Archives de catégorie : Ecce Homo

– société, politique et autres chats écrasés

Journaliste (2) / Option Littérature

France Culture, France Info, France Inter, Livres Hebdo, La Croix, Nord Littoral, Télérama, Le Figaro, Les Echos, Le Monde, entre autres fleurons du journalisme plutôt « bon grain », s’accordent sur le chiffre « 484 ». « 484 livres dont la parution va s’égrener jusqu’au mois d’octobre », poétise Télérama. J’ai eu beau scruter les SERPS traitant de la « rentrée littéraire 2025 » de chacun, pas une seule fois ai-je entraperçu le moindre semblant d’une allusion même lointaine à autre chose que la venue au monde au forceps de ces 484 nouveaux protos des écuries Hachette/ Lagardère/ Editis/ Vivendi ou leurs avatars. Plus gênant venant de sources d’information sérieuses, à aucun moment me suis-je vu préciser que :

1) ce chiffre correspondait aux publications sur support papier uniquement.

2) que de cette déferlante de cellulose, avaient été exclus les livres dits « auto édités ».

Normal, allons ! Un journaliste « bon grain » est quelqu’un de sérieux ! Chacun sait qu’un livre édité par son auteur n’est pas un livre ! Depuis quand un(e) individu(e) lambda ayant choisi (ou plus souvent— « lignes éditoriales » obligent ☹— ayant été contraint(e) de) publier à ses frais le fruit de son imagination lambda exprimée en mots lambda agencés dans des phrases lambda, serait en mesure de prétendre à un quelconque intérêt littéraire? Et puis rendez-vous compte ! 484 x 300 pages (en moyenne, mais y a aussi les bavards de service) = *attendez je sors ma calculette*…  145 200 pages ! D’accord un journaliste « bon grain » maîtrise parfaitement la « lecture transversale » mais tout de même ! Il y a des limites au dévouement à la cause informationnelle ! Surtout qu’entre nous la littérature, ça va bien deux secondes… Ah avec les « séries », c’est différent ! D’une part, les auto éditeurs courent pas les plateformes mais surtout, les « séries » — j’allais écrire « feuilletons », la honte ! — contrairement aux bouquins, ça le fait vraiment vibrer, notre cher public préhistorique post moderne ! Un public incomparablement plus fourni, de surcroît, que celui des livres — BD et « romans graphiques » ( !) inclus ! Franchement, quoi de plus gratifiant (et je ne parle pas d’argent) ( enfin pas que d’argent) pour un journaliste culturel que d’œuvrer dans un créneau populaire ? ‘ttention, j’ai pas dit « populiste », hein ? Bon mais revenons à nos moutons imprimés…

(demain, parce que là, tel un journaliste littéraire une semaine de rentrée, j’ai mon poignet qui me lance…)

 

Journaliste (1)

Salut les Juchréman(e)s !

Hier je vous faisais part d’une élucubration totalitariste parmi d’autres à dégouliner de la bouche malodorante d’un ministre de l’intérieur bien connu. Elle visait les journalistes. Des gens que, par principe, on ne peut que soutenir. D’autant que, ça et là sur la planète, nombre d’entre eux ont à encourir les pires avanies, menant trop souvent à leur extinction pure et simple, par exemple sur le territoire pieuvre de descendants de Juifs antan martyrisés par les nazis et qui se livrent aujourd’hui aux exactions les plus immondes jamais engendrées par une pensée fasciste, tendance mercantile. Mais en toute ethnie comme en toute profession, frères et sœurs Juchréman(e)s, sachons « séparer le bon grain de l’ivraie » (Matthieu 13, 24-30).

En conséquence, je laisserai de côté tout ce que que le « journalisme » au sens large peut véhiculer de flatteries des bas instincts du public, de mesquineries, de commérages, d’encouragement au vice, de vénalité, de bêtise triomphante, de colportage de mensonges éhontés, de racisme, sexisme, nombrilisme, conspirationnisme, putanisme, obscurantisme, idiotisme, apriorisme, snobisme, analphabétisme, illettrisme et autres «ismes» pour le moins inattendus chez des bipèdes à poil ras certifiés experts dans le juste maniement du langage.

Et tiens, puisqu’on en parle, je m’arrêterai sur ladite fonction langagière. En tant qu’objet journalistique, cette fois. À travers une de ses extensions, exclusive à l’espèce préhumaine : la littérature.

Ça tombe bien, il paraît que c’est la « rentrée littéraire » !

Mais attention, quand un journaliste, même tendance « bon grain », « couvre » ( !) pareil événement, voici que, d’emblée et sans la moindre hésitation, il va nous causer cellulose  et rien d’autre ! Le gars ou la fille va limiter son « papier » ( !) à la littérature… papier, unique support vraiment digne d’abreuver sa cogitation experte…

(la suite demain)

United States of Israël

Ma réponse au mail (par ailleurs très cool, ça fait du bien) d’un visiteur qui me demande des explications à propos de mon insistance à voir en Trump (comme en tout président des USA depuis la création d’Israël, ajouterai-je) un débiteur d’Israël plutôt que son grand frère protecteur blablabla, tient en un mot de 5 lettres : L O B B Y

Le « Sionisme Chrétien » (Christian Zionism) et ses 40 millions de votants sur 150 millions, part du principe biblique que le rétablissement de la souveraineté juive en « Terre Sainte » est la condition du retour de Jésus : Psaumes 2,6 “C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! ” etc… Avec ses 10 millions de membres actifs, le CUFI (Christians United for Israel), bras armé du Sionisme chrétien est la plus importante organisation sioniste des USA.

Passons aux choses sérieuses avec l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), moins fréquenté que le CUFI mais immensément riche, puisque alimenté par le gratin du top 50 mondial des milliardaires juifs, ce qui lui permet de « lobby-iser » directement le Congrès après avoir financé les campagnes électorales de tous les candidats, démocrates ou républicains ayant prêté allégeance à la cause sacrée d’Israël, dont Donald J. Trump.

Enfin, quand le besoin s’en fait sentir, la « Conférence des présidents des principales organisations juives américaines » (Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations) est là pour assurer une parfaite entente entre la communauté juive étasunienne et l’exécutif gouvernemental.

En fait, à ce niveau de verrouillage, ne devrait-on pas parler d’état dans l’état plutôt que d’un simple « lobby »? Quoi qu’il en soit, cher visiteur de fyr.com (et lecteur de Homo juchrémanensis  😉  ), voilà pourquoi, en cette glorieuse préhistoire post moderne, s’ils ne veulent pas se retrouver au chômage, le président de la première puissance mondiale comme presque tous(tes) ses hommes/femmes politiques, se doivent de manger dans la main d’un minuscule état voyou, dictatorial et génocidaire, autant que bien décidé à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

À bientôt sur fyr.com !

My response to an e-mail (which was very cool and encouraging, by the way) from a visitor asking me to explain my insistence on seeing Trump (as well as every US president since the creation of Israel, I might add) as a debtor to Israel rather than its protective big brother blah, blah, blah, can be summed up in a 5-letter word: L O B B Y

Christian Zionism (40 million voters out of 150 million) is based on the biblical principle that the re-establishment of Jewish sovereignty in the ”Holy Land » is the condition for Jesus’s return. Psalms 2:6 « I have anointed my king over Zion, my holy mountain!  » etc… With its 10 million active members, CUFI (Christians United for Israel), the armed wing of Christian Zionism, is the largest Zionist organization in the USA.

Let’s get down to brass tacks with AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), less popular than CUFI but immensely wealthy, since it is funded by the cream of the world’s top 50 Jewish billionaires, enabling it to lobby Congress directly, after financing the election campaigns of every candidate, Democrat or Republican, who has pledged allegiance to Israel’s sacred cause, such as Donald J. Trump.

Finally, when the need arises, the “Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations” is there to ensure perfect harmony between the American Jewish community and the executive branch of the US government.

Indeed, at this level of interlocking, wouldn’t it be more accurate to speak of a state within a state rather than a plain “lobby? Anyway, dear fyr.com visitor (and Homo juchremanensis  reader 😉 ), that is why, in our glorious post-modern prehistory, if they don’t want to find themselves out of a job, the president of the world’s leading power, like almost all its politicians, must come and eat out of the hand of a tiny, dictatorial, genocidal rogue state, more determined than ever not to stop there.

See you soon on fyr.com !

Je m’interroge

À l’heure où nos valeureux média d’info—tous supports et toutes tendances confondus—s’insurgent (à juste titre) contre une plateforme de streaming spécialisée dans la maltraitance « live » entre bipèdes plus ou moins consentants pour le plus grand plaisir de la Juchrémanie connectée, je m’interroge : nos valeureux média d’info eux-mêmes— tous supports et toutes tendances confondus—ne tirent-ils pas leurs revenus des pulsions sadiques ordinaires du Juchréman moyen ? Pulsions ô combien comblées depuis des années par la maltraitance systémique d’un état sanguinaire, deux en comptant son fournisseur (et débiteur notoire— ceci expliquant peut-être cela) en instruments de torture, sur un infortuné voisin aujourd’hui au bord de l’éradication pure et simple ?

Nos valeureux média d’info ne survivent-ils pas (grassement pour certains—pub oblige) en gavant consciencieusement leur cher public d’images de femmes ravagées par le chagrin, cherchant leurs petits dans les décombres d’hôpitaux en ruines, sous le regard goguenard de prétendus « soldats » qui n’attendent qu’une nouvelle occasion de les humilier, de les poursuivre jusqu’au fond de « camps de réfugiés » régulièrement soumis aux « frappes » d’ acolytes ailés? Pendant que, dans le stalag voisin, d’autres collègues bien intentionnés se font un devoir de sodomiser les pères et maris ? Je m’interroge.