fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous ♫

 

La vieille chose descendit de l’avion sous le crépitement des flashes des pipelettes en érection scoopistique. La dernière otage phronçaise était libre !

Bordel, le zozotteur national pouvait pas louper une occasion pareille de faire sa pub ! Il s’approcha et, à travers son slip sanitaire de rigueur, s’efforça d’engager la conversation.

– Alors, Sophie, heureuse ? Vous savez que la Phronce et mézigue on a fait le maximum pour vous arracher aux griffes de ces méchants djihadisses. Ils vous ont pas violée au moins ?

– Si seulement ! Et pis d’abord je m’appelle Mériem, mon petit gars. Et c’est pas des djihadisses ! C’est des hommes comme toi et moi.  Comme moi, disons. En parlant de pédés, il est où mon fiston que j’aime ?

– M’man ! M’man ! Je suis là ! Il est là, ton grand garçon que tu le préfères à les autres bâtards de ta famille ingrate qu’ils ont rin fait pour te sortir des griffes des djihadisses !

– Allons, mon grand, comme je viens de dire au zozotteur national, ce sont pas des djihadisses ! Ce sont des hommes comme toi et… Heu comme moi. Et arrête de pleurnicher. Va plutôt boire un coup avec ton père pendant que je me fais un raccord. Avec ce vent, j’arrête pas de larguer ma serpillère. Heu, mon chtador…

– Ton chtador, m’man ?

– Mon nid de jabes, quoi… Mon voile si tu préfères. Un super plan que j’ai appris là-bas, dans le désert. C’est pour pas que les hommes ils s’excitent sur mes poils de tête, ces obsédés.  Tel que je le connais, après 5 ans d’abstinence, ton père est bin cap de me sauter dessus sans me demander mon avis. T’aurais pas une pince à linge sur toi ?

Les histoires de famille, le zozotteur national a déjà donné plus que sa part. Comprenant que c’est ni le lieu, ni l’heure de faire le cagou, il se retire sur la pointe des mocassins. Reste plus qu’à croiser les doigts pour que le covid-19… Elle a quel âge Soph… Mériem déjà ?

plus con que gros con ?

Pendant que les mamies face bookeuses lâchent leur copié-collé bien pensant contre les vilains chasseurs en se demandant si la côtelette d’agneau de ce soir va être tendre et s’il serait pas temps de cuisiner le foie gras de Noël, je vous livre, perplexe, cette anecdote authentique : cet aprèm j’étais à 4 pattes dans le jardin pour cause de désherbage. Ça flinguait dur dans la plaine. Histoire de me défatiguer les reins j’ai marché jusqu’à la clôture de mon domaine princier. De l’autre côté, dans le chemin cheminait, sulfateuse cassée sous le bras, un gros con de chasseur flanqué de son gros con de clebs. M’avisant (et pas « me visant », c’était déjà ça) le gros con me salue. Je le regarde fixement sans lui rendre son salut et m’en explique à cézigue  :

– Je ne salue pas les assassins. Et prévenez vos potes fous furieux que si jamais j’en vois un s’adonner à ses dégueulasseries morbides à moins de 150 mètres de ma maison, j’appelle les flics.

Réponse du gros con de chasseur :

– Pff ! Vous pourriez au moins dire bonjour.

D’où ma perplexité.

Un gros con de chasseur peut-il être plus con que gros con ?

Jo l’Emplumé et les agriculteurs beaucerons

Je me souviens plus de ce que je vous avais dit à propos des agriculteurs beaucerons. Quelque chose qui rimait + ou –. Ah oui : «  bête et con comme un agriculteur beauceron ». Bon ben les événements de  ce mois de sept 2020 nous recommandent de  rien changer à notre hypothèse de départ.

Le soir à l’apéro on voudrait profiter des derniers jours de sécheresse  beau temps pour ouvrir la fenêtre comme ils recommandent à la télé, avant de renfiler notre slip sur notre museau de dépisté potentiel le lendemain dans le RER. On voudrait survivre, quoi. Compte là-dessus ! L’agriculteur beauceron est là tout autour de ta petite maison dans la prairie.

À grand renfort d’engrais putrides à l’odeur douçâtre qui te font regretter ce bon vieux fumier, voire l’immonde lisier de cochon, le voici essayant de sauver ce qui peut encore être sauvé de sa récolte de betteraves anéantie par la jaunisse de ses couilles pétries d’angoisse, l’agriculteur beauceron. Il veut aussi protéger ses précieux semis de colza, d’où les tirs de mortiers , oui messieurs-dames, qui laissent incrédule tellement le procédé est bête et con. En plus les chasseurs crient au scandale : « Ils effraient les nominés au prochain génocide, ces invertis! » Les seuls à rigoler sont les « nuisibles » visés par les tirs. On les entend d’ici, les nuits d’insomnie. Mais ça fait rien. Gaz moutarde, grosse Bertha, la guerre sainte est déclarée. Bruxelles a trahi ! Pas de quartier ! Le reste du village peut crever. Le reste du village DOIT crever. Jo l’Emplumé, un pote faisan venu boire le coup dans la baignoire des poissons rouges se bouche le nez et serre le cul . Comme si y avait pas assez  des amoureux de l’article précédent. Les deux grosses merdes de chien, là, Dumont-Poretti et l’autre assiette de charcuterie sur pattes…  À suivre…  Peut-être.

éric & willy

C’est koul de se faire des potes au ministère de la justice ( y a des fois je trouve plus les majuscules sur mon clavier, va comprendre). Encore + koul si c’est le siministre soi-même. Alors voici l’exclu fyr rien que pour vous,  les phacochères par nécessité sanitaire : éric dupond-moretti en pince pour willy (= « quéquette » en anglais) schraen. Plus sexy, à l’en croire, que son admiratrice canadienne et d’1 poids plus conforme à l’équilibre du plumard quand les corps exultent. En +, quéquette (« willy » en alsacien) est écrivain. Et quel écrivain: « Pan-pan, dans l’cul  du faisan ! Torture, c’est pour sauver la nature ». Ça méritait largement la préface de son amoureux : « J’ai pas honte de m’faire un perdreau,  de sa chair tendre je suis dingo ». Nos vœux de bonheur aux tourtereaux.

bonne 2ème vague !

Coucou les vengeurs masqués !

Je vous rassure, vous avez bien tous de belles têtes de phacochères avec vos slips sur le museau.

Prêts pour la 2ème vague ? Yes ! Surtout les Juillettistes qui se préparent à rentrer, bronzés du front et des oreilles après avoir consciencieusement contaminé des ribambelles d’autochtones économiquement consentants.

La 2ème vague ! Yes, yes ! La super excuse pour rester au pieu toute la journée avec la femme de ménage  top sexy  à poil, juste  son bâillon made in Roumanie, pendant que madame, aide-soignante à Covid City s’en va mériter ses 180 € d’augmentation et sa p’tite chanson de 20h. « Elle est des nôôôtres, elle a perfusé  comme les zau-autreuhs♫»

La 2ème vague ! Yes yes yes ! On va quand même pas laisser les Aoûtiens partir polluer nos plages et nos campagnes et nos montagnes sacrées en oubliant leur clebs sur l’autoroute  sous prétexte qu’eux aussi ont le droit d’aller contaminer les autochtones survivants contre un plein d’essence et un menu touristique ! Pas de ça Lisette ! La 2ème vague ça veut dire on reconfine tout le monde  vite fait bien fait le 31 juillet au soir et , le 1er août au matin, on demande au professeur Raoult de reviender nous faire marrer avec sa coupe Michel Polnareff 1965 et sa blouse de marchand de fromage. Il sera accompagné au comptage de cadavres par le professeur Monsalo, sa calvitie Louis de Funès et ses grosses joues rougeaudes de menteur assermenté.

Sinon,  la 2ème vague n’a pas que des inconvénients, notez. C’est quand même  la garantie pour les plus de 65 ans dégoûtés de la vie de niquer la canicule. C’est la certitude de faire plonger la courbe du chômage (un bon chômeur est un chômeur mort). C’est la promesse de discours géniaux des Mamelles de Sacron jusqu’à 1h du mat’ même le dimanche. De merveilleux battles Kaaris/Booba retransmis du fond de la cuvette de leurs chiottes octogonales comme s’il en pleuvrait (ou pleuverait, je sai pu).  De redifs de « poubelle la vie» jusqu’à  démission du dernier éboueur. La 2ème vague c’est comme qui dirait l’espoir d’un monde d’avant le monde d’après le monde d’après le monde d’avant  (ou l’inverse, ça marche aussi). Plus les amendes forfaitaires aux bédoistes des rues et la surveillance renforcée pour cause d’incendie des cathédrales patrimoniales et les cèlzéceux qu’i’z’ont pas capté que le mois d’août c’était à la maison entre Netflix et YouPorn et pas ailleurs, ici à fyr on leur souhaite bonne chance, bonnes vacances et bonne 2ème vague .