Archives mensuelles : juillet 2008

bip bip

Se sentant un peu has been de ne pas encore avoir inclus l’Amicale des Mods Shakespeariens dans leurs liens indispensables, les Wikipédiens m’ont proposé, en attendant que ceux d’entre eux qui font le moins de fautes d’orthographe soient rentrés de vacances, de couvrir le Tour de France à leur place. Des fois je m’étonne d’être aussi peu rancunier.

Commençons par le commencement. Un “vélo” est principalement constitué de deux roues, une motrice et l’autre directionnelle, la première étant positionnée derrière la seconde afin de pousser celle-ci (propulsion arrière). Un triangle métallique improprement appelé “cadre” empêche les roues de se rejoindre. Selon le même principe, les astronautes des temps anciens fixaient un aimant au sommet d’un portique arrimé verticalement à l’habitacle de leur engin, engin dont le socle incrusté de limaille de fer, subissant l’attraction de l’aimant, s’élevait toujours plus haut puisque l’aimant fixé au dit socle s’élevait d’autant. Plus rustique mais non moins efficace le système “âne-carotte” a permis à plus d’un corbillard de grimper la côte de plus d’un cimetière.

Au hit-parade des applications quotidiennes du binôme interactif propulseur (BIP) apparues ces temps-ci, on peut citer les items suivants:
– “heures sups / pouvoir d’achat”
– tarifs immobiliers/ taux des prêts bancaires
– flambée du brut/ cherté du yaourt ( ici quelques notions en physique quantique sont indispensables).

En fait, les exemples pullulent mais c’est aujourd’hui dimanche et je n’ai pas trop de temps avant l’apéritif..
De plus, M. le Curé a demandé à ce qu’on soit le plus nombreux possible ce matin à la messe pour discuter de la “cagnotte à Ingrid”. Il s’agit de réunir des fonds pour l’acquisition, par la paroisse, d’une dent qu’elle aurait perdue en croquant la fève lors de son dernier tirage de galette chez les 7 Nains (7 de perdus, 1 de retrouvé!). Une relique de sainte encore vivante, ça se loupe pas.

people

BON ANNIVERSAIRE ETIENNE!!!

C’était il y a deux jours mais, vu qu’Etienne (“Faster Than Light” pour les amis) peut mettre jusqu’à une semaine pour souffler les bougies de son gâteau, il nous reste plein de temps pour lui chanter “tapis je-ne-sais-quoi” sans risquer de le déconcentrer.

………..

DJMat sort peu à peu de l’état de profond abattement dans lequel l’avait plongé l’explosion en vol de son Mac mais disons que le pauvre garçon fait encore peine à voir. En cet après-midi pourtant baigné de soleil, ses pensées s’assombrissent à l’évocation de sa belle machine presque neuve, du temps où la vie avait un sens. Il venait de se décider à retapisser entièrement son site perso! Il était aussi sur le point de réussir à pirater un logi…heu… Bref, ça funkait grave…
Et, badaboum! Voilà que le beau rêve s’écroule. Ou, du moins, en prend un sacré coup dans le calendrier…
Tiens le coup, DJ! Les beaux jours reviendront!

Comme Ingrid. A ce propos je retranscris ci-après une conversation entendue ce matin dans le métro, entre les stations “Vanneau” et “Duroc”, et n’engageant que ses participants:

“- donc il parait que finalement la petite ballade d’Ingrid en forêt aurait quand même couté 20 millions de dollars versé aux GO de son club de vacances, et que toute l’opération de sauvetage c’est du cinéma pour gogo … ça me paraissait louche aussi ….

– …moi on m’a dit qu’elle était sous contrat avec Koh Lanta et « Plus belle la vie » , les seuls programmes autorisés à être diffusés en boucle sur NSTV l’année prochaine. A la clé, y aurait également un trafic de croix entre le Vatican et la Colombie!

– …Finalement 6 ans c’est moins longtemps que le temps que j’ai passé au bahut, et la bouffe y était bien plus dégueulasse!

-…sauf que, comme c’est tombé, elle a quand même loupé deux Coupes d’Europe…”

Coincidence? A l’heure de boucler je reçois un mail de DJ que je vous livre tel quel:

“c’est con t’aurais du faire une chanson sur elle dans Polar, on aurait dit c’était grâce à toi et ça t’aurait fait une pub d’enfer !
à moins que … Bérangère …. Bétancourt … ça ressemble !”

L’idée vaut ce qu’elle vaut. On pourrait peut-être essayer un truc du genre:

son vrai nom, Bétancourt
les malheurs qu’elle encourt
me hantent de la nuit
à le jour !

journal intime (2)

Décidément, j’aurai beau courir aussi vite que notre triste sire, mon passé de passeur me rattrapera toujours, où que j’aille, même nulle part.

Hier c’était Jeannine qui, en toute innocence, m’exposait par son (pourtant si gentil) message dans la boîte-à-lettres au courroux fiscal rétroactif : …non, chère Jeannine, mes disques ne sont pas à vendre, et si j’ai, peut-être une fois ou deux, dans une autre vie, et par inadvertance, voire dans un état second, participé à la transmission des valeurs fondamentales appliquées à l’approche personnalisée de la pratique des sons en termes de clavier et, plus rarement encore, de guitare, c’était uniquement pour engager la conversation. Crois-bien qu’en ce qui te concerne, je n’ai jamais eu à le regretter mais …heu…si nous continuiions plutôt à bavarder tranquillement sur la “mail perso” du site (en bas à gauche de chaque page, il suffit de cliquer sur le liseré “franck-yvon richard”) ce serait franchement plus sympa, non?

Aujourd’hui, et cela m’a également ravi le coeur, c’est Tonio qui est passé me jouer un petit air de gratte comme au bon vieux temps. Tonio, le fils maudit dans son éternelle quête de rédemption. Je l’ai connu errant dans les bas-fonds, doutant de lui-même et des autres. Surtout des autres. Car,.en lui, brûlait déjà une flamme inéteignable , un désir inextinguible d’être un jour capable de dessiner un Mickey parfait, plus parfait que tous les Mickeys parfaits. Et voilà que, St Mickey aidant, à mon navire, il pourrait bien y arriver dans pas si longtemps que ça… A suivre…

journal intime

Hier j’ai failli m’évanouir.
A la fin du kino “son prénom”, la personne avec qui j’avais partagé ce moment de pure gratification bi-sensorielle s’est tournée vers moi et m’a demandé d’un air soucieux:
– Pourquoi le train?

Je me suis senti m’enfoncer dans mon fauteuil. A l’intérieur des coussins, pourrait-on dire. Cherchant à me creuser un souterrain afin de m’évader de cette prison d’incompréhension dans laquelle je fus précipité direct au sortir du ventre de ma mère. Prison hors de laquelle je tente, tous les deux ans environ, de m’extirper .

L’album “Polar” est ma toute dernière tentative et apparemment c’est pas gagné.