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Labos bobo

Vous voyez les Juchréman(e)s, (attention phrase longue !) le délire judaïque de l’Entité Créatrice Invisible, Incolore et Inodore qui somme Ses créatures de partager Ses obsessions sado masos, mâtiné d’un solide enfumage socio-économique, repris au vol par une bande de croisé(e)s dépressifs(ves), tout aussi soucieux(ses) de s’en mettre plein les fouilles sur le dos de plus naïfs(ves) qu’eux/elles, lu et approuvé par une troisième équipe d’allumés de la domination tous azimuts des « vrais croyants » sur les « mécréants » que si y a moyen de  faire de la thune au passage c’est pas de refus, puisque 2635 ans plus tard, ça fait encore twister dans les chaumières des enfants de la patrie, no problemo Y vamos a la playa ! Je dis ce que je pense de l’arnaque du peuple élu à 1 voix sur 1 votant dans Homo juchrémanensis ( EpubKindle)— Homo juchremanensis ( KindleEpub) pour les anglophones—mais elle m’empêche pas de dormir.

C’est rapport aux animaux que je vire rapide plus qu’insomniaque. Si le bipède à poil ras n’a rien compris à son biotope et encore moins à son rôle au sein de celui-ci — traduit dans sa pensée rudimentaire : s’il n’a toujours pas grillé (et c’est pas près d’arriver, vu comment il s’y prend)  « qui il est, d’où il vient et où il va », au moins QU’IL S’ABSTIENNE DE MÊLER LES AUTRES ESPÈCES À SES PROBLÈMES EXISTENTIELS !!!

Je vous jure qu’avant hier j’ai pleuré de désespoir et de honte devant ma télé, à entendre la meuf à teinture capillaire noire corbeau pas spécialement méchante des imphos régionales envoyer un « sujet » sur « l’unique survivant » (sic) d’un labo de merde qui, comme les centaines de milliers d’autres labos de merde d’une pseudo « science » préhistorique post moderne qui pue des pieds, persiste à tester ses trouvailles (pour la plupart inutiles, voire dangereuses) sur les animaux …en répétant que les résultats de ses immondes tripatouillages ne sont pas transposables en l’état aux bipèdes à poil ras ! La brune d’opérette voyait pas le problème, on aurait dit. Elle arborait même le sourire vendeur réglementaire. J’ai zappé avant de vomir mon apéro au moment où apparaissait sur l’écran le visage anéanti par une douloureuse incompréhension d’un malheureux singe-cobaye, mille fois plus « humain » que mamie corbeau, sur le point de recevoir sa cacahuète d’honneur pour services rendus aux Progrès de la Médecine.

Pardon de m’immiscer aussi sournoisement mais dans Mars 2221, roman, entre autres combats, j’essaie de faire passer un message d’égalité entre les espèces, voire de supériorité écrasante de toutes les espèces sur la nôtre, au moins en termes de respect du vivant. À vous, madame la Croupière Générale de la Spirale W1745 et ses clusters satellites. ↓

– *Et vous, jeune fille, qui êtes-vous ? Et que faites-vous à traîner dans une mine interdite au public ?*

Anthéa déteste qu’on l’appelle « jeune fille ».

– Parce que c’est chez vous peut-être ? Pour commencer j’aime bien voir les gens à qui je parle.

– * En ce cas il vous suffit de vous retourner.*

–  Désolée je ne vois rien.

– *Regardez mieux. Par terre, au pied du rail.*

– Une… Une tortue !!! Lapin, il y a une tortue là ! Mate comme elle est cute !

– *Bon alors on va se mettre d’accord tout de suite ! Je suis tout sauf « cute »…*

– Et moi tout sauf une « jeune fille ». Mon nom c’est Anthéa.

– *Grand bien vous fasse. Oubliez le mien. Dans l’hypothèse – à vérifier – selon laquelle vous appartiendriez, vous et votre ami, à l’espèce dite « humaine », vos capacités mentales ne sont pas à même de le concevoir, ni votre système audio phonatoire de le prononcer. Quant à mon apparence physique, je me trouve en butte à une difficulté du même ordre. Mon choix de m’offrir à votre regard sous la forme d’une tortue relève d’une tentative – désespérée, j’en conviens – de contourner la navrante pauvreté de votre référentiel esprit / matière. Maintenant parlons de vous. D’où sortez-vous ?*

– D’après vous ? Vous venez de nous diagnostiquer « humains ». » Je clopin-clopine jusqu’au monorail et valide, au pied de celui-ci, la présence d’une tortue. Une tortue dite «d’Hermann ». De celles qui se baladaient dans les jardins de mon enfance. Elles avaient disparu au cours des siècles, victimes collatérales de l’urbanisation galopante. Une poignée de miraculées tentaient de survivre à la gazonnification obsessionnelle des résidents secondaires dans ce qui restait de cambrousse, entre trialistes pétaradants et fils-à-papa ramollos du bulbe sur leurs quads putrides.

– * Vous confirmez donc qu’il ne s’agit pas d’un dérapage de mon vecteur factoriel ? Sachez qu’une ou deux fois l’éon, il lui arrive de déplacer fortuitement une virgule par ci ou, plus gênant, de zapper une composante spatiostatique par là. Vous nous arrivez bel et bien de Terra ? « Terra- la-Honte » ?…*

[….]

On poireaute encore plus longtemps que tout à l’heure avant de revoir le minois reptilien.

– *Pardonnez ma lenteur à revenir vers vous, j’avais besoin de l’aval de ma hiérarchie pour répondre à Lapin. Mais asseyez-vous, cela risque d’être long.*

– Hem, en fait « lapin » c’est un surn…

– *Tout d’abord soyez persuadés que si n’entraient en jeu des intérêts essentiels à l’équilibre de l’Univers , le Conseil des Pierrots ne verrait aucun inconvénient à ce qu’une entreprise quelle qu’elle soit s’en aille perdre son temps et l’énergie de ses salariés à extraire un minerai omniprésent dans tous les sous-sols d’origine magmatique et – qui plus est – donnant un fer de piètre qualité puisque composé à 55% de soufre. Oui mais voilà…*

Anthéa et moi évitons de justesse une collision de têtes en voulant nous pencher pour mieux entendre. C’est nigaud puisque, vous l’aurez compris, la tortue s’adresse à nous par la pensée. (d’où les astérisques, j’ai pas trouvé mieux, bonne chance aux réalisateurs de l’audiobook !)

– * …Niché à une petite cinquantaine de kilomètres au cœur d’une planète que les Terreux ont baptisée du nom d’un de ces super héros qui surpeuplent leurs mythologies puériles… Mars, la planète « rouge de colère » !!! Quelle imagination, Grand Pierrot !…* Balancement accablé de la petite tronche serpentine. On dirait un de ces chiens pendulaires pour plage arrière de bagnole qui hochent la tête avec les mouvements de la route… « *… Se trouve un des ludomaines les plus prisés des Mille Galaxies.* » La tortue prend en compte nos bouches bées et nos yeux comme des œufs au plat. « * …Eh oui, il va falloir vous y faire : ‘Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie’. Hamlet ! Shakespeare ! Un peu cucul la praline mais tout de même moins affligeant que les ‘Onfray-de-la-princesse’, ‘Beigbeder-à-coudre’, ‘Où-est-le-bec’ et autres  ‘BHL-de-poulet’ dont les pâtés malodorants sonnèrent, sur Terra-la-Honte il y a deux siècles, le glas de l’écriture signifiante. L’aube poisseuse d’un âge de régression intellectuelle qui, aujourd’hui, conduit les quelques semblants d’écrivaillons terreux survivants à l’oblitération pure et simple leur alphabet ! *

– Quand je te dis que tu as tes chances, lapin ! Nan, je plaisante !

 

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Sans aucun doute

Qu’est-ce que vous croyez, les Juchréman(e)s ? Je suis comme vous, vous savez ! Il m’arrive de douter de moi, et plus souvent qu’à mon tour ! Ce que je fais dans ces cas-là ? Eh ben je fais comme vous. Je tape sur ma femme, mes gosses ou, comme j’ai ni l’un ni l’autre, sur mes chats, ou alors je tire sur celui des voisins… Nan c’est même pas vrai. Je ne doute JAMAIS de moi. Sinon comment je pourrais écrire des trucs comme (extrait de Mars 2221, roman*) ↓

– Votre commanditaire de beau-père, qu’est-ce qu’il va penser de tout ça ?

– Bah si je vous efface tous les deux, il saura jamais que son invention fonctionne à merveille. Il saura jamais qu’hier soir sur mon téléphone, à 11h01 précises, j’ai reçu 5/5 le barrissement en provenance de votre cerveau.

– Parce que lui, il l’a pas reçu ?

– Trop loin. Le quantasonar a une portée de quelques kilomètres seulement. C’est sa faiblesse. La raison pour laquelle il m’a persuadé de me raser. Je devais me rendre méconnaissable à vos yeux et vous suivre comme votre ombre jusque sur cette planète hostile. Subir les affres du mal de l’espace… Sans mentionner les vexations inhérentes au statut de déraciné…

Merde, revoilà Jean d’O. La fin est proche.

– …À la nouvelle que vous vous étiez enfui de la Résidence, le démon me fit quérir urgemment. Cette fois ce n’était plus une enveloppe qu’il me faisait miroiter mais bien la moitié des bénéfices, incalculables clamait-il, que sa puce miracle allait tôt ou tard nous rapporter. Il croyait dur comme fer aux affirmations d’un certain « professeur Marcel » selon lesquelles la moindre commotion cérébrale était à même de vous rendre vos super pouvoirs …Grâce à son quantasonar nous serions là pour en profiter…

– Tant qu’il y était, il vous aurait pas suggéré de précipiter l’événement ? Une commotion cérébrale, c’est pas très compliqué à organiser…

– L’odieux personnage n’avait pas à se donner cette peine. Il savait trop bien que je ne pourrais résister longtemps au désir de serrer Castor et Romulus contre moi…

– Castor et Romulus ?

– Les angelots gémellaires que ma douce Moushkra m’a donnés. Incapables de choisir entre « Castor et Pollux » et « Romulus et Rémus », nous avons en quelque sorte coupé la poire en deux… Un démon, vous dis-je ! Un démon ! La façon dont il a toujours joué sur ma tragique infirmité ! Cette peur de manquer héritée de papa ! C’est elle – mon psy en est convaincu – qui sous-tend mon besoin maladif d’acquisitions matérielles. En Lacanien pur et dur, il appelle cela le syndrome de l’écureuil constipé. Couplé à un orgueil maladif qui me pousse à toujours « péter plus haut que j’ai le trou-de-balle », selon l’expression populaire… Tenez quand j’étais enfant, un oncle, drogué notoire, m’avait, sur le mode de la plaisanterie, fait accroire que lorsque sa vie de débauché l’aurait contraint à la mendicité, il reviendrait rôder autour de la luxueuse maison qu’entretemps— il ne pouvait en être autrement— ma fulgurante ascension sociale m’aurait permis d’acquérir dans le quartier le plus huppé du dôme le plus luxueux de Terra… Aujourd’hui encore, la vision irrationnelle de ce mendiant en guenilles révélant notre lien de parenté aux voisins m’occasionne d’épouvantables cauchemars…

Pendant que Kuduort nous bassine avec ses mémoires de désespoir, il appuie pas sur la gâchette. L’encourager à jacter !

– Donc, hier soir, à 11h01, le quantasonar vous transmet le « cri du blé » en direct live depuis ma teutê. Vous contactez aussitôt d’Avila qui vous rapporte ma conversation en cours avec monsieur Calmann-Lévy…

Il branle le chef. « …Conversation qui, me précise-t-elle, porte sur la mine désaffectée. Nul besoin d’être grand clerc pour hypothétiser le rapport de cause à effet sous-tendant la quasi simultanéité des deux occurrences…

Retour en force du prostatisme lexical ! Aie aie aie ! La rafale de multi syllabiques en présage une autre, nettement moins proustienne… Le canon du plasmok se lève lentement, orienté vers mon front dégoulinant de sueur. Je regarde Anthéa. Elle me regarde. Elle a jamais été aussi belle.

 

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Déjà vendredi !

Déjà vendredi ! Plus qu’un jour ouvrable à faire semblant de bosser, même pas pour ces bouffons d’ airtétistes qui peuvent déjà passer au grand vide culturel d’un weekend écartelé entre paris sportifs et séries Nextflip. Sinon fyr.com vous suggère un peu de lecture, c’est bon pour vos neurones, les Juchréman(e)s 🙂

Hippocampe Twist

Un patient cent-quarantenaire livré aux tâtonnements d’une brochette de psys d’un réalisme confondant. Les années 60 en données sévèrement corrigées. Documenté aux petits oignons, pêchu, drôle, résolument iconoclaste, émouvant à l’occasion, Hippocampe Twist est un check appuyé aux décrocheurs impénitents, aux pourfendeurs de l’éducativement correct.

Les moins gâteux de nos boomers devraient s’y retrouver également.

EpubKindle

 

Mars 2221, roman

« … Le croiriez-vous, lapin ici présent est son propre clone ! Pas son frère jumeau décalé dans le temps comme moi je suis la copie conforme d’une créature originale arrachée trop tôt à l’affection des siens… Nan, lapin, ils ont poussé le bouchon jusqu’à lui réinjecter les données contenues dans son cerveau d’origine ! Lapin, il a 269 ans dans sa tête ! »

Les pérégrinations ébouriffantes de deux marginaux du temps et de l’espace, une occasion pour Franck Richard de revisiter son passé et, avec l’humour acide qui le caractérise, refaire le portrait d’une espèce à laquelle il n’est pas fier d’appartenir…

Epub / Kindle

 

Éclatez vous bien sur ces 2 petites merveilles, introuvables en format cellulose dans nos librairies « indépendantes » (rires), et pour cause !

Évidences (3)

 

heu… Je résume :  si Dieu existe, c’est nous, à titre individuel.

S’il n’existe pas, surtout s’il n’existe pas, c’est nous aussi.

Maintenant, postulons que,

tel le chat de Schrödinger (avant d’ouvrir la boîte de croquettes),

Dieu évolue dans une superposition de deux états équiprobables :

existant et non-existant,

alors nous sommes en mesure de comprendre la fin de « Mars 2221, roman ».

 

Sinon c’est pas grave. Même sans en comprendre la fin, les amateur(e)s de littérature soignée, intelligente et inventive s’accordent à recommander « Mars 2221, roman » à toute personne soignée, intelligente et réceptive, existante ou non-existante et à ses descendant(e)s ou non-descendant(e)s aux siècles des siècles (quelque soit le sens du temps).

Epub, PDF, MobiPocket, Kindle

Hippocampe Twist/ Mars 2221, roman

Ça va les Juchréman(e)s ? Pas trop déprimé(e)s par les exploits du jour de vos élus démocratiques, n’est-ce pas sénateur Duplomb dans l’aile ? Bon aujourd’hui, j’en profite que vous vous crémez le cul avant d’aller pisser dans l’océan et, au passage, pour le bien des générations (no) futures, vous faire dévorer ce qui vous reste d’ovaires et de testicules par les algues carnivores, pour vous rappeler qu’il y a peu, F.Y. Richard n’a pas hésité une seconde à signer Franck Richard deux romans passés entièrement sous les radars de nos librêres… nos librêres comment ? Mais oui ! Nos librêres in-dé-pen-dants (rires)

Il s’agit de :

1/ Hippocampe Twist

« Un patient cent-quarantenaire livré aux tâtonnements d’une brochette de psys d’un réalisme confondant. Les années 60 en données (sévèrement) corrigées. Documenté aux petits oignons, pêchu, drôle, résolument iconoclaste, émouvant à l’occasion, Hippocampe Twist est un check appuyé aux décrocheurs impénitents, aux « pourfendeurs de l’éducativement correct ».

Les moins gâteux de nos boomers devraient s’y retrouver également. »

Kindle

epub

et de sa suite, si on peut dire :

2/ Mars 2221, roman

 » «… Le croiriez-vous, lapin ici présent est son propre clone ! Pas son frère jumeau décalé dans le temps comme moi je suis la copie conforme d’une créature originale arrachée trop tôt à l’affection des siens… Nan, lapin, ils ont poussé le bouchon jusqu’à lui réinjecter les données contenues dans son cerveau d’origine ! Lapin, il a 269 ans dans sa tête ! »

Les pérégrinations ébouriffantes de deux marginaux du temps et de l’espace, une occasion pour Franck Richard de revisiter son passé et, avec l’humour acide qui le caractérise, refaire le portrait d’une espèce à laquelle il n’est pas spécialement fier d’appartenir… »

Kindle

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Allez, éclatez vous bien tout ce merveilleux été démocratique sur vos kindle, liseuses, tablettes… ou vos pc… ou vos Android, Windows Phone, BlackBerry OS, iPhone et tous les supports préhistoriques modernes que nous permettent les métaux rares dérobés aux populations primitives. « Qu’importe le flacon, con ! » comme on bégaie au sud de la Loire. Bisous.