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Parabole maison de saison

« …De ce jour on vit l’âne et l’ex ex-marcheur cheminer de concert. Les « autres », constatant que leur « Leader » (c’est ainsi qu’ils appelaient maintenant celui qui savait où on allait) une fois redescendu de son âne ne pouvait plus leur chier (XIIIe siècle. Du latin cacare) dessus, à moins de sauter sans arrêt comme un marsupial, commençaient à se livrer à des associations d’idées impliquant des rapports de causalité para cavernicoles desquels il pourrait ressortir, factuellement, en tout état de cause et sans insulter l’avenir que c’est celui qui monte l’âne qui est le Leader mais que si le Leader marche à côté de l’âne, même à quatre pattes pour ramasser la nourriture de l’animal et prendre un éventuel coup de queue en se relevant, il est quand même le Leader, sinon ça dégoûterait tout le monde de vouloir être Leader et la Civilisation courrait à sa perte et belle soirée à v…. scriiiitch… craaack… »

Comprenne qui aura lu Homo juchrémanensis ( EpubKindle)…ou son édition en langue anglaise Homo juchremanensis ( KindleEpub)

Un hiver juchréman

Hé, les Juchréman(e)s, quand ça caille dur l’hiver, à qui vous pensez ?

1/ Évidemment aux milliers de personnes sans feu ni lieu, engendrées par le « chacun pour soi et Dieu pour les plus forts » du Torbico: un bon croyant est un animal carnivore qui doit dominer son semblable par tous les moyens que le divin Créateur du Prêt à Intérêt a mis à sa disposition (précisions, textes sacrés à l’appui dans Homo juchrémanensis2).

2/ Aux « chefs » 3 des bons croyants qui, pour justifier leur inutilité de fonction, trouvent le culot abrahamique de nous pondre des niaiseries « officielles » du genre4 :

« Une vague de froid se caractérise par sa persistance, son intensité et son étendue géographique. À Paris, l’épisode doit durer au moins deux jours, avec des températures nettement inférieures aux normales saisonnières de la région (en dessous de 0 °C en journée et inférieures ou égales à -5 °C la nuit) ». Mais c’est seulement en cas de « froid extrême » (« niveau 3: températures négatives le jour et inférieures à -10 °C la nuit. » ou, à la rigueur parce qu’on est altruistes, nous autres « chefs de cent, chefs de mille »5 le cul bien au chaud dans nos ministères de chefferie en chef, en cas de « grand froid » (« niveau 2: températures négatives le jour et comprises entre -5 °C et -10 °C la nuit ») que là, vite fait, on va prévoir « différentes mesures de prévention » (?) : venir en aide aux personnes « en situation de rue » (!) qui, n’ayant pas été suffisamment « sensibilisées aux conséquences sanitaires d’une période de froid prolongée » (!!!), continueraient à s’éclater à poil dans la neige. À ces inconscients il sera généreusement communiqué « une liste de gymnases permettant d’accueillir des personnes à la rue. Des salles en mairie d’arrondissement peuvent (potentiellement ?) également être mobilisées. »

Des gymnases ! Des « salles en mairie » ! Et des tentes pour les chochottes qui veulent pas se déshabiller devant tout le monde… Et des places prioritaires sur les grilles de métro pour les oubliés du 115 qui ont trouvé ni tentes ni cartons d’emballage à leur taille… Non mais vous vous rendez compte où on est rendu, au terme de 2635 ans d’algorithme juchréman dont 236 ans d’Égalité-Fraternité républicaine ? Vous « décryptez » (emprunt Phronce Info) comme moi le verbiage pathétique des « pouvoirs publics » et leurs « UESA » sorties de nulle part, chefs-d’oeuvre d’hypocrisie merdeuse :

« l’Unité d’assistance aux sans-abri (UASA) intensifie (!), aux côtés des autres maraudes institutionnelles et associatives,( ah ok !) sa vigilance  pour venir en aide (!) aux personnes en ‘situation de rue’ (ils aiment bien « en situation de rue »). Elle met à disposition du Samu social des véhicules municipaux (= bagnoles de flics municipaux conduites par des flics municipaux désignés volontaires) pour renforcer les rondes et l’accompagnement des personnes exposées (lire: « en danger de mort ») vers les centres d’hébergement (débordés) ».

Tout ça sur un air de « si c’est pas malheureux de voir des enfants coucher dehors dans le froid  mais qu’est-ce qu’on y peut ?♫ C’est leurs parents qu’on devrait mettre en prison ! Et surtout les renvoyer chez eux passque la plupart ils sont même pas Phroncés ♫ Vivement que Jeanne d’Ar… heu Marine je veux dire, elle prenne les choses en main ! Non moi ça me coupe l’envie de foie gras de voir toute cette misère…♫ »

Ce qui nous amène à…

3/ Saint Jon-Jecques Golmène, « personnalité préférée des Phroncés », cet enfoiré (c’est lui qui le dit) qui te balance sans rire un « Pas de paix sans gardien, ni liberté sans soldat » bien imbibé de trouille bourgeoise, de désir de dictature rentré, d’encouragement à financer l’armement, au détriment forcément (« mécaniquement », merci Radio-Phronce) des besoins primordiaux de bipèdes qui continuent pourtant à faire tourner son juteux fond de commerce pseudo artistique, vaguement philanthropique. Un certain Coluche aurait gerbé en oyant pareilles sornettes.

Parce que tu vois, Jon-Jecques, quand on regarde les choses par l’autre bout de la lorgnette, le bon, celui des bipèdes enfants ou adultes qui vont y passer cet hiver, à Paris, en Ukraine, en Palestine ou ailleurs, ce qu’on a envie de dire, c’est quelque chose comme : « Pas de gardien sans camp d’internement ni soldat sans victimes civiles ». Voilà ce qu’on a envie de dire, Jon-Jecques. Faut réfléchir de temps en temps, Jon-Jecques et, au lieu de baver tes dictons réacs, te mettre à militer sérieusement pour le droit à un logement gratuit décent  des démunis. Une nourriture gratuite décente. Des soins gratuits décents. Pas tes juchémaneries gratuites pires qu’indécentes d’enfoiré préféré des Phroncés. Demande à Jean-Baptiste Eyraud,  à Ronnie Brauman. Ils vont t’expliquer.

1 Torah/Bible/Coran

Homo juchrémanensis ( EpubKindle)…ou son édition en langue anglaise Homo juchremanensis ( KindleEpub)

lire dans le Torbico ou, moins chiant, dans Homo juchrémanensis

4 https://www.paris.fr/pages/plan-grand-froid-episodes-de-neige-5471

5 voir 3

Solidarité vous disez ?

Cette nuit c’était la Nuit de la Solidarité.

Encore aurait-il fallu le savoir. Trop occupés ces jours-ci à relayer les conneries de Stan Pmurt et Oliver Melon, entrecoupées de menaces épouvantables de nos chauds cialistes à l’adresse du gros Baybayr en cas qu’il franchisserait trop de centaines de lignes rouges, les média avaient oublié de nous prévenir.

Apprenez-donc que cette nuit, loin des unes qui font vivre nos commères surbookées, de braves bénévoles ont sillonné les rues, s’efforçant de réchauffer le cœur (et les fesses accessoirement) des rien de riens qui hantent portes cochères, bancs publics et autres grilles de métro. On notera que parmi ces chics personnes on a pas croisé beaucoup de prédants de la raie, de putés ni de nateurs de leur mère. (ni de rédac’ chefs)

C’est dommage.