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les malheurs d’une gaveuse

 

“Ce soir, quand je rentrerai dans mon village, il n’y aura plus un seul canard. Ils les auront tous abattus”, a déploré Isabelle Daugreilh, gaveuse depuis 35 ans à Montgaillard (Landes). “C’est catastrophique pour nous, je n’ai plus de revenus jusqu’à la reprise.”*

Si c’est pas malheureux ! Pauvre femme ! Pauvre gaveuse ! Elle en a du malheur ! Elle, et tous « les éleveurs sous le choc des abattages massifs » **

Enculés de canards ! Le font essprès ma parole, de se choper la grive à Pierre juste au moment qu’on veut leur refiler leur tite cirrhose qu’on les a fait venir sur notre chic planète essprès pour ça. Pourris de volatiles qui refusent de contribuer à l’effort de redressement économique de notre belle Phrance des terroirs-caisse ! Que la Isabelle elle « a plus de revenus jusqu’à la reprise », fraîchement, moi, sam démoralise ! Sam me met des gouttes !

Comment ça le foie gras est une abjection pseudo alimentaire ? Résultat monstrueux d’une torture immonde sur de braves bestioles qui ont déjà assez de soucis comme ça avec les tueurs saisonniers.
Comment ça, les « éleveurs sous le choc » et tous les dégueulasses qui consomment leurs saloperies ne sont rien d’autre que des merdes sans nom, des dépravés, des terroristes à déradicaliser d’urgence ?

En parlant de merde sans nom, E. Cosse, ministre du logement, a une bonne nouvelle pour les SDF :  : Cet hiver ne serait «pas plus difficile que les autres».

 

* l’Obs du 06/01/17

** ibid