Archives de catégorie : Ecce Homo

– société, politique et autres chats écrasés

A buck to be made/ Du blé à se faire

Les générations de collabos se suivent et se ressemblent. En pire.

The generations of collaborationists follow one another and look alike. Only worse.

Les collabos des années Wehrmacht faisaient semblant de ne pas voir quand on humiliait les Juifs, les Gitans, les homos, etc… quand on les déportait, les torturait pour enfin les exterminer.

The collaborationists of the Wehrmacht years pretended not to notice when Jews, Gypsies, homosexuals, etc. were being humiliated, deported, tortured, and finally exterminated.

Les collabos des années Tsahal voient comme les yeux au milieu de la figure qu’on humilie les Palestiniens, qu’on les déporte, qu’on les torture pour enfin les exterminer.

The collaborationists of the Tsahal years cannot but see that the Palestinians are being humiliated, deported, tortured and finally exterminated.

Mais puisqu’il y a du blé à se faire… 

But since there’s a buck to be made…

 

Fitchtre ! (journaliste (6))

Hello les Juchéman(e)s ! « …la société américaine Fitch s’est résolue, vendredi 12 septembre, à sanctionner la France. Elle a abaissé d’un cran la note accordée à la dette publique tricolore, passant de AA− à A+, l’équivalent d’un 16 sur 20. » ( source Le Monde.fr)

… Ou comment illustrer en deux courtes phrases (et en toute naïveté) un grand classique de la culture juchrémane et ses conséquences directes. À propos, jusque demain inclus, « Homo juchrémanensis » est à télécharger GRATUITEMENT sur la plateforme « américaine » Amazon, en langage « tricolore » qui plus est. On y parle, entre autres injonctions divino mercantiles, d’infantilisation, de culpabilité, d’obéissance… Extrait :

IV/Homo juchrémanensis au quotidien, 7/Vice de fabrication

« …Alors que le 21ème siècle du calendrier chrétien est déjà bien entamé, considéré les conflits innombrables, les famines endémiques, la surconsommation cynique des nations les plus riches, sans mentionner la liste interminable des atrocités gratuites qui déciment des populations entières, force est d’admettre que, soit Homo juchrémanensis ne sait toujours pas « prier comme il faut », soit sa « faiblesse » continue plus que jamais à l’entraîner «  dans une voie mauvaise ». Soit les deux.

Mais alors que faire ?

Culpabiliser, pour commencer. Homo juchrémanensis doit en permanence douter de lui/(d’)elle-même. S’imprégner de la certitude que ses « pensées » et, dans la foulée, ses sentiments, ses choix, ses actions sont entachés d’une propension à l’erreur qu’iel lui faut combattre sans relâche, sous peine d’attirer sur lui/elle de nouvelles foudres divines, en comparaison desquelles les sept plaies d’Égypte feront figure d’insignifiants tirages d’oreille.

– Combattre mais comment ?

– Par une pratique assidue de la « soumission ».

Épitres de Paul, Romains 13, 5

« Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. »

Sauf que, par nature, l’Éternel est inaccessible et que Jésus ne rentre pas à la maison tous les soirs. Quant à Moïse et Muhammad, ils ont pris depuis longtemps une retraite bien méritée. Dès lors, à qui Homo juchrémanensis devra-t-iel se soumettre ? Facile ! Pour s’éviter de « tomber en tentation » Homo juchrémanensis devra s’en remettre à l’autorité de ses parents-enfants, puis de son/sa maître(sse) d’école-enfant et, plus tard – devenu parent-enfant à son tour – à la haute autorité d’entités paternelles-enfantines de substitution ou « chefs » (703 entrées bibliques), petits et grands, qui, le cas échéant, l’aideront à guider ses enfants d’enfants vers les sommets de l’excellence socioculturelle enfantine !*»

En l’occurrence et par la force des choses (lire l’épilogue d’ Homo juchrémanensis) les économistes diplômés de « Fitch Ratings Ltd » feront office de chefs. Rompez !

Quoi qu’il en soit, merci, Le Monde.fr de nous infantiliser un peu plus en nous traduisant en langage scolaire (« l’équivalent d’un 16 sur 20″ !) la « sanction » ( = panpan cucul, Le Monde.fr ?) à laquelle la « société américaine » Fitch (des étrangers en plus, Le Monde.fr ? la honte !) s’est « résolue » (ça leur plaît pas plus qu’à vous de faire les gros yeux mais y avait plus moyen, vous comprenez, les cancres ?) à administrer à « la France » (punition collective).

Et bon dimanche tricolore à toute la classe !

voir + haut dans le bouquin

Journaliste (5) (vivement l’IA !)

Hier donc, on se demandait ce que devient le/la los(er)(euse) qui a lâché un ebook sur Amazon (ou sur toute autre plateforme de téléchargement) en auto édition…

« Éléments de réponse », comme on dit dans les milieux informants :

  • Iel se voit rarement attribuer le Goncourt.
  • Iel a intérêt à avoir un(e) copin(e) compréhensive ou—solution (à peine) plus pérenne—un « vrai boulot » à côté.

Quant à ce qu’iel pense des journalistes littéraires, heu… c’est-à-dire… si on pouvait éloigner les enfants pendant que je synthétise en termes lisibles par toutes et tous : vivement que les milieux informants, sous-section production littéraire, quel que soit leur support, radicalisent leur recours à l’IA (c’est déjà pas mal parti :)) ! En trois coups les gros, loin de l’entre-soi complaisant, des graissages de pattes, de la consanguinité érigée en système,  à moindre coût et tellement mieux rédigé que par qui vous savez, une IA décomplexée te ferait le tour de TOUTES les publications de rentrée, papier ET numérique, en provenance du cartel traditionnel ET auto éditées, avec résumé et suggestions touchant au style de lectorat potentiel. Je vous garantis que les feuilletons « séries » Nextflip n’auraient qu’à bien se tenir !

Allez France Culture, France Info, France Inter, Livres Hebdo, La Croix, Nord Littoral, Télérama, Le Figaro, Les Echos, Le Monde, et autres fleurons du journalisme « plutôt bon grain »! En cette « rentrée littéraire » 2025, oubliez un court instant vos 484 Fantastiques pour la plupart englués dans le déjà-lu mille fois ! Tentez plutôt un petit effort de prise de conscience du marasme dans lequel la chose écrite s’enfonce un peu plus à chaque « rentrée littéraire »* ! Reflet fangeux, nauséabond mais surtout totalement injuste, centré sur le profit de quelques-un(e)s au détriment de la survie de tous/ toutes, de celui qui plonge la société des bipèdes préhistoriques post modernes toujours plus profond dans l’ignorance suicidaire de leurs intérêts véritables.

Et puisqu’on en cause, désirant apporter mon tout petit caillou à la construction d’un rempart durable contre la montée des eaux, j’ai la joie de vous annoncer que, du 11/09/25 (aujourd’hui) au 15/09/25 inclus, « Homo juchrémanensis » (pour faire le point sur certains trucs) et « Samouraï : les Marionnettes » (pour se détendre) sont téléchargeables GRATUITEMENT sur le grand méchant Amazon.

 

* Exemple, au chapitre « vendre moins pour gagner plus » : « Le chiffre d’affaires des éditeurs est passé de 2 911 millions d’euros en 2022 à 2 945 millions d’euros en 2023, soit une hausse de 1,16%. Le nombre d’exemplaires vendus est, quant à lui, passé de 448,5 millions en 2022 à 439,7 millions en 2023, soit une baisse de 1,96%. » (source Syndicat National de l’Édition)

Journaliste (4) (Un smartphone ???)

Salut les Juchréman(e)s ! Ça bloque à fond, j’espère ? Alors histoire de vous distraire toutes et tous là, solidement regroupés autour des lieux d’aisance — pour garantir l’efficacité d’un blocage, J.P. Marx l’a bien dit, il faut commencer par où ça fait le plus mal au système — pour vous distraire donc, j’en reviens à mon « sur-étonnement » au constat que l’existence du livre numérique a totalement échappé au regard acéré des journalistes littéraires ! Dingue, non ? Surtout que, ne serait-ce que pour s’envoyer des sextos, voire des nudes ou, en attendant la désignation du Goncourt, s’adonner furtivement à un brin de revenge-porn entre collègues désœuvrés, iels ont toutes et tous et depuis longtemps investi dans un smartphone, non ?

« Un smartphone ??? Le rapport avec Cécel Prout et consorts ? », vous grattez vous la tête.

Hé ben oui un smartphone. Pour éviter les coups de coudes dans les côtes de son voisin de RER en tournant les pages de son futur Goncourt, il n’y a pas que la merveille de discrétion …et de praticité (modifier la taille des caractères, consulter le dictionnaire intégré, LIRE DANS LE NOIR, etc…) couramment appelée « liseuse » ou, déjà moins discrète mais plus riche en fonctions annexes, sa cousine, la « tablette tactile ». Nan, les Juchréman(e)s, un bouquin au format numérique on peut le lire aussi sur son putain de mobile ! Suffit d’avoir le pouce un peu déluré. En vrai, un bon bouquin numérique ça se dévore sur plein de machins, de trucs et de bidules dont les journalistes littéraires connaissent parfaitement l’existence, croyez moi ! Et les directeurs de publication de Hachette, Lagardère, Editis, Vivendi, Grassouillet et autres Calamar, pas moins ! Pour preuve, le prochain Goncourt, toujours lui, ne manquera pas de voir sa version numérisée en vente « sur toutes les plateformes » ! Et celles des 483 autres Fantastiques pas loin derrière.

Alors ?

Alors, si le retard à l’allumage des journalistes n’a que des effets secondaires sur le devenir des 484 Fantastiques, pour un bouquin, possiblement tout aussi fantastique sinon plus MAIS auto édité, il est carrément catastrophique. En 2025, sur la planète des journalistes littéraires préhistoriques post modernes surbookés, le/la los(er)(euse) qu’iel a pas les finances pour arroser son monde avec ne serait-ce qu’un exemplaire « broché » gratos dédicacé avec tendresse et respect (surtout respect) à tel ou tel incontournable détenteur(je propose pas le mode féminin, les journalistes littéraires sont à 99% des keums) d’une carte de presse pas trop falsifiée qui puisse lui octroyer un chouïa de « visibilité », le/la los(er)(euse) qu’iel a juste un clavier lambda sur lequel taper son blabla lambda, relu et corrigé par ses soins lambda plus ou moins éclairés—n’est pas typo grammairien(ne) qui veut, le/la los(er)(euse) qu’iel a juste le vilain Amazon esclavagiste (beurk ! Faut vraiment être seul(e) et sans un pour flirter avec ces gens-là, hein les bien-pensant(e)s ?) pour lui entrouvrir la porte-saloon de sortie de l’anonymat complet qui, iel en est bien conscient(e), a toutes les chances de lui revenir sur le museau avant qu’iel ait pu se glisser entre ses battants acérés, coupeurs d’envie de recommencer, au vu du nombre de lecteurs numériques susceptibles de tomber par erreur sur le fruit de ses efforts, qu’advient il de lui/elle ?

(réponse demain si j’arrive à faire caca)

Journaliste (3) (D’étonnements en sur-étonnement)

Hier je m’étonnais que le décompte « 484 » s’appliquât à des publications « sur support papier uniquement ». J’observe que pas mal d’entre vous, ami(e)s lecteur(e)s préhistoriques post modernes, avez derechef haussé un sourcil, sinon les deux.

Comment ça ? Existerait il des livres écrits sur autre chose que de la chair d’arbre broyée, inondée, transformée en une pâte bientôt malaxée, blanchie, étirée à l’extrême avant d’être enroulée autour d’une énorme bobine puis, à force d’encres, de solvants, de colle pour la reliure, façonnée jusqu’à prendre la forme commercialisable de nos 484 Fantastiques et leurs « premières de couverture » sobrement prétentieuses ou tape-à-l’œil-juste-ce-qu’il-faut, selon l’infranchissable « ligne éditoriale » choisie par l’éditeur ?

La réponse est… OUI !

Mais je comprends votre étonnement en retour, à toutes et tous. Il n’a d’égal que celui des tenants de l’écriture cunéiforme sur tablette d’argile quand, en des temps immémoriaux, on les entretint de l’existence de planchettes de bois enduites de cire que l’auteur gravait avec un stylet en métal (l’autre extrémité du stylet était évasée et une fois chauffée, servait à lisser la cire afin de rendre la planche réutilisable—on venait d’inventer la gomme !) …Ou celui des Joël Dicker sur planche de cire quand on leur vanta les pouvoirs du « papyrus », un monopole égyptien introduit en Méditerranée par les Arabes (pré islamiques, je rassure V. Bolloré) et peu à peu vendu en Occident. Facilement transportable grâce à sa légèreté, il fut direct utilisé par le pape Hadrien Ier dans sa correspondance avec le Grand Charles, aka « Charlemagne » vers  l’an 788, avant de donner naissance au parchemin et à sa déclinaison bien pratique—le « codex » (plusieurs cahiers de parchemin cousus ensemble), annonciateur de vos livres actuels, ami(e)s lecteur(e)s préhistoriques post modernes !

Comme quoi, la littérature n’a pas fini de nous étonner. Ou du moins les supports qui, à travers les âges, la rendent accessible à nos insomnies récurrentes.

D’où le sur-étonnement qui m’étreint. Car on ne peut que se sur-étonner, en ce troisième millénaire naissant, de la légèreté, doublée d’une certaine condescendance, avec laquelle nos respectables journalistes littéraires, toutes tendances confondues, ont, semble-t-il, décidé de passer sous silence une invention qui « pourrait potentiellement » (un classique journalistique) nous réconcilier avec la science préhistorique post moderne…

(à suivre demain si le monde existe encore)