Quand t’es un tdc tu dis pas:

 » c’est fort »

Tu dis:

« ça envoie du lourd »

Quand t’es un tdc tu dis pas :

un « outil »

Tu dis :

un « tool »

Quand t’es un tdc tu dis pas :

« c’est impossible »

Tu dis :

« c’est juste pas possible »

Quand t’es un tdc, tu fais précéder ton info, presque toujours hors-sujet, de :

« Je sais pas pour vous  mais… »

Quand t’es un tdc, tu fais suivre toutes tes formules de politesse par « à toi » ou « à vous » :

« bonjour à toi », « merci à vous » !

Quand t’es un tdc, tu dis jamais :

« non »,

tu dis :

« ça va être compliqué »

Un tdc ne postule pas, il « candidate ».

Un tdc ne sépare pas, il « clive ».

Un tdc n’est pas en tête, il « ranke ».

Les neurones d’un tdc sont pas en panne, ils « dysfonctionnent ».

Un tdc ne fait pas de bénef, il « crée de la plus-value ».

Quand t’es un tdc tu dis :

« Ciao ciao »,

pas :

« Salut » !

N’hésitez pas à noter les âneries de vos tdc préférés et adressez-les au Père Noël, ça le détendra.

Y ‘a des clowns qui s’en sortent mieux que d’autres.

M’est avis que le problème racine du Juchréman moyen est que, lobotomisé par ses magazines de Mickey ( et Donald) parfois bientôt tri millénaires ( lire ici Les Aventures de Moïse), il a décidé, en brave primate (de la droite, du centre et d’ailleurs) coincé dans son évolution (plus ou moins) naturelle , qu’il NE POUVAIT PAS SE PASSER D’UN CHEF.

L’air de pas y toucher, Nathalie glisse une main au cul à Alain qui apprécie, on dirait. Bruno doit se contenter d’une branlette furtive à travers la poche de son bène pendant que Nicolas, content de la récolte, se roule une crotte de nez entre le pouce et l’index de la main droite.  Jean-François, qui n’aurait pas dû boutonner sa veste sur son hernie stomacale, regrette de lui avoir serré la main tout à l’heure.  A défaut de briques, Jean-Frédéric casse des noix pour s’occuper. Le bruit agace François, un peu mal à l’aise à cause du cintre qu’il a oublié de retirer en enfilant son costard.

Sur les « réseaux sociaux » (rires) les petits tocards nombrilistes s’en donnent à cœur joie autour d’une serpillère XXL dans laquelle une poignée de dames juchrémanes 3.0 qui ont décidé de faire chier – à commencer par elles-mêmes – s’entortillent du museau aux orteils. Ça craint, c’est laid et c’est surtout extrêmement m’as-tu-vu. Sans mentionner le petit côté T-shirt mouillé qui fait bander les play boys dans les night-clubs tendance.

Alors je résume,  les « pour », ils disent que c’est une honte d’empêcher ces braves exhibitionnistes de se noyer tranquilles (essayez de nager en chemise de nuit et que les survivantes viennent me raconter). Les « contre », ils disent que c’est une honte de pas le faire, les valeurs de la Phronce et tout ça.

Meanwhile, les vraies pures horreurs causées par une superstition tri-millénaire qui ne sait plus quoi inventer pour surnager  continuent de plus belle.

Sinon, comment se passent ces vacances ?