Archives quotidiennes :

vous+ils/elles (on solde)

Les habitués du site ne m’en voudront pas si je m’adresse une fois encore aux chalands de notre vitrine myspace, et plus particulièrement aux confrères blogueurs sévissant sur le site “communautaire” en question…

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Vous? Sincèrement? Eh bien vous me cassez les noix. J’ai même plus envie de vous causer.

– Enfin une bonne nouvelle!” murmurez-vous, vous, mesdames de Récamier en recherche de vitesse sur vos azertyuiop aux merveilles (“webcam, dis moi que je suis la plus naturellement simple et moderne!”).

– C’est pas dommage!” soupirez-vous, vous, enkysté(e)s de l’alexandrin approximatif, serial pleurnicheurs(euses)-sur-votre-sort-affectif et autres tremblotant(es) du copyright (je vous en collerais du c dans l’O! )( comme si les hadopis suffisaient pas à nous faire renier les braves peaux-rouges de notre enfance!).

Heureusement, à votre âge respectable (même si le plus gros de vos états d’âme poétiques trouve sa source au plumard) il vous arrive de fatiguer, chèèèèèr(es) tripoteurs(euses) de clavier compulsifs(ves)! Sauf que, pensez donc, vous allez pas nous lâcher comme ça: allez, envoyez la bonne vieille vidéo d’archives + ou – adaptée à votre “humeur” du jour, voire le simple copié-collé d’un truc pour lequel votre c dans l’O y est strictement pour rien mais qui, à coup sûr, vous rapportera votre comptant de “compliments”…

Comme si la chance (?) de pouvoir vous payer un ordi et faire joujou avec dans le confort de votre petit chez-soi douillet, méritait pas d’essayer de vous en servir pour autre chose que vous passer la pommade entre “amis”, suite aux platitudes écrivano-poétiques débilitantes pour tout le monde dont vous avez le secret…

Le pire, quand je déballe ainsi mon profond désaccord avec vos pratiques déprimantes, camarades blogueuses et blogueurs, c’est qu’il y a gros à parier que, comme d’hab, cèlzéceux à qui mon caca nerveux est pas destiné vont se sentir concernés en premier chef, passque sujet(te)s au doute (comme nous devrions tous l’être, c’est ça qui fait avancer les choses, non?).
D’où, pour conclure, les risques du “vous” générique.

C’est donc avec un soulagement non feint que j’enchaîne sur le dernier pronom de la conjugaison identitaire nationale française. Surtout que là (oh joie!) j’ai plus qu’à m’effacer dare-dare devant un oiseau que c’est dommage qu’il est mort depuis belle burette.

Place aux “ils” et “elles” qui nous sauveront du déluge:

 
J. Roger Caussimon :  Les coeurs purs