Archives de catégorie : Ecce Homo

– société, politique et autres chats écrasés

Le mariage pour personne svp! (suite et fin)

En 1999, fut votée la première mouture d’une loi – peaufinée en 2006 puis en 2007 – qui, non seulement mettait fin aux incertitudes jurisprudentielles (mon mari !) quant à la validité juridique du concubinage entre personnes de même sexe, mais plaçait les couples homosexuels sur un pied d’égalité quasi parfait pour tout ce qui touchait de près ou de loin aux petits arrangements financiers entre gens qui s’aiment pour la vie, avec les couples mariés.

On n’avait jamais rien vu d’aussi attendrissant depuis nos ancêtres les Romains.

Mais vous savez, les pédés et les goudous sont ben comme tout le monde : vous leur en donnez comme ceci (geste de la main gauche qui montre le poignet de la main droite) et aussitôt  i – z – en réclament comme ceça (la main gauche remonte jusqu’au coude) ! Voilà-t-il pas que le pacs ce n’était pas encore assez pareil que le mariage! En particulier dans le domaine de la « protection au dernier vivant ». Pensez-donc : la « quotité », « spéciale » entre mariés n’était qu’ « ordinaire » entre pacsés ! Un peu moins déconnant passque là, y avait risque d’envoyer certaines vieilles choses direct aux Restos du Cœur : le marié rescapé pouvait prétendre à la « pension de réversion » mais pas le pacsé…

Perso je n’entrave pas grand-chose à ces finesses d’initié mais je suppose que les ceusses dont la seule sexualité interdit l’accès à des magouilles paperasseuses valables pour tout le monde ont de tous temps été en droit d’avoir les boules.

 

Pour couronner le tout, même si, évidemment, c’était moins grave que ces atteintes odieuses à l’intégrité de leur compte en banque inaliénable et sacré, les couples pacsés, contrairement aux couples mariés,  n’étaient pas autorisés à entreprendre ensemble une démarche d’adoption ni, à fortiori, à partager joyeusement l’autorité parentale sur des nains dont ils avaient la charge mais qu’ils n’avaient pas pondus ou adoptés, en tank eux-mêmes et personnellement.

Bien pire, car finalement c’était quand même là une nouvelle attaque frontale au porte-monnaie, et tout juchréman, pédé ou pas, ne peut que s’en offusquer, ce partage interdit interdisait conséquemment aux susdits nains d’hériter indifféremment de l’un ou l’autre de leurs pacsés de parents.

J’espère que vous me suivez….

Sinon c’est pas grave parce que, depuis la semaine dernière, malgré les efforts moins désespérés que désespérants de Ste Frigide-de-l’Hystérie Collective et de sa brochette d’attardés afin que, ad vitam eternam sur notre glorieuse terre de France, un chiard puisse voir à la verticale son berceau s’afficher les sourires béats de parents sexuellement différenciés, depuis la semaine dernière donc, puisque « les mots ont un sens », la Loi de la République autorise un homme à prendre pour mâle un autre homme et, encore plus étymologiquement insolite, une femme une autre femme !

 

Sur l’instant on rigole, au moins nerveusement, mais l’instant d’après on commence à se poser des questions.

Genre : sachant que d’année en année, malgré les imperfections décrites précédemment, de plus en plus de bipèdes en voie d’humanisation qui ambitionnaient d’unir leurs destinées incertaines, optaient pour un pacs(1), pourquoi mon Dieu avoir voulu à tout prix relancer une institution poussiéreuse sur le point d’être gentiment reléguée au rayon des coutumes vieillottes tout juste propres à satisfaire le pseudo-romantisme d’une poignée d’irréductibles désireux de réveiller M. le Maire à l’heure de la sieste pour lui faire débiter un chapelet de platitudes affligeantes souvent contredites par la suite des évènements ?

Il leur aurait suffi  de saupoudrer leur pacs (comme ils l’avaient déjà fait en 2006 et 2007) de quelques amendements réglant les problèmes de pension de réversion et d’adoption qui continuaient à provoquer des disparités regrettables entre mariés et pacsés, pour que nos savants législateurs – une fois n’est pas coutume – se montrent à la hauteur des espérances d’une Cité en route vers plus de justice et de tolérance, au lieu de secouer ainsi la malheureuse carcasse d’une pratique machiste à but essentiellement lucratif et, ce faisant, donner à des momies réactionnaires une occasion rêvée d’exhiber leurs sarkophages bleus et roses!

Formulée plus abruptement, la question est : à qui profite le crime ?

De toute évidence, étant donné que l’histoire du phénomène idéologique juchréman peut se résumer à la patiente et répétitive organisation d’une interminable course de rats à travers les millénaires, l’objectif de chaque participant étant d’accumuler le maximum de croûtes de camembert avant de les refiler à sa portée de rongeurs, et rien qu’à eux, sans doute pour se faire pardonner la transmission simultanée d’un génome en déperdition constante de ses critères spécifiquement humains, l’appât du gain est un mobile à privilégier, surtout en cette période de profonde incertitude financière.

A défaut de pouvoir énumérer les innombrables catégories socioprofessionnelles qui ont tout intérêt à ce que le mariage reste le mariage – savoir, avant tout : un déballage de signes extérieurs d’opulence auquel même les pauvres gens s’efforcent de sacrifier tant bien que mal, quitte à…emprunter – qu’il nous suffise de remarquer qu’à peine la loi promulguée, le premier « salon du mariage gay » ouvrait ses portes !

Serait-ce à dire qu’au Parlement siègent plus de représentants de commerce que de représentants du peuple ?

 

Mais avant de crier « haro » sur Les Trois Baudets, voyons voir si un train d’escrocs n’en cacherait pas un autre…

…Psst! Si je vous disais que les Juifs comme les Musulmans marchent à fond avec ce vieux crapaud de bénitier de Napoléon ?

Eh ben je vous le dis : comme il l’est pour les Chrétiens, le « mariage civil », ou « mariage à la mairie » est un préalable indispensable aux mariages religieux juif et musulman. (2)

 

Alors imaginons qu’on ait laissé le mariage civil mourir de sa belle mort…C’est qui qu’ils auraient été rudement embêtés? Mais les 3 Petits Cochons bien sûr ! L’effet Procter & Gamble (3) leur a sans doute offert l’opportunité de rempiler pour quelques siècles encore mais le Conseil Français du Culte Musulman n’est pas riche et peut encore moins compter sur les subventions publiques que l’Episcopat ou le CRIF (4) alors allez donc construire des lieux  consacrés décents pour les uns, ou pour les autres, réparer les toitures, si on vous sucre les rentrées de fonds non négligeables que représentent les cucarachas nuptiales. C’est pas tous les jours que la manne céleste vous tombe toute cuite dans le gosier, encore moins les kebabs ou les falafels !

Bref si l’argent est le nerf de la guerre, c’est aussi celui de la prière. Ajoutez à cela que celui ou celle qui veut convoler en justes noces avec un Chrétien n’a pas d’autre solution que se faire Chrétien(ne) à son tour. Pareil pour les Musulmans et les Juifs. Et vas-y que ça fait des clients en plus pour la messe de Noël, Yom Kippour ou le pèlerinage à la Mecque.

 

Cela dit, si avec ce putain de pacs, en Très Haut Lieu, on est dans un caca noir, le mariage homosexuel prépare aux religions du Livre des lendemains qui ne chantent pas tous des alléluias d’une justesse absolue ! C’est bel et bien un cadeau empoisonné du pouvoir temporel juchréman à son alter-ego spirituel que cette légalisation! Ponce Pilate n’aurait pas fait mieux ! Grosso merdo « on vous aide à recruter et à faire du chiffre mais on vous laisse le soin plus que délicat de trier le bon grain du livret (de famille) ! ». Total, si ça rouanne déjà pas mal chez les porteurs d’écharpe tricolore, moi-vivant-pas-question-de-marier-des-détraqués-du-divertissoir (5), combien cruel est le dilemme qui, depuis quelques jours, ruine le sommeil des porte-parole divins ! Pour l’instant ils jouent les incorruptibles et poussent des cris d’orfraie quand Maurice et Robert, Samira et Djamila ou Aaron et Abraham viennent frapper à leur huis en leur agitant fièrement un certificat de mariage sous le nez mais laissons le temps faire son œuvre… Empochera bien qui empochera le dernier cette aubaine de matrimodollars qu’on ne va tout de même pas indéfiniment abandonner aux enfants de salons évoqués plus haut !

 

En attendant, au risque de passer pour le rabat-joie de service, je n’arrive pas à me réjouir d’une mesure qui, aux yeux de nombre de braves gens apparait comme une avancée sociale. Et encore moins à croire que cette demande de « mariage pour tous » émanait des homosexuels dans leur majorité. En tout cas, ceux que j’ai l’honneur et l’avantage de côtoyer se seraient largement contentés d’une reconnaissance de leurs droits de citoyens à part entière, avantages sociaux et droit d’être pères ou mères si ça leur chante y compris.

Pour ce qui est du folklore douteux d’une institution héritée d’un âge où les femmes étaient à vendre, d’une culture étouffante dans laquelle tout a un prix, même les sentiments, on aurait tout à gagner à laisser tomber.

 Quelle que soit notre orientation sexuelle.

 

 

(1) En 2010 ont été signés trois pacs pour quatre mariages. Depuis le 28 mars 2011, le pacs peut être conclu devant un notaire, ce qui pose des difficultés de remontées de statistiques pour les années 2011 et 2012 ( sources Wikipédia)

(2) Allez vous renseigner par vous-mêmes, j’en ai marre de vous mâcher le boulot sans arrêt.

(3) Lire «  Les aventures de Moïse »

(4) Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (allez savoir où est passé le « J » !)

(5) « divertissoir » = entrejambes en patois auvergnat

Le mariage pour personne, svp!

Comme le proclamait si pompeusement la calamité naine à gros derrière et  noreilles pointues qui nous a servi de leader démocrasseux pendant cinq trop longues anneries: « les mots ont un sens ».

…Ainsi qu’une étymologie, m’empresserai-je d’ajouter : « mariage » dérive du latin mas/maris = le mâle. Les moins futés d’entre vous auront déjà compris que le jour où nos ancêtres les Romains mirent au point cette délicate imitation d’une pratique bien connue des éleveurs de bétail – ne dit-on pas que l’on « mène la femelle au mâle »? – n’est pas à graver sur le calendrier des innovations les plus follement émancipatrices de la saga homosapienne-sapienne.

Vous me direz que ça partait d’une bonne intention. Jusques alors, à part peut-être chez nos ancêtres les Egyptiens de l’époque pharaonique mais y a rien de sûr, les bipèdes à foufoune étaient encore plus la propriété absolue de leurs géniteurs que leurs collègues à bistouquette. Un genre de bien mobilier à échanger en cas de besoin contre une paire de chèvres et trois kilos de pommes de terre, histoire de compenser la honte mais surtout le manque à gagner de ne pas avoir pondu un être vivant à part entière. Citons un passage relativement explicite du Talmud (1) cher à nos ancêtres les Hébreux :

 « Tout individu de sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions : pour remercier Dieu d’avoir fait de lui un Israélite, de ne pas l’avoir fait naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre. »

 

Donc, vers l’an 2500 avant Jérôme Cahuzac, nos ancêtres les Romains nous concoctent un système juridique de derrière les fagots permettant à l’aspirant « mari » d’acquérir la fille de son voisin sans avoir recours au kidnapping, au cas où il n’aurait pas trois kilos de patates sur lui et, surtout, sans craindre de se la voir kidnapper à son tour par un mauvais plaisant.

C’est toujours attendrissant quand la loi protège les amoureux.

En même temps la loi des hommes on sait ce que c’est et les déclarations de droits inaliénables et sacrés ça va, ça vient. Dieu, le vrai, un bref instant dépassé, côté organisation, par une bande de païens élevés au lait de louve, se devait de reprendre la main dans un jackpot d’une pareille importance!  Il ne s’agissait de rien de moins que du droit de chacun et chacune à vivre pleinement et sans contrainte avec la personne de son choix l’expérience fusionnelle ultime du rapprochement émerveillé de deux cœurs innocents dans la douceur embaumée d’un printemps à jamais printan…rrrrrrrr…zzzzzzzzzz.

D’une part…Et d’autre part, même si c’était là un bonus tout à fait secondaire et bassement matérialiste, voire trivial et inapproprié, le « mariage » (ça sonne quand même mieux que « mâlification » qui, de surcroît, n’existe pas) permettait d’officialiser de menus détails et autres clauses touchant à la paire de chèvres et aux  pommes de terre, ou « dot » , dont on parlait quelques lignes plus haut.

Alors là, illico presto, comme à chaque fois qu’il y a de la domination dans l’air et de la thune à la clé, profitant habilement du déclin de l’empire – les derniers césars, occupés à plier les Gaules, si je puis dire, avaient d’autres chats à fouetter que faire breveter leur invention – les autorités juchrémanes, chacune à sa manière, se chargèrent de la récupe, au nom de leur grand barbu préféré.

Au point de faire du mariage la condition sine qua non d’une vie de croyante pleinement réussie.

C’était  grande merveille de voir Juifs, Chrétiens et Musulmans enfin d’accord sur un truc, même si un tantinet au détriment des filles d’Eve. Mais, après tout, à qui la faute ? (Cinq fruits par jour qu’on voudrait nous faire avaler !… On voit bien où ça nous a mené avec un seul !)

Donc, ne fut-ce que pour cette histoire de dot et de ses effets alléchants sur les héritages à venir, « ok pour le « mariage » !!! (ce mot fait vraiment plus chic que, disons, « pénétration », même divinement assistée, non ?) qu’ils ont crié tous en chœur, nos ancêtres les rabbins, imams et papounets à leur mémère…A condition de s’arranger pour que la mariée se tienne grave à carreau, bien évidemment…

On a noté plus haut, la considération distinguée en laquelle nos ancêtres les Juifs tenaient leurs femmes. Eh ben chez nos ancêtres les Chrétiens du Nouveau Testament, il n’était pas question de prendre de risque non plus. Pas vrai Paulo ?

 « Comme l’Église est soumise au Christ, qu’ainsi les femmes le soient aussi en tout à leur mari.» (2)

 

Cela posé, si vous cherchez des conseillers matrimoniaux vraiment pointus, nos ancêtres les Musulmans des origines sont à votre disposition 24/24. Le Coran est tellement truffé de recettes sympas et pas chères pour être heureux en ménage que je propose à mes lecteurs de les recenser eux-mêmes cet été sur la plage (ou au bistrot vu la météo qui se profile à l’horizon).

En teasing je propose tout de même ce modèle de (cir)concision:

 « Ô vous, les croyants !
Vos épouses et vos enfants sont vos ennemis !
Prenez garde ! » (3)

 

C’est sûr que quand le dieu des Juchrémans se lance dans un projet socio-économico-idéologique, il ne laisse rien au hasard. On l’a amplement constaté avec le coup du « prêt à intérêt »(4).  Pour ce qui est du « mariage » (y a pas à dire c’est mastra plus classe que l’équivalent étymologique « intromission », de droit aussi divin soit-elle) il fallut attendre un bon double millénaire pour que le monopole monothéiste qui s’était abattu sur l’invention romaine, et ses conséquences sur le statut de l’épousée rosissante de bonheur anticipé, prenne fin.

Et encore cela ne s’est pas fait tout seul. Si le principe du mariage civil est inscrit dans la Constitution du 3 septembre 1791 qui instaure une monarchie constitutionnelle en France, Bonaparte, en bon cul-béni de Corse, s’empresse de rétablir le mariage religieux, à condition toutefois qu’il soit précédé d’une cérémonie civile. Inscrite dans l’article 214 du Code du même nom, cette décision a un je-ne-sais-quoi d’incompréhensible : vu la récente « séparation de l’Eglise et de l’Etat », une loi n’a pas à se mêler de pratiques cultuelles, de quelque superstition majoritaire qu’elles proviennent.

 

D’une manière plus générale, puisqu’on est dans l’incompréhensible, comment justifier une quelconque ingérence des factions religieuses dans un domaine qui, après tout, ne concerne que les intéressés dans leur intimité la plus intime ? Comment expliquer un acharnement qui, curieusement, n’a d’égal que celui de l’Etat à fourrer son gros nez dans la culotte des « amoureux qui se bécotent sur les bancs publics » chers à Brassens ( qui a passé toute sa life bien « peinard » avec sa copine sans jamais éprouver le besoin morbide de voir leurs noms « gravés au bas d’un parchemin » ?)

…Sinon par le navrant constat préalable que, hormis quelques veinards, orphelins ou assimilés, un citoyen n’est pas un être en soi mais, pour une grande part de son petit trou de balle, l’émanation objective d’un groupe social plus vaste, appelé « famille », lui-même affilié à un groupe plus vaste encore, la « classe sociale », qui a plus ou moins à gagner ou à perdre, en termes de « patrimoine », à son rapprochement avec un autre groupe social, et que, sitôt qu’il y a du pouvoir à prendre les uns sur les autres, savoir, dans nos sociétés juchrémanes modernes : de l’argent à gagner, on trouve un rabbin, un évêque ou un uléma pas loin, et, juste derrière, une loi, souvent tout ce qu’il y a de démocratique, pour assurer sa protection. A moins que ce soit le contraire. Toujours cette vieille histoire de la poule et de l’œuf.

Non seulement le business matrimonial et ses chaînes de montage d’héritiers indéboulonnables, des rois de France et d’ailleurs aux tycoons de Wall Street en passant par nos éternelles « classes moyennes » (notez le petit pluriel qui va bien quand on parle de ces charmants écureuils à poil ras qui, au fil du temps, bondissant d’une branche à l’autre de leurs labyrinthiques arbres généalogiques, font proliférer des tas de noisettes amassés à la sueur de bons du trésor laborieux et autres assurances-vie) opère des rapprochements œcuméniques plus que miraculeux mais il proclame, plus haut et plus fort que n’importe quel autre hymne à la contre évolution de l’espèce humanoïde, la traditionnelle collusion des pouvoirs dits « temporels » et « spirituels ».

 Voilà donc succinctement exposés les tenants et aboutissants d’une institution archaïque qui, il y a une quarantaine d’années, l’amélioration de la condition féminine aidant, semblait appelée à disparaître au profit de schémas de vie commune moins contraignants pour les postulants à l’exultation copulative au long cours. Les anars n’étaient plus les seuls à prôner l’ « union libre » même si – mesquine vengeance de juristes empêtrés dans leurs marasmes conjugaux personnels – on affublait cette pratique, pourtant ô combien oxygénante pours les corps et les cœurs, d’une appellation volontairement décourageante : le « concubinage ».

Reconnaissons que le terme sonne nettement moins distingué que « mariage » dont l’étymologie sent pourtant son slip de bien plus loin, puisque, étymologiquement, comparé au mari , ce « mâle » triomphant, le concubin n’est après tout que « celui qui couche avec ».

Cette remarque me permet d’enchaîner habilement sur la seconde et dernière partie du présent article : « Mais que nos ami(e)s homosexuel(le)s viennent donc faire dans cette galère de « mariage pour tous ? »

 

…. à découvrir dans le prochain plat-du-jour sur FYR.com, where else ?

 

 

(1) Menakhoth, Sacrifice des farines

(2) St Paul  (Éphésiens, V, 21-24) 

(3) Coran, LXIV,14

(4) lire Les aventures de Moïse

Israël*

Je suis très embêté.
Fort conscient des horreurs incomparables causées au seul peuple ayant jamais eu à souffrir de la xénophobie et du racisme – les Peaux-Rouges d’Amérique du Nord rayés purement et simplement de la carte du monde n’ayant eu que ce qu’ils méritaient, à l’image des aborigènes d’Australie, des Indiens d’Amazonie et, plus récemment, de ces culs gelés de Tibétains, sans parler de ces alcoolos finis de Roms et de tous ces bons-à-rien de tous poils et de toutes couleurs qui ne laisseront pas même un nom, et ce n’est que justice, dans les registres sacrés de notre belle planète casher mais dont on retrouvera, peut-être, et par le plus grand des hasards archéo paléontologiques, un vague squelette-souvenir réenfoui dare-dare pour activité complotiste après intervention du CRIF – je me vois pourtant contraint d’affirmer que les autorités israéliennes, temporelles et spirituelles, figurent, depuis la création d’Israël et à quelques brèves périodes de rémission près, au rang des

pires fossoyeurs de rêves de fraternité entre les peuples.

le temps des uns et l’argent des autres

L’enfumage actuel du « ciel aérien » (sic) présente au moins 2 avantages:
1/ on peut se faire une meilleure idée des circonstances de la disparition des dinosaures.
2/ on constate avec soulagement que le fait que nos hommes d’affaires louches ne puissent pas sauter d’un continent à l’autre pour semer leur merde et que de « pauvres » vacanciers se fassent arnaquer par leurs « tour (de con) opérators » ne change pas grand chose à notre quotidien, sauf à lui offrir un répit appréciable côté nuisances en tous genres occasionnées par les gros navions dégueulasses et assourdissants.

Cela posé (haha) le nuage islandais qui obscurcit également le ciel hertzien ou numérique de nos médias chéris présente le risque de brouiller l’écoute d’une nouvelle pourtant bien sympathique: LE PRIX DE LA CONSULTATION D’UN MEDECIN GENERALISTE PASSE DE 22 A 23 EUROS. Sachant que la dite « consultation » dure environ 10 minutes en moyenne + 5 minutes pour s’en laver poncepilatement les mains et ramasser la thune, ça nous fait grosso merdo 4 X 23 = 92 euros de l’heure (environ 10 fois le salaire du connard français moyen) dans la fouille de ces branleurs de toubibs référents de mon cul dont le diagnostic le plus courant est d’envoyer leur patient (ô combien!) se faire voir par leurs collègues spécialistes et alors là, Pétula, fini les petits joueurs …et les braves patients (encore plus que tout à l’heure) qui payent en nature peuvent affréter une camionnette entière de poulets et de légumes du jour (5 sortes de préférence) pour dédommager l’homme de lard.

C’est là que j’entends la petite voix habituelle: « hé Franck, c’est bien beau de critiquer mais TU PROPOSES QUOI pour améliorer la situation? »
Ce à quoi je réponds qu’au départ je suis rien qu’un bidouilleur de trucs sonores appelés aussi chansons et, plus récemment, visuels (allez donc mater mes kinos, i’ sont pas tous nazes…) et que, en plus, nul n’est tenu de proposer des solutions aux problèmes qu’il soulève – chacun son taf – et qu’enfin tout le monde sait qu’un nartisse (ou assimilé en ce qui me concerne vu qu’il y a belle burette que j’essaye même plus de commercialiser mes délires que ça a bien failli les tuer…) il a vite fait de se barrer dans l’ UTOPIE* ma pauv’ dame!
Pourtant, même s’il m’en coûte de m’aventurer sur le registre sérieux de la vie de mes semblables, pour cette fois mais faut pas que ça devienne une habitude, je veux bien essayer, pour ceux que ça intéresse, de suggérer une piste à même de nous sortir de ce guêpier…

Et pour commencer, puisqu’on va causer technique du « vivre ensemble » (expression foireuse mais j’ai rien d’autre sous la main) on zappe direct le débat philosophique sur l’existence d’un Dieu ou d’un Maître quel qu’il soit, d’accord les nanars de mon cœur ? D’autant que, d’une manière générale et tout romantisme mis à part, je pense pas qu’il soit judicieux de se définir par une simple opposition à un concept. L’AOC « AN-archiste » me gêne presqu’autant que celle d' »A-thée » dans la mesure où, paradoxe , elle entérine l’existence possible de ce qu’elle nie. Vous me suivez ? Non ? Pas grave.
Bref on zappe et, ayant choisi de m’appuyer sur la définition du parfait « républicain » de ce bon vieux Ferdinand Buisson** qui n’a rien à envier sur le plan émancipateur de la personne humaine à un PJ Proudhon que je connais comme ma poche kangourou si y en a qui veulent en causer, je place le débat dans le cadre de la « république » (concept sociétal parfaitement neutre puisque signifiant en latin « ce qui a trait à la chose publique ») et, plus précisément, celle de 1789 avec sa fameuse trilogie « LIBERTE / EGALITE / FRATERNITE » pas si conne et plutôt positive mais qu’il me semble urgent, si on veut avancer, de dépoussiérer, voire de débarrasser du flou artistique qui, avec les siècles, a fini par lui ôter presque toute sa crédibilité, ce dont profitent certains malfaisants.

Pourtant, dans le domaine de l' »égalité » entre les citoyens appliquée au travail, on avance. Pas vite mais on avance. Grâce aux meufs, toujours à la ramener comme quoi elles seraient pas moins des zêtres zumains que leurs couilleux de congénères et on se demande où elles vont chercher des certitudes pareilles, on en est aujourd’hui à envisager – envisager seulement certes et c’est pas gagné – d’appliquer le principe, voici peu de temps encore complètement utopique: « à travail égal, salaire égal! ».
Alors, à utopieur utopieur et demi, je me demande si on pourrait pas surenvisager pour tout le monde, couilleux ou fendues, un principe du genre: « A TEMPS DE TRAVAIL EGAL, salaire égal ».

Passque, n’en déplaise aux tristes enculés de leur mère qui veulent nous faire accroire qu’un « emploi » (on cause même plus de « métier » z’avez remarqué?) est un cadeau tombé du « ciel aérien »(aaaaaargh) (faisez pas gaffe, c’est nerveux… encore merci BFM TV!) et que les ceusses qui le reçoivent sur la tetê doivent, au risque de le voir repris et donné au voisin, en accepter les conditions souvent aliénantes sinon avilissantes et fermer leur gueule, je dis, moi, après d’autres, que le travail est ni plus ni moins qu’un mal nécessaire pour faire tourner la boutique du bas-monde dans lequel l’égoïsme de géniteurs irresponsables nous a plongés.
Si, pour rattraper le coup on décide de profiter de la vie EN TOUTE LIBERTE – passque c’est là le but des opérations – on veut manger à notre faim, dormir au chaud et se soigner en cas de besoin, eh ben faut faire pousser du blé, construire des maisons et former des médecins. Auquel cas, à temps de travail égal, je vois pas pourquoi, puisque son horloge interne le rapproche de son sommeil éternel à la même vitesse que celle des autres, un agriculteur serait payé plus ou moins cher qu’un maçon ou qu’un toubib ou qu’un vendeur de cacahuètes. OK, les blaireaux?

Mais voici que déjà les petits malins de service m’abjectent que oui mais à ce moment là pu personne i’ voudra sacrifier sa belle jeunesse à faire des études alors qu’avec ton plan à la con il lui suffit de feignasser à vider deux trois poubelles tous les matins à 5heures pour le même résultat.
À ce couillon diplômé de Harvard je réponds que, oui je sais c’est dégueulasse. Oui dans mon plan à la con, les études étant assimilées à un travail, tout malheureux apprenti intello surexploité du neurone reçoit le même salaire que ce veinard d’éboueur qui, au lieu de souffrir mille morts à se creuser les méninges tout l’hiver au chaud dans une fac qui sent les pieds, a, dès ses 18 ans, la joie insensée de pouvoir profiter de l’air vivifiant des petits matins qui chantent. Oui à 30 ans ou plus,  le chirurgien martyr au parler onctueux et aux ongles proprets ne peut, à la vue de ses grosses pognes desséchées par le ciment qui plaisent tant aux filles, qu’envier le bienheureux maçon qui, le privilégié de sa race maudite, a déjà passé 10 ans de sa vie à s’éclater sur son échafaudage branlant.
Et, comme si ça suffisait pas, pour le même prix, ce fumier d’empileur de parpaings a encore 30 ans de bonheur devant lui pour continuer à prendre son pied alors que le brave toubib doit, lui, COMMENCER à se mettre au boulot et que, quand on en a pas pris l’habitude étant jeune, c’est des coups à se tirer une balle de pingpong dans le fion.
Sûr qu’il va falloir drôlement se sacrifier pour pas tous choisir, à salaire égal, de bosser dans le bâtiment ou, encore mieux, dans l’ambiance top fun d’une chaîne de montage quand on aura pas réussi à se faire pistonner pour une place de manutentionnaire à Tcharfour et que, en comparaison de ce genre de sinécure, « faire des études » demandera une putain de dose de courage et d’abnégation !

Je finirai – passque tout ça c’est pris sur mon temps de PS2 durement gagné – en vous avouant que les souffrances inhumaines  des zétudiants supérieurs m’importent infiniment moins que celle des patrons du Cacarente, boursicoteurs et autres investisseurs de tout poil que Nano Boy et sa clique de bons-à-rien par définition (mais ceux d’en face sont pas plus clairs) s’obstinent à vouloir sacrifier sur l’autel  du ruissellement inviolable et sacré. Comment ces victimes du profit non imposable pourront-ils jamais justifier d’un temps de travail quelconque susceptible de nourrir leur famille ?  Quand donc ces oubliés de l’incomparablement gratifiante obligation d’aller gagner sa croûte, qui font de la thune  jusque dans leur sommeil de sangsues sans avoir à lever le petit doigt  et qui tournent elles, non pas à 10 X le salaire moyen mais jusque 400 X celui-ci, connaîtront-ils le bonheur indicible du RSA en veux tu en voilà, de l’assistanat à tous les étages et des joyeuses files d’attente aux Restos du Cœur ?
Ça donne à réfléchir hein les blaireaux ?

*terme inventé en 1516 par Thomas More dans son livre (en latin) Utopia, provenant du grec : le préfixe ou (de sens privatif et noté à la latine, au moyen de la seule lettre u, prononcée comme ou) et topos (lieu) et signifiant donc « (qui n’est) en aucun lieu » ET NON PAS:IMPOSSIBLE.

**à l’intention des ceusses qu’auraient loupé l’épisode précédent: « Pour faire un Républicain, il faut prendre l’être humain, si petit et si humble qu’il soit et lui donner l’idée qu’IL FAUT PENSER PAR LUI-MÊME, QU’IL NE DOIT NI FOI NI OBEISSANCE A PERSONNE, QUE C’EST A LUI DE CHERCHER LA VERITE ET NON PAS A LA RECEVOIR TOUTE FAITE D’UN MAITRE, D’UN DIRECTEUR, D’UN CHEF, QUEL QU’IL SOIT, TEMPOREL OU SPIRITUEL

nouvelles démocrateuses

Bon c’est vrai, par les temps qui me courent ça me casse les noix d’écrire des mots, crates ou pas et encore plus de me farcir les leçons de morale démocratique des trous-du-cul qui, en retour et ça part d’un bon sentiment,se sentent obligés de me les administrer.

C’est vrai qu’en ce moment je préfère passer mes ouiquènes à glander sur la PS2 en regardant par la fenêtre le printemps pas arriver qu’on va encore passer direct à l’été qui viendra pas non plus alors autant se préparer pour un bel automne, Brandon.

C’est vrai aussi que sam empêche pas de rigoler quand j’entends causer de la « tragédie » que vivent nos amis démocrates poloniais,une « épouvantable » tragédie, ‘scuse, Barrack! (au fait, rassure-moi, l’autobus plein de civils afghans démocratiquement explosé hier par les Forces du Bien, c’était rien qu’une « erreur regrettable »? ah bon, je respire).

C’est comme les pauvres résidents secondaires (tout à fait secondaires en ce qui me concerne) qui chouinent leur mère passque cette salope de Xynthia, joli prénom pour une tempête, va les obliger à passer leurs prochaines vacances au camping des Flots Bleus à côté des petits veinards monorésidentiels qui, malgré la Krize auront non seulement, ces fumiers, réussi à payer leurs loyers démocratiques, on se demande bien comment mais, en plus, à économiser de quoi se démonter la tête au Ricard pendant leurs 3 semaines de congepayes sous l’auvent triganique de leurs rêves les plus démocratiquement fous, c’est vrai qu’i-z-ont bien du malheur! Z’ont pas tous ces problèmes, les SDF et autres va-nu-pieds démocratiquement entassés dans des chambres d’hôtel minables à la plus grande joie des marchands de sommeil qui vampirisent leurs micro allocations logement.

Bon c’est pas le tout, les branleurs démocrates, tank on y est et vu que c’est tendance, faudrait peut-être aussi dire une ou deux horreurs sur nos amis les prête ta colique enculeurs de nouveau-nés ? D’accord mais j’aimerais pas que les zélés imams et leurs collègues rabbins poilus des noreilles en profitassent pour s’assurer le monopole des slips de notre belle jeunesse croyante. Ce qui me fascine mais, je sais, je radote, c’est qu’il y ait encore des ramollis du bulbe, de plus en plus (soi-disant mais, perso, ça fait belle burette que j’ai soldé mon crédit à ce que racontent ces fils de putes de journalistes garants de notre bêle liberté d’esspression démocratique) qui continuent à tremper leur marmaille dans quelque lessive religieuse que ce soit. Alors alleluiawallah dans leur fesses à tous et que le meilleur sphincter éclate de joie.

Et puisqu’on est d’accord , si on finissait ce rapide tour d’horizon, plus bouché que les chiottes d’un gastro-entérologue, sur cette bonne vieille retraite à 80 ans qu’on vous répète que c’est la SEULE solution démocratique pour que les générations futures puissent démocratiquement bosser jusqu’à 80 ans seulement à leur tour, ce qui permettrait à celles d’après de pas bosser après 80 ans? J’ai peut-être une solution encore plus démocratiquement simple: PAS de retraite du tout! On sait bien que c’est d’arrêter de taffer qui fait mourir les vrais démocrates.

Bon d’accord c’est pas le tout de se fendre la gueule et c’est bien dommage. On est des gens sérieux, pas vrai ? Parmi vous, j’en connais même qu’i-z-ont fait des « études supérieures ». Alors suivez-moi bien, les « supérieurs », quant aux autres, exceptionnellement, je leur prête ma PS2 en attendant: si cette bonne vieille « démocratie » (du grec dêmos*, « peuple » et kratos, « pouvoir ») pue grave des pieds dans la mesure où la schizophrénie sociale qu’elle induit est le meilleur terreau pour la première dictature à pointer son museau, les dictateurs étant toujours issus du « peuple », y a p’t’êt’ moyen de s’en tirer avec un autre système, à condition de faire gaffe quand même because y a pas mal de salopards qui se sont déjà amusés à le pourrir . Ca s’appelle la République ( du latin « res », « chose », et « publica », « publique »). Fernand Buisson, proche collaborateur de Jules Ferry déclarait en 1903, et ça nous rajeunit pas:
« Pour faire un Républicain, il faut prendre l’être humain, si petit et si humble qu’il soit ( !!! mais bon, on est en 1902…) et lui donner l’idée qu’IL FAUT PENSER PAR LUI-MÊME, QU’IL NE DOIT NI FOI NI OBEISSANCE A PERSONNE, QUE C’EST A LUI DE CHERCHER LA VERITE ET NON PAS A LA RECEVOIR TOUTE FAITE D’UN MAITRE, D’UN DIRECTEUR, D’UN CHEF, QUEL QU’IL SOIT, TEMPOREL OU SPIRITUEL.. »

Que les cons se le disent! Et toi l' »inférieur », rends-moi ma PS2, j’ai un match à finir!