nono

Hi boys and girls,

Me voici une fois encore confronté à un dilemme qui, tôt ou tard, aura raison de ma raison.

Les faits :

  • très très prochainement (next week en principe) devrait être jeté en pâture à l’indifférence générale  une production de mes synapses toujours étonnamment opérationnelles.
  • sachant que         … en d’autres termes que la loi normale, ou loi gaussienne – loi centrale en théorie des probabilités et en statistique – donne  à 99,99%  cette nouvelle tentative de conjurer, serait-ce l’espace d’un infinitésimal instant, l’obscurantisme noir de jais qui préside à la proto pensée bipédienne à poil ras vouée à l’échec,
  • sachant d’autre part que je m’en tamponne plus que toujours,

est-il bien nécessaire de vous glisser (en cachette de mon co-éditeur) votre petit Nono avec un bon mois d’avance ? Sous la forme – en exclusivité mondiale pour FYR – de ce visuel des plus alléchants ? THE MAQUETTE DE COUVERTURE DE MARS 2221 !!!

 

 

Pour les mal voyants :

« Le Maître se réveille dans une version clonée de lui-même. Si son corps est celui d’un jeune homme de vingt-huit ans, son cerveau est âgé de plus de deux siècles. Avec Anthéa, une autre créature du chirurgien Poutine, ils décident de fuir sur Mars.

Dystopie ébouriffante aux accents prononcés d’autofiction, ce nouveau roman de Franck Richard, destiné aux lecteurs du XXIIIe siècle, nous entraîne dans un voyage épique au cœur de la planète rouge. »

Enjoy !

 

Mars 2221 : avertissement au lecteur du 23ème siècle

Tu kiffes les « srilleurs glaçants » comme ils disaient à l’époque à la radio ? Les histoires bien glauques, bien sanguinolentes avec des génies du mal qui guettent la veuve et l’orphelin au tournant pour leur faire des horreurs (un peu cochonnes si possible) ? Aïe, Mars 2221 va pas convenir.

Il te faut des héros du quotidien vintage empêtrés dans leurs galères érotico psychologiques, leurs terreurs d’enfance entre maman dépressive, papa absent, tonton trop présent et nourrice toxicomane ? Mauvaise pioche ! Mars 2221 est pas configuré pour la course aux prix littéraires (en admettant que ces âneries aient survécu).

Tu te dis qu’un titre pareil recèle des trésors de starouarseries, de trous plus noirs que le fond de ton slip, de planètes pas nettes, de rencontres du 23ème type et là t’es pas loin de la vérité. Sauf que Franck Richard, il fait pas dans la science-fiction. Dans l’anticipation scientifique à la rigueur. Et en prime il te raconte sa vie. T’en as de la chance, lecteur(euse) du 23ème century !

Bientôt en librairie et sur les plateformes de téléchargement.

un mec bien

Ça fait tellement de bien d’entendre un mec bien causer dans le poste une fois de temps en temps. On est samedi 21/10/23, 8h30, sur France Inter. Ali Baddou-l’escroc-au-permis-de-conduire et son équipe de bras cassés réveillent la Phronce en weekend à base de conseils de jardinage (2 mns montre en main), zique classique, pubs merdiques (de + en +) et cirage routinier de pompes gouvernementales. Et soudain… RONY !!!

Rony avec un « y ». Pas Ronnie ( Wood for example. Ça pourrait, avec tout le battage radio télévisuel en cours autour du dernier Stones ! Voilà que ces vieilles chèvres repointent leurs riffs éculés sur fond de mise en danger de cols du fémur et rythmiques de tiroirs-caisse ! Cette pièce rapportée transfuge des Faces, fort sympathique au demeurant, mérite quand même pas de sortir les majuscules).

Rony avec un « y », en capitales d’imprimerie c’est évidemment RONY BRAUMAN !!!

La vie de ce mec parle pour lui. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rony_Brauman (mais bien sûr si vous pouvez lire ses bouquins vous gênez pas).

Calmement, de sa voix grave, fatiguée, un soupçon découragée (12 ans de MSF c’est pas sans conséquences), le Rony il t’explique (je cite de mémoire) : « d’accord les Hamas ont fait des horreurs innommables pendant ce récent weekend sanglant mais l’état d’Israël, si on compte en quintaux d’hémoglobine répandus et en bambins déchiquetés dans les bras de leur grand-mère criblée d’éclats d’obus, ils sont loin devant. Depuis (2023-1948=) 75 ans que les démocratures occidentales leur ont signé un permis de génocide tous azimuts sur les Palestiniens c’est même devenu leur sport national ».

75 ans que « l’occupation et la colonisation israélienne constituent  un CRIME DE GUERRE permanent ».

Ces quelques lignes maladroites devaient tourner autour du thème « Israël = enculés ». J’ai préféré en faire un hommage sans réserve à Rony Brauman, un ouvrier de la paix dont les mains, contrairement aux miennes, sont archi pleines du cambouis de la vérité de terrain, la seule qui à la fin de la foire permet de compter des bouses (atrocement) crédibles.

Merci Rony.

pensées volatiles

 

Bonjour les survivants temporaires,

Je viens de m’acquitter de mon abonnement OVH et comme chaque année à la même époque je tâche de justifier l’investissement (62,48€) par la publication de quelques pensées volatiles, non indispensables à la survie d’une espèce pour laquelle, comme vous le savez, je n’éprouve qu’un intérêt minime. Recherche scientifique ? Voyeurisme ? Rien-d’autre-à branlisme dominical ? Un peu des trois, je suppose.

Sinon ça se passe bien pour vos tubes digestifs ? Toujours aussi peu à péter de la souffrance animale l’heure de l’apéro venue ? Rosette de Lyon ou chorizo ? Une merguez pour le fréro ? Cool ! Et toi, fils de David ? Un  Rabanout Netanya peut-être ? Des fois je me demande pourquoi vous vous foutez autant sur la gueule, tous les trois. Cochon, mouton ou bœuf, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Le plaisir de saigner la bête est le même, hein ? Kasher, Halal, tant que tu fais pas cuire l’agneau dans le lait de sa mère !

Allez on va causer foot c’est moins clivant ! Tout le monde est d’accord que Kilian il court plus vite que son ombre mais moins que son nombril. C’est juste qu’arrivé prems devant la cage adverse il peut pas s’empêcher d’avoir pitié du gardien. Alors il tire au-dessus de la cage. Ou à côté. En tant que meilleur joueur du monde il s’arrange pour pas, en plus, vexer l’adversaire. C’est comme Antoine, le bon gros tas de viande craint pas de rugbifier avec la mâchoire en miettes, au moins ça laisse une chance aux bourrins d’en face de le finir avant la finale que sinon la Phronce a ganerait trop phacileman. La vérité vraie c’est que la Phronce c’est les Jihos qui l’intéressent. Bien sûr si une déferlante de punaises de lit pouvait aider à sucer le sang impur des féroces soldats à crampons qui, nourris et logés gracieusement dans les piaules de ses étudiants admis en réa pour cause de famine, trouvent encore le moyen de vouloir lui piquer ses merdailles d’or, la Phronce elle serait pas contre ganer auci les chapnats du monde ovale (fourré) à dos de missile. Et ce serait que justice.

Parlant de justice, au constat éberlué que les meilleures d’entre nos merveilleuses forces de l’ordre, lorsqu’à bout de stoïcisme démocratique et afin de préserver l’intégrité physique des femmes et des enfants phroncés de souche, se trouvent acculées à faire usage d’une force légitime dont, au péril de leurs vies héroïques, elles sont les seules et valeureuses détentrices autorisées (permis d’éborgner, d’émasculer, d’arracher involontairement une main par-ci, une demi-boîte crânienne par-là…) se voient ensuite montrées du doigt au point d’être ralenties dans leur plan de carrière, je crie « stop ! ».

Bon allez stop également à ces propos haineux, à la limite du complotisme woke. Vous penserez bien comme vous voudrez, pour ce que j’en ai à battre… Tiens la prochaine fois je vous parlerai de mon nouveau roman, d’ac? À paraître début novembre. J’en ai passé du temps à pondre ces malheureuses 250 pages, à les relire, les rerelire, les corriger, corriger les corrections. À mon avis ça valait le coup.

Salut et consanguinité

Une rentrée compliquée

1 an dézà qu’on s’est pas cauzé ! (Bon z’arrête de poisson. C trop fastosse de contrefaire la coquetterie élocutoire de ce morveux de prédant de sa raie)

Eh oui, 1 an déjà que je feignante. J’ai une excuse. Tout est tellement pareil qu’on dirait que c’est la même chose. La shoah des animaux. Les rafles du petit matin, les bétaillères plombées, les camps de la mort, les chambres à assommoir. Et en face, les mêmes gros cons que mes chouineries de pédé vont tout de même pas leur gâcher leur sauss’ d’apéro, non mais des pâtés de foies ! Leur pourrir leurs cuisses de grenouilles (hein Milan Couilles-de-Rat ? « ouf t’es crevé !» qu’ils coassent sournois les batraciens cruellement insensibles à ton « grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de ton œuvre »), leur faire moisir leurs bistèques (que ces tarlouzes de végans ils ont plus le droit d’appeler leurs merdes au soja conne sa et que c pas dommageabe), leur décomposer leurs côtelettes dagno que c mignon un nagno mais que la chaîne à Limantère ça existe quoi merdre), leur saloper leurs escalopes de veaux sous leur mères (pauv’ bêtes mais la santé de nos gamins caisse t’an fè, môssieu le donneur de le son) ?

Oh attends une seconde franckyvonrichard.com de tes 1,5 ! Qui t’autorise à revêtir les propos viandards règlementaires de cette orthographe bouffonne, cette syntaxe approximativement caricaturale des « classes défavorisées » qu’ a z’ont pas été aux écoles de la raie ? Because ça fait un bail qu’a bouffent pus de côtelettes dagno « les » classes défavorisées, je te ferai dire. Ça fait un smic qu’il faut qu’a se rabattent sur les stècachés en carton médine Tcharfour, « les » classes défas.

Bon mais zustement (pfff) histoire qu’a se sentent moins seules, les classes défas, dans un souci de zustice (trop tentant !) qui l’honore, après le succès planétaire de sa retraite des morts-vivants, dès sa descente de jet-ski, le morveux il a décidé de s’attaquer au garde-manzer (1 dernier pour la route) « des »  » classeS moyenneS« . Toujours ce petit pluriel qui divise pour mieux régner. Ça a commencé le jour où LA liberté (vous savez la meuf en peignoir transparent qui envoie les enfants de la patrie à la mort sûre) s’est viviparée en « leS » libertéS. C’est pas si vieux, je me souviens j’étais en train de jouer aux petites bagnoles sur le tapis le soir où dans la boîte à conneries G. Marchais a inauguré l’arnaque. Que ce soit bien clair, les démocrasseux : dans pas longtemps la devise de la Phronce sur notre dernier biffeton de 10 euros ça sera : LibertéS/ ÉgalitéS /FraternitéS et on l’aura dans leS fesseS.

Sinon caisse que ze dizais (c nerveux)? Ah oui 2022, 2023 mêmes cons bas. Toujours plus cons. Toujours plus bas. À côté des ventes de chair animale en décomposition qui progressent malgré l’inflation galopante, hors de nos frontières sourdes à toute souffrance migratoire à tendance bronzée, les gouvernants d’Israël – 1ère agence immobilière mondiale – finissent de loger leurs colons à prix défiant toute concurrence tandis que, plus haut sur la carte, les gouvernants ukraignosses et ruskoffs échangent drones « spécial hôpitaux et cours d’école » contre pan-pans à sous-munitions et bientôt F16 qui par retour de courrier recevront ogives nucléaires et autres gourmandises sur le coin du museau. Plus à l’est on a également, plus balèze que gouvernants chinetoques et zétazuniens-crottes-de-chiens réunis, entre les gouvernants saoudiens dépeceurs de journaleux et les gouvernants trucs machins – mmm délicieux ce morceau de charogne tournante de sa mère la kébab –  on a les talibans de square, enculés olympiques toutes catégories, que ce qu’ils font à leurs meufs, même au Moyen-Âge dans mon village beauceron cancéreux jusqu’au slip because les pesticides des céré(fous à)liers, mon village beauceron où les tortionnaires de lapins et de faisans domestiques vont pas tarder à recommencer leurs pogroms, même au Moyen-Âge nos braves curetons auraient pas songé faire ça à nos salopes de sorcières.

En résumé, un an après, occupé à nourrir mon gang de moineaux et ma bordée de poissons plus ou moins rouges + 2 greffiers qui pensent qu’à se foutre sur la gueule, moins j’en apprends sur la bipédie à poil ras, mieux je me porte.

Bonne rentrée dans ce que vous voulez.

PS – souriez, mon nouveau roman va sortir.