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journal intime (2)

Décidément, j’aurai beau courir aussi vite que notre triste sire, mon passé de passeur me rattrapera toujours, où que j’aille, même nulle part.

Hier c’était Jeannine qui, en toute innocence, m’exposait par son (pourtant si gentil) message dans la boîte-à-lettres au courroux fiscal rétroactif : …non, chère Jeannine, mes disques ne sont pas à vendre, et si j’ai, peut-être une fois ou deux, dans une autre vie, et par inadvertance, voire dans un état second, participé à la transmission des valeurs fondamentales appliquées à l’approche personnalisée de la pratique des sons en termes de clavier et, plus rarement encore, de guitare, c’était uniquement pour engager la conversation. Crois-bien qu’en ce qui te concerne, je n’ai jamais eu à le regretter mais …heu…si nous continuiions plutôt à bavarder tranquillement sur la “mail perso” du site (en bas à gauche de chaque page, il suffit de cliquer sur le liseré “franck-yvon richard”) ce serait franchement plus sympa, non?

Aujourd’hui, et cela m’a également ravi le coeur, c’est Tonio qui est passé me jouer un petit air de gratte comme au bon vieux temps. Tonio, le fils maudit dans son éternelle quête de rédemption. Je l’ai connu errant dans les bas-fonds, doutant de lui-même et des autres. Surtout des autres. Car,.en lui, brûlait déjà une flamme inéteignable , un désir inextinguible d’être un jour capable de dessiner un Mickey parfait, plus parfait que tous les Mickeys parfaits. Et voilà que, St Mickey aidant, à mon navire, il pourrait bien y arriver dans pas si longtemps que ça… A suivre…