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une douleur au dos

Vendredi déjà!

Souza et padéçu vont encore crier famine! Cela dit, ils peuvent toujours patienter en réécoutant « Quand ça s’mange ». J’aime bien cette chanson. J’aime bien The Boules. Un rock n’roll band comme on n’en fait plus. Mais foin de nostalgie! Aujourd’hui c’est le jour du poisson et les prêtres nommés par Mgr Lefèvre, grand requin de bénitier devant l’ Eternel, seront bientôt désexcommuniés par Benoît-de-Cajou. C’est pas une bonne nouvelle ça? Comme quoi on peut être parano-intégriste comme une bête de l ‘Apocalypse, jusqu’à affirmer que tout non-catholique signe son passeporc pour l’enfer, où il s’en ira retrouver les redoutables interruptrices de leur grossesse, les euthanasiens sanguinaires et autres dangereux déviationnistes sexuels et, pour autant, ne pas se voir refuser, à sa mort, le droit de poser son cul diarrhéique à la droite du Seigneur.
Il ne reste plus qu’à prier pour que notre Saint-Père, si élégant dans ses escarpins roses, fasse que, un peu plus bas sur la carte, les courageux criminels de guerre de retour au pays ne soient pas gênés non plus dans leur ascension au Royaume des Cieux où leur sera, nous l’espérons tous, octroyé l’oubli de 450 méchants petits enfants courageusement massacrés sur l’autel du Bien et de la Justice.
En tous cas, là où je me sens parfaitement rassuré quant au Bien et à la Justice, c’est quand j’apprends, à l’instant même, que St Obama, Sauveur du Monde, aura finalement le droit de continuer à utiliser son bon vieux « blackberry ». Comment ne pas exaucer le voeu bien légitime d’un presbytérien aussi exemplaire, doublé d’un excellent danseur de slow.
En parlant de danseurs, un seul point noir à déplorer en ce vendredi béni: Brian Joubert ressent toujours une douleur au dos. Il pourrait peut-être essayer de se frictionner avec des glaçons?

histoires de chasse d’eau

Salut les goinfres!

Que « Souza » et « padéçu » m’excusent de les avoir fait attendre mais j’étais aux cabinets, dormant à poings fermés suite à la lecture d’un article de presse concernant le dernier remaniement ministériel.
« J’ramass’ les cartes, je bats les cartes, je donne les cartes… » C’était quelle chanson déjà? En tout cas le Nain s’en inspire chaque jour un peu plus.
Malgré une mention spéciale pour l’ Immaculée Nathalie souriant aux anges intervenus en faveur de sa nomination aux escarres du Secrétariat d’Etat-aux-Crottes-de-Chien – quelle promotion après tous ces mois à sauter d’un placard à l’autre dans les sous-sols du Ministère de la Technique-de-Surfarce de tonton Berlot – le lauréat qui m’éclate le plus, c’est Besson Mac Hulotte (je ne me souviens jamais de son prénom, le confondant avec celui d’un autre metteur en scène, encore plus gras) ! Si dans mon prochain kino j’ai besoin d’un Judas accompli, maintenant je sais à qui m’adresser.
En une petite vingtaine de mois ce garçon était, comme chacun sait, passé du statut, certes discutable et ô combien inutile, de gauchiste-caviar auteur d’écrits assassins stigmatisant les propositions démago-racistes du candidat Sarko à celui de cireur-de-talonnettes-en-chef du même après sa fulgurante ascension à la fonction pestilentielle. Mais voilà-t-i pas que, suite à la qualité des services rendus aux pieds de son nouveau maître (on imagine à quelle altitude il faut descendre pour un boulot pareil) on le retrouve aujourd’hui au poste très chrétien de Botteur-de-Culs-Bronzés national. Il reste dans la chaussure, vous me direz.
Comment ne pas se réfugier dans le sommeil au constat d’une aussi navrante actualité?

Mais bon, me v’là réveillé et peu disposé à m’éterniser sur les facéties du minuscule, ni sur les microscopiques ne demandant qu’à se prêter à son jeu. Il y a des choses plus importantes dans la vie. Comme de retrouver un vieux copain, perdu de vue depuis des millénaires… Cèlzéceux qui préfèrent, comme moi, lire les messages des visiteurs plutôt que mes plats indigestes qui causent de trucs qu’intéressent pas les jeunes auront peut-être remarqué le passage discret sur ce site d’un certain « Bébi »…

Et puisqu’on est dans les vieux copains, je voudrais également glisser une petite tendresse à Emilie qui vient de traverser une mauvaise passe.

A part ça tout baigne. D’autant que DJMat, jamais à court d’idées, nous a bricolé un petit scrap-book des familles, ainsi qu’un nouveau magic device permettant d’inclure un bref commentaire de présentation des kinos.

On vous gâte.

Facebook et moi

A FYR on s’était dit que, quitte à monter un site, autant le faire connaitre.
C’est pas que ça me déplaise de chanter pour les murs – question d’habitude – mais à partir du moment où le rossignol embarque des potes dans son aventure, il se doit de se montrer à la hauteur du coup de main, surtout quand les potes en question sont de furieux professionnels, capables de prouesses artistico-technologiques qui le dépasseront toujours.
Bref, après Dailymotion ( tapez « mdb_prods » ) et Myspace ( tapez « Franck Richard » ) on s’était dit qu’on irait bien faire un tour en scooter du côté de Facebook. Aussitôt dit aussitôt fait, DJMat nous y a donc concocté une page à la hauteur de son talent. Et voilà-t-y pas qu’une poignée de Facebookers, fort sympathiques au demeurant, ont  trouvé le moyen de s’intéresser au cas de ce bon vieux Franck au point de s’en proclamer « fans ». Ca fait toujours plaisir mais c’est un peu gênant tout de même. « Fan » est un bien grand mot, en tous cas bien trop grand pour mes épaules étroites et mes bras trop courts qui nagent un peu dans ce genre de costard!
Le seul moyen de faire savoir à ces gentils desperados que je leur étais sincèrement reconnaissant de l’attention dont ils voulaient bien me gratifier mais que j’aimais autant qu’on soit potes tout simplement était de m’inscrire personnellement sur Facebook puisque – élitisme oblige – on ne peut parler en tête-à-tête avec un Facebooker qu’en en devenant un soi-même.
C’est là où la galère commence. Au début, j’avoue m’être laissé prendre au jeu, surtout qu’un certain humour règne sur Facebook. Un humour bon-enfant de bons enfants du « libéralisme ». On déconne certes, mais pas trop parce que le patron nous surveille, j’allais dire le prof, ou plutôt le mono! Oui, Facebook a un petit côté colonie de vacances pour enfants de cadres. On s’y fait des amis, on les compte, on les compare (!), on leur fait des coucous d’anniversaire, on les étonne, on les surprend, on les séduit par des traits d’esprit savamment étudiés, on participe avec eux à des « quizz » venus d’on ne sait où qui les renseignent sur qui on serait si on était un acteur, ou un chanteur, un éboueur – heu non, pas un éboueur!
Quelque soit son âge, le Facebooker se veut juvénile, espiègle et plein d’entrain, pourquoi pas révolutionnaire, pourfendeur de l’injustice, prêt à se donner corps et âme à une cause dont, dès que les feux de l’actualité auront cessé de l’éclairer, il aura oublié l’existence, retournant à ses fantasmes maison et autres sources d’insomnie…
Conclusion: je ne suis pas un Facebooker. J’en ai pas le « profil ». C’est comme ça. C’est la faute à mon mauvais caractère, je suppose.
Et puis je me sens tellement plus à ma place au fond des bois! Ou plus loin encore: sur FYR!