tous azimuts

La connerie n’a pas de saison attitrée mais il faut reconnaître qu’en ce moment elle resplendit tous azimuts.
S’en venant rejoindre les stars quotidiennes du feuilleton politico-mystico-pognonno-chiatico quotidien, Brave Pute et sa bande de pingouins ont recommencé, comme tous les ans depuis qu’un branleur désoeuvré en vacances sur la Côte a décidé d’ériger son insomnie en festival et qu’une bonne équipe de crétins soit-disant journalistes ont flairé là l’occasion rêvée d’échapper deux secondes à la rubrique des chats écrasés de leurs canards merdeux, à monter et descendre et remonter et redescendre un pauvre tapis, rouge de honte d’avoir à se faire piétiner par cette interminable brochette de crâneurs autosatisfaits.
Déjà qu’ un chanteur hadopi c’est pas beau à voir se trémousser sans raison apparente en braillant des âneries in ingliche of my two – Patricia Cassetoi et les Tortillons-de-la-Mort ont pourtant fait un audimat pas possible au dernier concours de l’Eurodérision alors que Papy Djoni semble bien parti pour nous casser les couilles cette année encore avec l’approbation de la France entière, et la mienne de le voir se barrer une fois pour toutes, si seulement il pouvait embarquer son pote le nain avec lui – mais alors un Nacteur de Flims ça dépasse l’entendement!
Cela dit, attendez! C’est pas fini! D’ici pneu il va falloir se farcir les tennismen et leurs casquettes à l’envers de jeunes gens modernes. Ces gosses de riches enshortés accomplissent, tournoi après tournoi, le rare exploit de brailler comme des chanteurs hadopi tout en frimant pire qu’un André Dussoulier ou une Angeli Nage-au-lit (dont les producteurs de lait en colère ont toutes les raisons de se méfier).
A part ça aujourd’hui Jésus monte à l’échelle, on devrait avoir un beau week-end.