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quatre merdes en passant

Il s’agit d’un quatuor à cordes pour se pendre.

Quatre non-personnes dont l’aigreur pathétique de ne pas être ni avoir été n’a d’égale que l’acharnement à éradiquer publiquement et sans anesthésie les reliquats d’amour-propre de proies consentantes en mal de devenir. Devenir quoi au juste, on sait pas trop. Une nouvelle étoile, semble-t-il, à moins que mon anglais me trahisse. Un “nouvel astre doué d’un éclat propre dû aux réactions thermonucléaires dont il est le siège”.
Tout cela par la gràce infinie d’une ménagère de plus de cinquante ans aux lèvres gourmandes et au soutif mutin, ayant toute sa pauvre vie écumé avec plus ou moins de bonheur les couloirs moquettés d’innombrables maisons closes dont la raison sociale affichée se voulait être la gravure et la vente de rondelles magiques qui font du bruit dans les noreilles.
Rivalisant avec mémère de méchancetés gratuites et surtout tellement banales envers leurs malheureuses victimes, un blondinet insignifiant vaguement apte à remplir les “planchers à danser” ( si mon anglais est touijours correct ) de fervents adeptes de ses rythmes de comique troupier ( “J’ai la rate qui s’dilate, l’estomac qu’est pas droit…”, remember?) côtoie un ex- “rock-critic” ( me faisez pas rire, j’ai des gerçures! ) occultant ( oh combien! ) derrière d’indispensables pare-soleils son regard avide de lèche-bottes professionnel.

Et c’est hargneux tout ce petit monde ! Que c’est hargneux! Agressif ! Autosatisfait ! Minuscule ! Ringard ! Sans la moindre valeur ! Et je n’ai pas encore mentionné le doyen de cet aréopage de tortionnaires minables. Allez Dédé, sors des chiottes, sombre crétin, fantoche, blaireau à triste figure! Sors des chiottes où tu passes ta vie à te gaver en douce de kébabs avariés et autres sushis de contrebande! Sors de nulle part, ta véritable demeure, pour nous ravir de tes traits d’humour à la finesse sans pareille ( “…Votre interprétation sent trop le savon et pas assez la foufoune!” )….

Et vous, apprentis oiseaux, si m’en croyez, sautez vite de cette cage puante ! Allez donc picorer ailleurs les graines douces amères de la célébrité !
Ou mieux : changez de nourriture!