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Le Biscornu, Pauvre Chevalier du Christ et du Temple de Salomon

Chassez la culture juchrémane, elle revient au galop. Au galop des « Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon » chargeant les hordes islamo gauchistes de Saladin. « Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon »,  c’était le nom que se donnaient les « Templiers » ou « moines soldats » auxquels le Ministre en Chef Lecornu bis ( Le Biscornu ?) se compare volontiers.

À ceci près que les Templiers n’étaient pas plus « moines » que lui. D’accord, au quotidien, ils se la jouaient Cisterciens dans le texte—abstinence tous azimuts, frugalité etc…— et on veut bien croire que le dernier Sous-Chef de la Phronce en date ne passe pas ses nuits à se shooter dans les toilettes de Matignon ni ne coure la gueuse à scooter dans les ruelles obscures. Et quand cela serait ? À fyr.com on en aurait rien à battre.

« Soldat », par contre, c’est déjà moins rigolo… Et encore plus crédible, hélas. Il faut pas mal de violence en soi et surtout de discipline, aussi aveugle que possible, pour faire le boulot de Sous-Chef de la Phronce. En général, et en un temps où le roi s’appelle Morveux 75 en particulier.

Bon mais, entre « comment on se voit » et « comment on est vraiment », y a souvent des kilomètres.

La preuve en est qu’à l’instar des Templiers, le moine soldat Biscornu en oublie complètement le troisième volet de son statut, et non le moindre : tripatouilleur financier. Pour rappel, si les « Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon » avaient fini pétés de thunes (même qu’ils en étaient morts et ça bien sûr on le souhaite pas au Biscornu) c’est qu’ils avaient mis au point une petite combine fort sympathique, en plus de la pratique assidue du prêt à intérêt à laquelle ils se livraient dès que le pape (qui ne devait pas avoir lu la Bible*) avait le dos tourné.

On vous explique: sachant que les braves pèlerins qui s’en allaient passer l’été à Jérusalem n’osaient pas trimballer trop de cash sur eux à cause de possibles mauvaises rencontres mais qu’arrivés en Terre Sainte il leur faudrait quand même de quoi régler le camping, voire se payer un petit resto les soirs où la pêche à pied n’aurait pas porté ses fruits de mer, les Templiers (de rire) leur proposaient un deal. Avant de partir, les pèlerins déposaient l’argent de leurs vacances à la caserne de moines soldats la plus proche de leur domicile. On leur signait un reçu grâce auquel, une fois à Jérusalem, ils se voyaient récupérer en cash la somme enregistrée (après déduction des frais de dossier) par les moines soldats de là-bas et vamos à la playa ! Quid des pèlerins qui n’atteignaient jamais leur destination de vacances ? Bah, au paradis ils avaient moins besoin de leurs économies que les pauvres chevaliers du Christ dans cette Vallée des Larmes ! C’est que ça coûte cher à entretenir un canasson, demandez à l’ex Sous-Chef de la Phronce Bayrou !

Alors alors, pèlerin(e)s juchréman(e)s de l’automne 2025 ? Que pensez-vous de votre moine soldat Ministre en Chef 2.0 ? Vous croyez qu’il va finir par la trouver, la petite combine fort sympathique qui vous fera un jour vous exclamer : « Ah oui vraiment, il avait raison, Morveux 75, notre Roi de la Phronce et Prédant de la Raie vénéré, de miser sur le moine soldat Biscornu ! » ?

 

* faisant fi de la volonté de l’Éternel (lire Homo juchrémanensis =  Epub / Kindle ou son édition anglaise = Homo juchremanensis  Kindle  /  Epub), la papauté du moment avait jeté  l’anathème sur le taux d’intérêt.