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Vie communale/ Communal life

Tout comme il peut exister – j’en ai entendu parler à la télé –  des Israélien(ne)s honnêtes, respectueux(euses) de la parole donnée et de la tranquillité de leurs voisins, des Israéliens qui ne cultivent ni ne transmettent à leurs enfants la haine et le mépris de l’Arabe (et du goy en général), il peut exister ça et là (entre Orléans et Rambouillet disons) un(e) agriculteur(e) céréalie(è)r(e) soucieux(se) de son environnement et surtout du bien-être des populations au milieu desquelles ses congénères moins bien intentionné(e)s évoluent façon seigneur(e)s féodaux(ales), distribuant tronches renfrognées et regards lointains du haut de leurs tracteurs-bulldozers. S’iel existe, iel se cache drôlement bien !

Just as there may be—I have heard of some on TV—Israelis who honor their word and respect  their neighbours’ integrity, Israelis who do not cultivate or pass on to their children hatred and contempt for Arabs (and for goys in general), there may be here and there (between Orléans and Rambouillet, let’s say) a grain farmer concerned about his/her environment and, above all, about the well-being of people among whom his/her fellow « farmers » live like feudal lords, distributing scowls and distant glances from the top of their bulldozer-tractors. If he/she exists, he/she’s hiding pretty well !

(…Now if my english speakers visitors want to read the rest, they’ll have to turn to the IA of their choice with all my love and best wishes!)

 

Les saisons en Beauce profonde, telles que vécues par le cèlzéceux beauceron moyen :

– printemps : « Au printemps, les agriculteurs vont devoir désherber les parcelles, protéger les cultures contre les maladies et les insectes [= épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique] et également les fertiliser, c’est-à-dire leur apporter des engrais et d’autres éléments nutritifs nécessaires à leur croissance [= épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique]. » Ces dernières années – on arrête pas le progrès – avènement du « canon effaroucheur » ( « qui permet de faire fuir les oiseaux et autres animaux nuisibles qui mangent les graines juste semées : Le canon produit une détonation qui dirige le son dans la direction de la bouche du canon quand la soupape libère du propane, que celui-ci s’introduit dans le canon et qu’une bougie d’allumage provoque l’inflammation. »). Aussi près que possible des habitations, la nuit comme le jour, sinon c’est pas drôle.

– été : Moisson (= récolte de trucs obtenus grâce à l’épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique et, ces dernières années, du canon effaroucheur) : « Si la moisson peut entraîner des nuisances ponctuelles pour les Franciliens à proximité des champs – poussière, bruit ou passage de matériel agricole [nan ? vous croyez ?] – les agriculteurs conseillent de fermer les fenêtres lors des passages des machines et de couvrir les piscines ou plantations sensibles si nécessaire. » (merci pour le tuyau !)

– automne précoce : Une semaine ou deux après la moisson (nous en sommes à ce stade), il faut panser les blessures d’un sol surexploité, un peu comme une femme après son xème accouchement en x ans. Comment ? Mais grâce à un nouvel épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique.

Je vous fais parvenir ce témoignage cloîtré chez moi depuis une semaine, sachant que la moindre fenêtre entrebaillée est synonyme de maux de gorge/ étouffements/ puanteur généralisée dans la maison.

On se console en pensant à Gaza (encore 111 morts hier).