Archives mensuelles : janvier 2009

Lucy in the mouscaille etc…

“Sa capacité crânienne n’est que de 450 cm3 mais tout à fait en rapport avec la taille d’Afarensis, dit aussi le “Nain Jaune”, soit 1.06m sans les talonnettes”

De qui s’agit-il?

De la petite LUCY bien évidemment ! Et non pas de la “petite Suzie” comme, dans mon ignorance crasse de l’arbre généalogique dont nous descendons chaque jour un peu plus bas, je l’écrivais dans le précédent pdj.
Ce qui m’amène a me poser la double question suivante: mes amis les goinfres sont-ils aussi incultes que mézigues pour ne point avoir relevé l’impardonnable bévue ( chacun sait que les filles ont horreur qu’on confonde leurs prénoms ) ou bien, par une grandeur d’âme qui les honore, ne tiennent-ils pas à souligner les graves lacunes dont ma prose insignifiante est trop souvent émaillée?
Je préfère ne pas me risquer à répondre et passer vite fait à l’évocation d’un autre putain d’australopithèque et non des moindres puisqu’il s’agit du fabuleux Phil Kurt, “la voix d’or des 80’s”, qui a eu la gentillesse de laisser, pas plus tard qu’hier un message dans la boîte.
Je peux vous dire que cela m’a fait rudement chaud au coeur. Salut Kurt ! Le mot de passe est toujours “Tranches de rillettes et pieds de cochon”!
Dans le registre “good news”, l’ australopithèque Alain Pype ne s’en sort pas mal non plus. Une sombre histoire d’Opéra Jazz qui semble sur le point d’aboutir. Le jazz me fait caguer mais pas Alain Pype, cruel dilemne!
Un dernier australo et on ferme: DJMat se remet au piano. Toute ma sympathie va à son épouse et à ses voisins.

Dieu avec nous

Salut les goinfres!

Cèlzéceux qui ont la bonne idée de venir ici de temps en temps casser une petite graine l’auront compris depuis belle burette: je suis totalement imperméable à tout dogme religieux. Ma vue, pourtant chaque jour un peu plus atteinte par une presbytie précoce, se brouille à la lecture des livres sacrés, quels qu’ils soient.

Les pires maux qui aient accablé l’humanité, de la p’tit’ Suzie à nos jours, les souffrances les plus atroces, les massacres les plus abjects reposent toujours sur le même principe: “Ton Dieu pue des pieds, les fesses du Mien sentent la rose fraîchement éclose”. Même si je suis d’un naturel enjoué, voire facétieux, ce genre de postulat ne me fait point rire.
Après tout ce que j’ai appris, à l’école mais surtout par moi-même dans tous les livres ( profanes certes ) que j’ai pu trouver, sur les sacrifices incas, égyptiens, hindous, vaudous ou woupoupidous, sur les bonnes blagues de la Sainte Inquisition qui vous écartelait son mécréant comme on se chatouille sous les bras à moins de l’emmurer vivant ou – pourquoi se gêner avec un endoffé d’hérétique? – le calciner un tantinet, histoire de réchauffer l’ambiance, tout ça pour ne pas être en reste avec Papy Moïse et son bon vieux Peuple Elu qui lui avaient ouvert la sanguinolante voie aux dépends de ces fumiers de Phillistins et autres Sodomites… Après tout ce que, plus récemment, il m’a été donné de voir et d’entendre sur ces gentils kamikazes – nouvelle formule et leur coquette ceinture d’explosifs qui s’en vont semer la joie et la bonne humeur dans les transports en commun, de l’Irak au Pakistan en passant par deux ou trois capitales européennes, au nom d’autres certitudes non moins délirantes… Après tout ça ( et avant quoi d’autre encore? ) comment voulez-vous que l’idée même d’une religion ne me fasse pas gerber tout mon quatr’heures?
Pour un cuistot, ça la fout mal, d’accord!
Et pour un chanteur ce n’est pas pratique non plus, ni économique, au prix où sont les cromis!
Cela étant, entre deux nausées, j’ai essayé de vous faire un sacré cadeau – un de plus mais, vous le savez maintenant, on est comme ça sur FYR ! En l’occurrence il s’agit de trois minutes et quelques d’oxygène audiovisuel.
Si je n’avais écrit qu’une seule chanson dans ma life, j’aimerais que ce fût celle-ci. Allez savoir pourquoi ! L’ “esprit de famille” ? C’est pourtant pas mon genre ! Et cependant, un jour, il faudra que je vous parle de mon grand-père maternel Jean, Paul, Léon Bougerolles. Il n’a pas fait que m’apprendre le patin à roulettes à un âge où il ne pouvait déjà presque plus arquer.

Bref, ça s’appelle “Dieu avec nous” et c’est sur la page “kinos”. D’ailleurs j’aperçois DJMat qui me fait signe qu’il a fini de rembobiner.
Vas-y DJ, balance la sauce !

Dieu avec nous



Les autres kinos


une douleur au dos

Vendredi déjà!

Souza et padéçu vont encore crier famine! Cela dit, ils peuvent toujours patienter en réécoutant “Quand ça s’mange”. J’aime bien cette chanson. J’aime bien The Boules. Un rock n’roll band comme on n’en fait plus. Mais foin de nostalgie! Aujourd’hui c’est le jour du poisson et les prêtres nommés par Mgr Lefèvre, grand requin de bénitier devant l’ Eternel, seront bientôt désexcommuniés par Benoît-de-Cajou. C’est pas une bonne nouvelle ça? Comme quoi on peut être parano-intégriste comme une bête de l ‘Apocalypse, jusqu’à affirmer que tout non-catholique signe son passeporc pour l’enfer, où il s’en ira retrouver les redoutables interruptrices de leur grossesse, les euthanasiens sanguinaires et autres dangereux déviationnistes sexuels et, pour autant, ne pas se voir refuser, à sa mort, le droit de poser son cul diarrhéique à la droite du Seigneur.
Il ne reste plus qu’à prier pour que notre Saint-Père, si élégant dans ses escarpins roses, fasse que, un peu plus bas sur la carte, les courageux criminels de guerre de retour au pays ne soient pas gênés non plus dans leur ascension au Royaume des Cieux où leur sera, nous l’espérons tous, octroyé l’oubli de 450 méchants petits enfants courageusement massacrés sur l’autel du Bien et de la Justice.
En tous cas, là où je me sens parfaitement rassuré quant au Bien et à la Justice, c’est quand j’apprends, à l’instant même, que St Obama, Sauveur du Monde, aura finalement le droit de continuer à utiliser son bon vieux “blackberry”. Comment ne pas exaucer le voeu bien légitime d’un presbytérien aussi exemplaire, doublé d’un excellent danseur de slow.
En parlant de danseurs, un seul point noir à déplorer en ce vendredi béni: Brian Joubert ressent toujours une douleur au dos. Il pourrait peut-être essayer de se frictionner avec des glaçons?