
Vous savez les Juchréman(e)s, à part « presque pop star » (franchement il s’en est fallu de peu 😉 ), sur mon CV y a aussi marqué « prof ». Prof d’anglais, prof de piano, prof de guitare, prof de solfège … Bref, pour vous dire que la patience, c’est mon péché mignon. Alors aïe donc ! J’ m’en vas vous répéter une fois encore ce que je disais à Jeanette, du Club Médiapart ( « la rédaction n’est pas responsable » haha !) y a pas trois jours : mon bouquin «Homo juchrémanensis », en anglais « Homo juchremanensis »*, n’est PAS une attaque en règle supplémentaire contre les innombrables superstitions ayant, depuis que le monde est immonde, chanté (faux) les exploits de déités omniscientes, omnipotentes, barbues ou non… N’est PAS une chevauchée vengeresse de plus contre les croyances, mythologies, scientologies, hypocondries (heu non ça c’est encore autre chose, pas vrai DJ?) et autres catastrophes humanitaires ayant ravagé les récoltes, brûlé les chaumières, violé les femmes, empalé les hommes, égorgé les enfants des populations tantôt hérétiques, tantôt mécréantes qui leur tombaient sous le lance-pierre, l’épée ou le cimeterre.
Nan ! Ce petit « essai » d’une centaine de pages (saupoudré de « fictions illustratives » pleines de bon sens et d’humour, j’insiste là-dessus, mes chevilles dussent-elles en souffrir) est une mise en abîme, comme disent les intellos, des injonctions REPRODUITES À LA VIRGULE PRÈS, que le soi-disant « dieu » des Juifs, customisé par les Chrétiens, puis les Musulmans, aurait soi-disant chargé de soi-disant prophètes, de nous transmettre à travers le temps et l’espace.
Des injonctions, ET C’EST LÀ LE PROPOS DU BOUQUIN , qui, suivies à la lettre, NOUS ONT CONDUITS, nous autres naïfs bipèdes à poil ras, EXACTEMENT OÙ ELLES NE POUVAIENT QUE NOUS CONDUIRE : à la « dette souveraine », aux violences contre les femmes et autres infanticides (suicides y compris), à la dictature de l’argent, au génocide palestinien et à plein d’autres horreurs que « vous avez des yeux pour voir et des oreilles pour entendre » chaque matin dans vos média (sans s, pluriel de « médium »), infantilisants au possible (non par choix individuel, encore faudrait-il que les notions de « choix » ou d’ « individu » eussent encore un sens pour ces zombies dyslexiques, pardon : « fissent encore sens » mais par devoir alimentaire).
Conclusion : avant d’en travestir le sens selon le principe on ne peut plus juchréman qu’on ne comprend que ce que l’on a décidé de comprendre, lisez HJ pour de bon et, l’ayant lu et COMPRIS, commencez à envisager (avec l’ auteur) que le moyen le plus sûr d’ ATTEINDRE ENFIN AU STADE « HUMAIN » (terme dont les pathétiques créatures préhistoriques post modernes que nous sommes ne craignons pas, hélas, de revêtir bien trop précocement une animalité agressive jamais dépassée depuis l’obscurité humide des cavernes) puisse être D’ABANDONNER LE LOGICIEL JUCHRÉMAN DARE-DARE, VITE FAIT, BIEN FAIT ET DE TOUTE URGENCE ! Puisque nous aimons tant les musées, le Louvre surtout 🙂 et que c’est bientôt Noël, refourguons leur la collection complète des cahiers des charges des « religions du Livre », xénophobes, mesquins, pornographiques, injustes et mortifères. Respirons un grand coup et parlons enfin JOIE DE VIVRE, SOLIDARITÉ ENTRE MORTELS, GRATUITÉ DES RÉPONSES AUX BESOINS FONDAMENTAUX, RESPECT DU VIVANT, loin de la hiérarchie des espèces, des protéines animales indispensables et toutes ces conneries…
L’aikido propose d’utiliser le Ki de l’adversaire « contre » lui. Et si nous retournions contre l’entité mystico-financiariste juchrémane la précision machiavélique avec laquelle elle nous envoie dans le mur en faisant exactement le contraire de ce qu’elle nous enjoint de faire ? 2700 ans de contre évolution de l’espèce auraient au moins servi à quelque chose…
* Homo juchrémanensis ( Epub/ Kindle)…ou son édition en langue anglaise Homo juchremanensis ( Kindle/ Epub)
