chef, oui chef

Cette fois ils étaient onze. Onze vendeurs de savonnettes essayant de refiler leur camelote au bon peuple, par télé interposée. Un genre de pub gratos pour un produit frelaté. Un produit emprunté par Dieu en personne, suite à sa fameuse semaine de boulot et juste avant de prendre ses congés éternels,  à nos amies les bêtes,  : le pouvoir des uns sur les autres. Lire ici, à ce propos : Moïse plaide coupable 

On vous y rappellera, à toutes fins utiles, qu’il existe  “703 entrées bibliques, tous testaments confondus, pour « chef », dont :
Exode 18:25
« Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. »

C’est trop bon d’être chef. Chef d’entreprise, de chantier, de famille, de projet, de produit, de service, de rang, de partie, de bande, de brigade, de bataillon, de cabinet, de cabine, de clinique, de département, de division, de file, de gare, de gang, de guerre, de groupe, d’inculpation (ha ha), de meute, de mission, d’orchestre, de quart, de quai, de rayon, de secteur, de travaux, de vente, de wagon, de zone, d’état , de n’importe quoi mais CHEF, bordel ! C’est INDISPENSABLE. Sans chefs on est perdus, nous autres, les bêlants. Sans un Panurge pour nous guider, comment sauter par-dessus bord et nous noyer bien comme il faut ?

Alors allez-y, frères Juchrémans ! Glorifiez vos prophètes de chiottes et leur dieu paranoïaque. Votez !

Sinon, pour passer de l’état animal à l’état humain, y a une solution…