Archives quotidiennes :

Prothèses antisémites

♫ Over the hills we go

Laughing all the way ♫

Après avoir méticuleusement métastasé la bande de Gaza, le cancer israélien continue ses ravages en Cisjordanie. Le génocide suit son cours « dans une zone qui compte désormais le plus grand nombre d’enfants amputés par habitant au monde » (source Handicap International ).

Bonne nouvelle pour les rares petits Palestiniens encore entiers (et à l’abri de la famine et des épidémies), le père Noël de Libération.fr a localisé le « terrorisme » en Australie  :

Remarque : à Libération. fr comme partout dans les média financés à un niveau ou un autre par le BMW (BlackRock, Vangard et consorts) on continue à semer la confusion autour du mot « antisémite »  : « les assaillants antisémites de Sydney », « Le voile [ !] se lève sur les auteurs de l’attentat antisémite en Australie » etc…  On change pas une équipe qui gagne.

Allez on va se remonter le momo avec quelques lignes à base de mots répondant aux définitions du dictionnaire, pour changer

Maître Boengen-Heurtevent était une caricature de notaire de famille. La soixantaine bien tassée, petit, rondouillard, l’air suspicieux derrière ses lunettes à triple foyer, le profil du gazier à qui on pouvait confier sans états d’âme la bagouze en or blanc de la grand-mère ou les bons du trésor de l’oncle Édouard.  Qu’un commissaire de police vienne traîner ses guêtres dans son étude ne lui plaisait qu’à moitié. Il aurait été en droit de faire caguer et exiger une commission rogatoire, B. en était conscient. Tout à l’heure au téléphone, il avait dû user de tout son charisme pour soutirer un rencard au bonhomme sans avoir à déranger le juge Boulot.

Il était maintenant autour de 14h30 et maître Boengen-Heurtevent revenait du restaurant. La cassolette d’escargots associée aux jolies notes florales et l’attaque souple du Givry qui les avait fait glisser semblaient l’avoir ramené à une conception moins étroite du secret professionnel. Ou, au contraire, le fait que quelqu’un veuille la perte du seul héritier de Mme Descartes, née Peytavin, perturbait-il sa digestion ? Peu importe la raison, le notaire avait décidé de collaborer.

–  Comment va-t-il, monsieur le commissaire ?

– La médecine est optimiste. Et M. Descartes bénéficie dorénavant d’une protection rapprochée.

Le notaire soupira. « Je me suis toujours demandé ce qui pouvait pousser quelqu’un à ôter la vie à une autre personne.

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