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journal intime

Hier j’ai failli m’évanouir.
A la fin du kino “son prénom”, la personne avec qui j’avais partagé ce moment de pure gratification bi-sensorielle s’est tournée vers moi et m’a demandé d’un air soucieux:
– Pourquoi le train?

Je me suis senti m’enfoncer dans mon fauteuil. A l’intérieur des coussins, pourrait-on dire. Cherchant à me creuser un souterrain afin de m’évader de cette prison d’incompréhension dans laquelle je fus précipité direct au sortir du ventre de ma mère. Prison hors de laquelle je tente, tous les deux ans environ, de m’extirper .

L’album “Polar” est ma toute dernière tentative et apparemment c’est pas gagné.