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Je peux pas, j’ai grand froid

De g à d : L. Delamousse, N. Saint-Truc (sans sa perruque sexy), G. Boulon, M. Fauvette

 

Bon alors, les Juchréman(e)s, nous disions : 1 SDF mort de froid à Reims mercredi + 2 vendredi à Nantes. Et le même refrain : « ♫ Ouais mais c’est eux (= les aspirants morts de froid) qui veulent pas accepter qu’on les aide alors qu’est-ce qu’on peut y faire ? On est pourtant rudement bien dans un chouette gymnase municipal, sur des lits de camp tout confort avec obligation d’évacuer les lieux à 8h, non ?♫  » Et les « journalistes » (les mêmes qui persistent à antisémitiser leur mère à contresens lexical délibéré mais le rédac chef il dit que c’est bon pour les ventes alors nous on répète)

de reprendre en chœur : « ♫ Ouais, et pourtant on avait déclenché le plan grand froid ♫ ».

Celui de la ville de Paris par ex,

Celui qui dit — je vous remets ça la patronne pour les celzéceux qu’auraient loupé Un hiver juchréman  :

« Une vague de froid se caractérise par sa persistance, son intensité et son étendue géographique. À Paris, l’épisode doit durer au moins deux jours, avec des températures nettement inférieures aux normales saisonnières (« normales saisonnières » hihi, y avait longtemps !) de la région (en dessous de 0 °C en journée et inférieures ou égales à -5 °C la nuit) ». Mais c’est seulement en cas de « froid extrême » (« niveau 3: températures négatives le jour et inférieures à -10 °C la nuit. » ou, à la rigueur parce qu’on est altruistes, nous autres « chefs de cent, chefs de mille »* le cul bien au chaud dans nos ministères de chefferie en chef, en cas de « grand froid » (« niveau 2: températures négatives le jour et comprises entre -5 °C et -10 °C la nuit ») que là, vite fait, on va prévoir « différentes mesures de prévention » (?) : venir en aide aux personnes « en situation de rue » ( !) qui, n’ayant pas été suffisamment « sensibilisées aux conséquences sanitaires d’une période de froid prolongée » (!!!), continueraient à s’éclater à poil dans la neige. À ces inconscients il sera généreusement communiqué « une liste de gymnases permettant d’accueillir des personnes à la rue ( j’aimais bien « en situation de rue ») Des salles en mairie d’arrondissement peuvent également être mobilisées. »

Hier matin sur Phronce Kultur, donc, news de 8 heures, la « journaliste » ou assimilée qui profite qu’à la rédaction tout le monde est aux cabinets en train de vomir ses restes de bulots de Noël pour jouer des coudes jusqu’au micro, après quelques quelques « sons » qui pourtant voulaient dire exactement ce qu’ils disaient : « Non merci, là-dedans on est trop nombreux, c’est violences, drogue, fauche et compagnie » ou pire, un bénévole qui explique : « On essaie de les convaincre de contacter le 115 mais attendre des heures qu’on leur réponde qu’il y a plus de place et devoir recommencer le lendemain, ils se découragent vite… » …eh ben, la meuf bouclait son « sujet » en citant (d’après elle et hors contexte tant qu’à faire) un des SDF interviewés, un philosophe poète, tendance « la cigale ayant chanté tout l’été » chère à mon pote Étienne ;): « Je préfère dormir dans ma bagnole, ma liberté c’est tout ce qui me reste ».

♫ Vous voyez bien ! On peut pas forcer les gens après tout ♫… Et hop ! On passe à l’Ukraine…

C’est sûr, vous allez penser que j’ai pas une haute idée des journalistes en général. Et, en général, vous serez pas loin d’avoir raison. En général, les journalistes je les range dans la même poubelle que les « libraires  indépendants » (rires).

Sinon,  il est encore temps de vous faire vacciner contre la grippe hein ?

 

* clin d’œil aux cèlzéceux qui ont lu Homo juchrémanensis ( EpubKindle) ou Homo juchremanensis ( KindleEpub), l’édition anglaise ( bisous les Anglais !)