facebook et moi (et le Bengladesh)

Je commencerai par souhaiter un joyeux anniversaire à Nicole Dufémur (haha !) comme Zuck l’Attentionné me le suggère ce matin. Avant d’admettre humblement que j’ai commis une erreur en réactivant  la « page » « Franck-Yvon Richard ». Je n’y ai gagné que la certitude de l’impossibilité d’entretenir des relations simples et directes  d’ « ami » à « ami », à l’abri de la smala de tronches de cake inconnues que tu récoltes en prime, à chaque fois que tu réponds à une « invitation ». Il est vrai que le mot « réseau » a toujours résonné bizarrement à mes noreilles.

Et puis – j’ai encore pu le vérifier pendant ce bref retour – « fb »,c’est la paranoïa érigée en principe de base. C’est l’ennui garanti, l’arnaque à tous les étages. L’égocentrisme total sous couvert d’une empathie mielleuse rarement suivie du moindre effet. Bon mais il se passe des trucs marrants,  des fois. Ainsi, par la magie de Zuck-the-Fuck, une « amitié » en appelant une autre, je me retrouve aujourd’hui « ami » avec la moitié du Bangladesh. « Oh my Lord ! My sweet Lord » !

Et puis, au fond, les « profils » à couper le beurre des facebookiens correspondent, à quelques détails près, au souvenir que l’on garde de leurs propriétaires  et aux rapports que l’on a toujours entretenus avec eux – parfois dans la « vraie vie ». Alors à quoi bon insister ? Mais là, on touche à l’intime, haha ! Et sur FYR on balance pas comme ça, sur un claquement de doigts.

Et puis, et puis surtout, je me suis mis trop de boulot sur les bras, avec, en tête de liste, l’écriture du deuxième polar de Heffi – j’en suis aux 2/3, pour ceux que ça intéresse – pour continuer à perdre mon temps et mon latin avec ce piège-à-cons énergivore qu’est Facebook. Mon « profil » est dès lors, comme le mec, « en travaux ». Des travaux qui risquent de durer très longtemps.

Bon dimanche.