- Je salue la bravitude de Carla qui, bien que les pronostics de vente de ses murmures passionnés plafonnent, sans grande surprise, à 30% à peine des parts de marché, n’hésite pas à chausser les cale-pieds de son Four de Transes à elle… A quand un duo avec Richard Virenque, que j’ai, ce matin, entendu déclarer qu’il « était sûr que le veau clair(??) allait peut-être s’emparer du maillot à pois ». Si on fait abstraction de l’hermétisme affirmé des propos de l’ex-grimpeur de nos rêves les plus fous, c’est sûr que peut-être que Richard est un commentateur né. Mais peut être que c’est sûr également que l’ex-grimpeur de nos rêves les plus fous est peut être sûrement un âne.
- PPDA s’en va, la queue entre les jambes.
A p’us ses zozottements précieux, ses mimiques à ce point diverses et variées qu’elles passaient avec bonheur de l’embarras du petit garçon surpris en train de se servir dans le pot de confiture au sourire mutin du charmeur-invétéré-qui-peut-pas-s’empêcher-d’être-sexy, en passant par la moue indignée de l’ humaniste convaincu, à la présentation des reportages les plus gores qu’il pouvait trouver pour nous faire gerber notre poulet aux hormones quotidien, reportages que, plein de prévenance pour son cher public, notre cafteur national poussait souvent la conscience professionnelle jusqu’à déconseiller gentiment aux âmes les plus sensibles…A p’us son fidèle rat, lové soir après soir sur sa calvitie naissante, occupé à grignoter les squames que son divin maître s’arrachait jusqu’au sang, en recherche d’inspiration pour les romans surnazes dont il nous gratifiait, entre deux comptes-rendus d’ arnaque au référendum et trois rebondissements dans le dernier procès en appel du lauréat de la Tueur-Académie du moment.
A p’us les confusions récurrentes de la star du 20-heures entre timbres-poste et postérieurs des grands-de-ce-monde…D’ailleurs, à ce qu’on raconte – mais ce sont sûrement là peut-être des ragots de chômeurs de 3e catégorie – le positionnement anormalement bas chez un bipède classique du dernier postérieur visé a compté pour beaucoup dans la non-homologation du dernier coup de langue de Patrick, mettant ainsi un terme cruel autant qu’ imprévu à la légende de Ratman.
- Il n’y aura pas de 3èmement. Ce n’est pas la matière qui manque mais je suis de vaisselle. Tonio n’aime pas manger son dessert dans l’assiette de ses pâtes et je ne tiens pas à le contrarier pour l’instant. On lui a aménagé un petit chez-lui dans les locaux de la MDB jusqu’à ce qu’Etienne en ait enfin terminé avec son gâteau pourri et puisse aller à la banque toucher ses chèques d’anniversaire.
Pour occuper le génial réalisateur de « vidéo », DJ lui a volé une boîte de crayons de couleur dans une grande surface voisine et notre bon vieux Tonio qui ne peut pas rester plus d’une seconde à rien faire s’amuse à griffonner des Mickeys encore plus parfaits que d’habitude. A suivre…
Archives de catégorie : Ecce Homo
bip bip
Se sentant un peu has been de ne pas encore avoir inclus l’Amicale des Mods Shakespeariens dans leurs liens indispensables, les Wikipédiens m’ont proposé, en attendant que ceux d’entre eux qui font le moins de fautes d’orthographe soient rentrés de vacances, de couvrir le Tour de France pour eux. Des fois je m’étonne d’être aussi peu rancunier.
Commençons par le commencement. Un « vélo » est principalement constitué de deux roues, une motrice et l’autre directionnelle, la première étant positionnée derrière la seconde afin de pousser celle-ci (propulsion arrière). Un triangle métallique improprement appelé « cadre » empêche les roues de se rejoindre. Selon le même principe, les astronautes des temps anciens fixaient un aimant au sommet d’un portique arrimé verticalement à l’habitacle de leur engin, engin dont le socle incrusté de limaille de fer, subissant l’attraction de l’aimant, s’élevait toujours plus haut puisque l’aimant fixé au dit socle s’élevait d’autant. Plus rustique mais non moins efficace le système « âne-carotte » a permis à plus d’un corbillard de grimper la côte du cimetière.
Au hit-parade des applications éconocomico sociales du binôme interactif propulseur (BIP) en vogue ces temps-ci, on peut citer les items suivants:
– « heures sups / pouvoir d’achat »
– tarifs immobiliers/ taux des prêts bancaires
– flambée du brut/ cherté du yaourt ( ici quelques notions de physique quantique sont indispensables).
En fait, les exemples pullulent mais c’est aujourd’hui dimanche et je n’ai pas trop de temps avant l’apéritif..
De plus, M. le Curé a demandé à ce qu’on soit le plus nombreux possible ce matin à la messe pour discuter de la « cagnotte à Blanche-Neige ». Il s’agit de réunir des fonds pour l’acquisition, par la paroisse, d’une dent qu’elle aurait perdue en mordant dans la fève lors d’un tirage de galette chez les 7 Nains.
quelques éclaircissements
Alors qu’à l’horizon du site se profile un nouvel album (Polar), laissez-moi vous fournir quelques éclaircissements sur le contenu de la page « chansons » à ce jour:
franck-yvon richard : C’est le titre de l’album. Il règne sur les douze morceaux une petite ambiance « variète » qui peut déplaire aux puristes. Pourtant « vive la mariée », « fusionnel » ou encore « propriétaire » (entre autres) ne présentent aucune ambiguïté quant au traitement rock n’roll des sujets abordés: dieu et le sexe, le couple en interne, les marchands de sommeil etc…
Les Boules : C’est le nom du dernier groupe au sein duquel j’ai eu l’honneur et l’avantage d’évoluer. Du temps où Patrick s’appelait « Bébert » et Bruno « Grands-Pieds ». On a répété comme des fous pendant un an ou deux avant d’oublier de chercher des concerts.
Titanic : le disque qui a failli me rendre célèbre.
piano, chant: mézigues
synthés: Frank Vigne
percs: Patrick Imbert
basse: Gilles Bourdin
enregistré et mixé en Nov. 81 au studio Laguna (Paris 18e) par Alain Pype.
Au dos de la pochette de ce vénérable 45t, à côté du logo RCA, la « major » entre les « majors », s’en faufile un autre, beaucoup plus énigmatique: « Chère Crainte ». Un jour, je vous raconterai l’histoire de « Chère Crainte »…