Salut les Juchréman(e)s !
Hier je vous faisais part d’une élucubration totalitariste parmi d’autres à dégouliner de la bouche malodorante d’un ministre de l’intérieur bien connu. Elle visait les journalistes. Des gens que, par principe, on ne peut que soutenir. D’autant que, ça et là sur la planète, nombre d’entre eux ont à encourir les pires avanies, menant trop souvent à leur extinction pure et simple, par exemple sur le territoire pieuvre de descendants de Juifs antan martyrisés par les nazis et qui se livrent aujourd’hui aux exactions les plus immondes jamais engendrées par une pensée fasciste, tendance mercantile. Mais en toute ethnie comme en toute profession, frères et sœurs Juchréman(e)s, sachons « séparer le bon grain de l’ivraie » (Matthieu 13, 24-30).
En conséquence, je laisserai de côté tout ce que que le « journalisme » au sens large peut véhiculer de flatteries des bas instincts du public, de mesquineries, de commérages, d’encouragement au vice, de vénalité, de bêtise triomphante, de colportage de mensonges éhontés, de racisme, sexisme, nombrilisme, conspirationnisme, putanisme, obscurantisme, idiotisme, apriorisme, snobisme, analphabétisme, illettrisme et autres «ismes» pour le moins inattendus chez des bipèdes à poil ras certifiés experts dans le juste maniement du langage.
Et tiens, puisqu’on en parle, je m’arrêterai sur ladite fonction langagière. En tant qu’objet journalistique, cette fois. À travers une de ses extensions, exclusive à l’espèce préhumaine : la littérature.
Ça tombe bien, il paraît que c’est la « rentrée littéraire » !
Mais attention, quand un journaliste, même tendance « bon grain », « couvre » ( !) pareil événement, voici que, d’emblée et sans la moindre hésitation, il va nous causer cellulose et rien d’autre ! Le gars ou la fille va limiter son « papier » ( !) à la littérature… papier, unique support vraiment digne d’abreuver sa cogitation experte…
(la suite demain)