Archives de catégorie : Graffiti

– fiction, pohaizie etc….

Liberté *

Par pitié pour vous, soyez vous!
Niquez vos pères absents, vos mères tristes!
Evitez de pondre! (à moins de savoir
expliquer à vos œufs
la recette de l’omelette)

Soyez vous dans vos sentiments
jusqu’à étudier la branlette,
qui fait son boulot humblement.
Sans emmêler vos aigritudes
soyez le modeste prélude
au présent ! Le présent
auto-offert à l’ignorance
des lendemains qui s’interpellent.

Soyez pas si cons s’il vous plaît!
Etonnez-vous : soyez fair-play !
Soyez patients! Pensez vos plaies
avant d’en accuser les autres !
Oubliez Dieu et ses apôtres !
Soyez maudits comme il se doit !
Déburquez vous le chabada !
Détériorez vos torahs
de merde et tous ces évangiles
qui vous escroquent, ne votez plus
pour vos souffrances !

Quittez la préhistoire !
Par pitié pour la Liberté
changez d’Âge !

Soyez Humains!

 

paulussion nocturne*

Ô Toua qui illère souar, tente à trisse frivole
parking mon corps menu mourit sous des paroles
suggestâtives au point que ceu matin-z-encore
jeu meu deumande en vin céhou kil est leu nord
et cékoi sur mon drap çaite étranje auréole
Toua ki me poursuivas jusko trait fond des raives
queue Morphlée jénéreuze ma corde chat queue nui
eau rat tu point pitre yeah du reste de ma çaive
ouf eau dratil, hélas, en corse à lire mon lit?

texte déposé

Le texte déposé ici est sous protection citée par le Ministère de l’ Enculture, la SGDL, la SACD et COPYRIGHT FRANCE, la SPA, Le Garde des Sots ainsi que de ma belle-soeur et des potes à elle qu’ils aiment pas trop qu’on soye malhonnêtes avec le beau-frère de leur copine qu’il aura bientôt plus un rond pour leur payer l’apéro tellement y a des espions partout qui veulent me piquer mon inspiration quasi Newtonienne, Isaac Newton, dit « Albert « dont j’ai appris par Google que c’était hier l’anniversaire, à cette différence que, vu que c’est plus la saison des pommes, je veux dire des fruits appelés « pommes », le mieux à faire pour un artiste dans le vent est d’installer sa couverture de survie entre deux cadavres de SDF, réfractaires à la tournée des 3 étoiles qu’on se tue à leur proposer tous les soirs, sous les fenêtres d’une agence des P T et d’attendre qu’une idée lui tombe sur la tête en même temps que la prochaine victime du harcèlement moral en vigueur dans les entreprises modernes pour le bien de tous les vrais Français à qui s’adresse le texte déposé ici sous la protection du St Siège, du St Strapontin et de St Glinglin en personne dont la fête prochaine marquera l’avènement d’un âge de confiance et de générosité entre tous, en grande partie grâce à nous, oui nous, rin que nous, écrituristes et paranoètes distingués de fyr.com et d’ailleurs à qui ce texte, déposé ici sous la protection du Biribi-les-Zinzouins Vélo Club en partenariat avec l’Amicale des Anciens Mangeurs de Viande et du Sous-secrétariat aux Cerveaux Malades, est autodédié.

TEXTE ( titre déposé )

C’était l’hivère et il faisait froid. Plus tard, beaucoup plus tard, ce serait le printant et il ferait plus doux. Bien plus doux. Il avançait, à reculons pour ne pas perdre de vue les traces de ses semelles (il se souviendait avec atandricement que, enfant, sa maman lui choisiçais tougeourt des sabots de deux pointures supérieures à la cienne pour qu’ils lui face un plu long uzaje) que la naige recouvrait pourtant aussitôt de son manteau immaculé, bien immaculé. Soudin son dos heurta quelquechose de moux. C’était une dame dont la poitrine généreuse avait pourtant connu des jours mailleurs. Bien mailleurs. Partagé entre le désire de mettre un visage sur les pare-chocs providantiels qui avaient, grâce à Dieu, amortit une collision qu’elle aurait put leur être fatale à tous deux puisque la dame courrait à toute vitesse pour échappé à ce qu’elle croyait être un loup mais qui, elle la prendrait plu tare, bien plus tare, était un korrigan prognate à la queue fournie qui avait perdu ses lunette et marchais à quatre pates pour essayé de lai retrouvé, et celui de ne pa perdre de vu le santié qui le ramainerais à son villaje, l’homme fini par s’aidé à la curiositer et ce retournat enfaim.
– Bonjoure madame!
– Bonjoure monsieur!
– Sé quoi vous faisez dehors par un tan pareille?
– Je cherche des fraises et n’en trouve guère, je cherche des fraises et n’en trouve point.
– Quelle domaje! Sé pour fère de la confiturre?
– Non, sé pour fère une tarte. Et vous, sé quoi vous faisez dehors par un tan pareille?
– Sé une longue, bien longue histoire. Quand j’avai eu quatre ans, ma mère, apprentie caissiaire au ministère de l’ Encul….
Mais déjat la nuit tombais en mille morsos, ce qui oblijat la dame à rentrer chez elle malgré que son mari lui avait promit une bonne trempe si elle lui trouverais pas des fraises. L’homme qui s’en navet pas apercevé tout de suitte continua à parlé un long moment dan le vide. Un bien long moment pendant lequel la naige avait complaitement recouvri ses traces et même lui, que son cor deva attendre l’été puisque finaleman le printant ne ce montras pas cette anée là que la naige elle est fondu, pour qu’ont l’a retrouver.

Une bêle mais trisque histouar, je trouve. Bien bêle et bien trisque. Un grand merci à Nicolas qui man a sudgéré la trame et à Rosine qui ma corijé les feautes d’ hortaugaffe, aidée en cela par Eric et Brice qui, en plusse, ne se sont pas montrée à une barette de shit près pour faire avancer les choses.

Bisoussssssssssssss, Franque ©

nous (globalement)

« Nous » c’est un paquet de milliards de pensées dirigées vers un même but : vivre. On l’a pas fait exprès mais on est là. Nouveaux nés, adolescents, adultes, vieillards, jaunes, rouges, marrons, roses (blanc n’étant pas une couleur), noirs, verdâtres pour les moins solides.
Des milliards de rameurs ballottés au gré des vents. Le temps d’écrire cette phrase un bon nombre d’entre nous sont déjà tombés à l’eau, aussitôt remplacés par d’autres wannabe croisiéristes qui se hissent à bord du rafiot désemparé en recrachant des litres d’un mélange d’eau salée et de gasoil avec des vrais morceaux de plastique dedans. Ce rafiot n’a pas de capitaine, en tout cas il le reste jamais longtemps.
Y a eu avoir un cuisinier qui s’appelait Darwin. Allez savoir pourquoi, il s’était mis dans la tête que n’importe quelle espèce vivante avait en elle la faculté de s’adapter de façon à pas disparaître complètement. Aujourd’hui il est mort.