À l’heure où nos valeureux média d’info—tous supports et toutes tendances confondus—s’insurgent (à juste titre) contre une plateforme de streaming spécialisée dans la maltraitance « live » entre bipèdes pour le plus grand plaisir de la Juchrémanie connectée, je m’interroge : nos valeureux média d’info eux-mêmes— tous supports et toutes tendances confondus—ne tirent-ils pas leurs revenus des pulsions sadiques ordinaires du Juchréman moyen ? Pulsions ô combien comblées depuis des années par la maltraitance systémique d’un état sanguinaire, deux en comptant son fournisseur (et débiteur notoire— ceci expliquant peut-être cela) en instruments de torture, sur un infortuné voisin aujourd’hui au bord de l’éradication pure et simple ?
Nos valeureux média d’info ne survivent-ils pas (grassement pour certains—pub oblige) en gavant consciencieusement leur cher public d’images de femmes ravagées par le chagrin, cherchant leurs petits dans les décombres d’hôpitaux en ruines, sous le regard goguenard de prétendus « soldats » qui n’attendent qu’une nouvelle occasion de les humilier, de les poursuivre jusqu’au fond de « camps de réfugiés » régulièrement soumis aux « frappes » d’ acolytes ailés? Pendant que, dans le stalag voisin, d’autres collègues bien intentionnés se font un devoir de sodomiser les pères et maris ? Je m’interroge.