Obéissance (« Obey Road »)

Salut les Juchréman(e)s !

Leur devoir d’épandeurs de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique accompli, les empoisonneurs locaux sont partis à la plage tremper leurs culs terreux de luxe barbouillés de crème solaire dans les eaux estivales. Je me suis alors risqué dans le jardin. Le soudain apport en oxygène encore bien imprégné de chimie mortifère m’a quand même permis de méditer une fois encore sur les  méfaits millénaires de la culture abrahamique. Le devoir d’obéissance, par exemple :

Dans l’ordre d’apparition de vos cahiers des charges sacrés :

Torah/Bible – « Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. »( Exode (Chemot)  18, 25)

Bible – « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. » (Corinthiens 11, 3)

Coran – « Et Nous avons désigné parmi eux des chefs qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets » (Sourate 32, As-Sajda 24)

Dans nos démocraties préhistoriques post modernes, les chefs sont élus (soi-disant). Résultat : jamais la vie d’un bipède à poil ras a eu aussi peu de prix.

Je vous laisse gamberger là-dessus le temps qu’il faudra*. Moi, j’ai des chats et des poissons rouges (pas en bocal) à nourrir.

 

*Pour vous y aider :

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Vie communale/ Communal life

Tout comme il peut exister – j’en ai entendu parler à la télé –  des Israélien(ne)s honnêtes, respectueux(euses) de la parole donnée et de la tranquillité de leurs voisins, des Israéliens qui ne cultivent ni ne transmettent à leurs enfants la haine et le mépris de l’Arabe (et du goy en général), il peut exister ça et là (entre Orléans et Rambouillet disons) un(e) agriculteur(e) céréalie(è)r(e) soucieux(se) de son environnement et surtout du bien-être des populations au milieu desquelles ses congénères moins bien intentionné(e)s évoluent façon seigneur(e)s féodaux(ales), distribuant tronches renfrognées et regards lointains du haut de leurs tracteurs-bulldozers. S’iel existe, iel se cache drôlement bien !

Just as there may be—I have heard of some on TV—Israelis who honor their word and respect  their neighbours’ integrity, Israelis who do not cultivate or pass on to their children hatred and contempt for Arabs (and for goys in general), there may be here and there (between Orléans and Rambouillet, let’s say) a grain farmer concerned about his/her environment and, above all, about the well-being of people among whom his/her fellow « farmers » live like feudal lords, distributing scowls and distant glances from the top of their bulldozer-tractors. If he/she exists, he/she’s hiding pretty well !

(…Now if my english speakers visitors want to read the rest, they’ll have to turn to the IA of their choice with all my love and best wishes!)

 

Les saisons en Beauce profonde, telles que vécues par le cèlzéceux beauceron moyen :

– printemps : « Au printemps, les agriculteurs vont devoir désherber les parcelles, protéger les cultures contre les maladies et les insectes [= épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique] et également les fertiliser, c’est-à-dire leur apporter des engrais et d’autres éléments nutritifs nécessaires à leur croissance [= épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique]. » Ces dernières années – on arrête pas le progrès – avènement du « canon effaroucheur » ( « qui permet de faire fuir les oiseaux et autres animaux nuisibles qui mangent les graines juste semées : Le canon produit une détonation qui dirige le son dans la direction de la bouche du canon quand la soupape libère du propane, que celui-ci s’introduit dans le canon et qu’une bougie d’allumage provoque l’inflammation. »). Aussi près que possible des habitations, la nuit comme le jour, sinon c’est pas drôle.

– été : Moisson (= récolte de trucs obtenus grâce à l’épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique et, ces dernières années, du canon effaroucheur) : « Si la moisson peut entraîner des nuisances ponctuelles pour les Franciliens à proximité des champs – poussière, bruit ou passage de matériel agricole [nan ? vous croyez ?] – les agriculteurs conseillent de fermer les fenêtres lors des passages des machines et de couvrir les piscines ou plantations sensibles si nécessaire. » (merci pour le tuyau !)

– automne précoce : Une semaine ou deux après la moisson (nous en sommes à ce stade), il faut panser les blessures d’un sol surexploité, un peu comme une femme après son xème accouchement en x ans. Comment ? Mais grâce à un nouvel épandage de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique.

Je vous fais parvenir ce témoignage cloîtré chez moi depuis une semaine, sachant que la moindre fenêtre entrebaillée est synonyme de maux de gorge/ étouffements/ puanteur généralisée dans la maison.

On se console en pensant à Gaza (encore 111 morts hier).

Une liseuse pour Ursula ! (« 700 billion dollar baby »)

C’est tellement ridicule. Je me demande comment la préhistoire post moderne a pu en arriver là. Ce doit être un autre rêve que je suis en train de faire. Qui est ce gros bonhomme âgé, au scalp clairsemé – blond ? roux ? « queue de vache », aurait dit ma mère – décidant de l’avenir de la Juchrémanie depuis un terrain de golf écossais, en compagnie d’une vieille dame au sourire las, prête à toutes les compromissions, pourvu qu’elle puisse toucher ses 33 064,03 euros bruts mensuels – c’est que la retraite approche à grands pas (67 ans en Allemagne) et qu’elle a quand même – « il faut bien que le corps exulte » – pondu 7 héritiers qui eux-mêmes… bref «  +15% de droits de douane ? Ah et aussi 700 milliards de promesse d’achats de pétrole/gaz de schiste alors que, dans un sursaut de bon sens, on essayait de plus toucher à ces horreurs suicidaires ? Sinon vous  nous laissez, moi, mes enfants et petits-enfants à la merci de Vlad-le-Sanguinaire ? Pitié mon bon seigneur ! Yes it is a very good deal ! Thank you so much ! Danke schön ! »

Ah bien sûr, si mamie Ursula avait lu « Homo juchrémanensis » III, 1  « Talbin » (« Gwap» for the english edition)*

Mais peut-être mamie Ursula n’a-t-elle point de liseuse, ni de kindle, de tablette, de pc, ni de smartphone, BlackBerry OS, iPhone… Peut-être mamie Ursula est-elle toujours aux mains des dealers de cellulose, soumise au chantage des librêres in-dé-pen-dants (rires). Pauvre mamie Ursula !

Soyez plus subtils que mamie Ursula, ami(e)s Juchréman(es ! En quelques clics salvateurs, lisez de vrais livres, pas du papier encré… Et apprenez à vous méfier des ânes !

 

PS- Cette fois encore, pris par le temps, je demanderai à mes visiteur(e)s anglophones qui sont de grands garçons et de grandes filles, de se démerder pour traduire cet article, sinon qu’ils m’écrivent. Contre + 15 % (en bitcoins) je leur refilerai quelques adresses d’IA pas trop craignos 🙂

 

*Homo juchrémanensis, édition française :

Kindle, Epub

Homo juchremanensis, english edition :

Kindle , Epub

Vivement septembre

Excuse-moi, Emmanuel mais ton caca nerveux à retardement ne change pas grand-chose à la famine organisée qui, d’ici le mois de septembre aura causé d’innombrables souffrances supplémentaires parmi une population gazaoui déjà exsangue, toutes les organisations humanitaires le hurlent jour après jour. Ce génocide est une honte indélébile pour les Israéliens qui, paraît-il, sont dans leur majorité tenus dans l’ignorance de ce qui se passe, puisque les journalistes sont interdits de séjour dans le camp de la mort. Quoi qu’il en soit, Netanyahou est un criminel de guerre multi récidiviste qui, poursuivant ses objectifs expansionnistes abjects, sous couvert de vouloir sauver quelques hypothétiques otages survivants les condamne à une fin certaine et terriblement douloureuse. C’est des trucs comme ça qu’il faut zozotter au monde admiratif,  Emmanuel, Roi de la Phronce de mes deux.

Sinon n’allez pas croire que l’algorithme de Google recèle un quelconque système de censure contre lequel j’essaie de lutter, c’est juste que, mon cauchemar ayant récidivé, je le rediffuse aujourd’hui :

« Paris avait été infiltré par une organisation revendiquant l’indépendance de la ville et qui, usant de ce prétexte, se livrait à des exactions sanguinaires pour parvenir à ses fins. 30 000 individus avaient décidé d’en entraîner plus de 2 000 000 sur la pente savonneuse de la violence armée. En pourcentage, ça représentait environ 1,5% de la population parisienne. Et pourtant la répression qui s’était abattue aussi sec ne faisait aucune différence entre les uns et les autres. Bombardements incessants, missiles et autres incursions de blindés, en moins de deux ans le siège de Paris avait fait 54 000 morts parmi les habitants, dont 15 000 enfants. Les hôpitaux détruits ne pouvaient plus accueillir les innombrables blessés dont les râles d’agonie se mêlaient aux gémissements des mères qui, maintenant, voyaient leurs enfants mourir de faim dans leurs bras. L’ONU estimait qu’environ 92 % de tous les bâtiments avaient été été endommagés ou détruits depuis la sombre journée où l’organisation rebelle s’était livrée à des horreurs, massacrant 1200 personnes, prenant même des otages dont, à ce jour, certains étaient, paraît-il encore vivants, malgré les privations et les bombardements qu’ils subissaient comme le reste de la population.

Malgré tout le chef des forces assiégeantes se déclarait satisfait : 17 000 tués (0,85% de l’ « ennemi potentiel»). Hélas il en restait 13 000 (0,65% ) à « éradiquer ». Il continuerait donc à terroriser les 98,5% restants, à les déplacer, les bombarder, les humilier, les affamer, alors qu’ils n’avaient jamais participé activement à ce que les média continuaient d’appeler une « guerre », savoir les échauffourées souterraines entre une poignée de furieux et une des armées les mieux entraînées de la planète, soutenue logistiquement par les USA en personne ! Les enfants continueraient à mourir de faim, leurs mères à les pleurer…

Fouillant les décombres à la recherche de nourriture, j’ai trébuché sur une pierre… ah non c’était un livre… Un gros livre à demi calciné auquel pendouillaient encore quelques pages… Sur la couverture on aurait dit une croix… Je me suis réveillé au moment où les avions arrivaient pour un nouvel arrosage… »

 

J’ai plein de boulot en retard alors mes visiteurs anglophones se fendront de solliciter l’IA de leur choix pour traduire tout ça, merci

En parlant d’IA, il y a pas mal à revoir concernant les monuments de Paris. La tour Eiffel au pied de Notre-Dame, fallait oser !

A disturbing dream/ Un rêve dérangeant

Since Israeli president Isaac Herzog, visiting Gaza, has decided that everything was fine and that his country was acting “in accordance with international law,” we can rest assured. And above all, we’re relieved of a vague sense of guilt that had begun to creep into the carefree atmosphere of our summer vacation in recent days. Phew! The so-called ongoing genocide and its latest episode, a final solution through widespread starvation in the Gaza death camp, after 70 years of meticulous metastatizing of Palestine by the Israeli cancer, was nothing but “anti-Semitic” propaganda (see the meaning of the word “Semite”).

So how come I had this disturbing dream last night?

Paris had been infiltrated by an organization demanding independence for the city and, using this as a pretext, was engaging in bloody rampages to achieve its ends. 30,000 individuals had decided to lead more than 2,000,000 down the slippery slope of armed violence.

In percentage, these individuals represented about 1.5% of the parisian population. And yet the repression that had been unleashed at once made no distinction between one person and another. With relentless bombing, missiles, and other armored incursions, in less than two years the siege of Paris had left 54,000 dead, including 15,000 children. The destroyed hospitals could no longer accommodate the countless wounded, whose death throes mingled with the moans of mothers who now saw their children dying of hunger in their arms. The UN estimated that around 92% of all buildings had been damaged or destroyed since the fateful day when the rebel organization had committed atrocities, massacring 1,200 people and taking hostages (some of whom, to this day, were reportedly still alive, despite the deprivation and bombardment they endured like the rest of the population).

The leader of the besiegers nevertheless declared himself satisfied: 17,000 killed (0.85% of the “enemy forces”). Unfortunately, that left 13,000 (0.65%) to be “eradicated.” He would therefore continue to terrorize the remaining 98.5%, displace them, bomb them, humiliate them, starve them, kill them while pretending to feed them, even though they had never actively participated in what the media continued to call a “war”—the underground skirmishes between a handful of desperate maniacs and one of the best-trained armies on the planet, logistically supported by the US itself! Children would continue to die of hunger, their mothers mourning them…

While searching the rubble for some food, I stumbled upon a stone… oh no, it was a book… A fat book, half burned, with a few pages still hanging on… On the cover, what looked like a cross… I woke up just as the planes arrived for another round of bombing…

PS – I asked an AI to create an image of Paris as it was in my nightmare. It’s full of good intentions in terms of general feeling, but there’s still room for improvement when it comes to the proportions of the monuments!

 

Puisque le président israélien Isaac Herzog en visite à Gaza a jugé que tout allait bien et que son pays agissait « conformément au droit international », nous voilà rassurés. Et surtout débarrassés d’une vague culpabilité qui ces derniers jours, commençait à s’immiscer dans l’insouciance de nos vacances d’été. Ouf ! Le génocide en cours et son dernier épisode, une solution finale par famine généralisée dans le camp de la mort de Gaza, après 70 ans d’une métastatisation méticuleuse de la Palestine par le cancer israélien, n’était que propagande « antisémite » (voir la signification du mot « sémite »).

Alors allez savoir pourquoi j’ai fait ce rêve dérangeant, la nuit dernière…

Paris avait été infiltré par une organisation revendiquant l’indépendance de la ville et qui, usant de ce prétexte, se livrait à des exactions sanguinaires pour parvenir à ses fins. 30 000 individus avaient décidé d’en entraîner plus de 2 000 000 sur la pente savonneuse de la violence armée. En pourcentage, ça représentait environ 1,5% de la population parisienne. Et pourtant la répression qui s’était abattue aussi sec ne faisait aucune différence entre les uns et les autres. Bombardements incessants, missiles et autres incursions de blindés, en moins de deux ans le siège de Paris avait fait 54 000 morts parmi les habitants, dont 15 000 enfants. Les hôpitaux détruits ne pouvaient plus accueillir les innombrables blessés dont les râles d’agonie se mêlaient aux gémissements des mères qui, maintenant, voyaient leurs enfants mourir de faim dans leurs bras. L’ONU estimait qu’environ 92 % de tous les bâtiments avaient été été endommagés ou détruits depuis la sombre journée où l’organisation rebelle s’était livrée à des horreurs, massacrant 1200 personnes, prenant même des otages dont, à ce jour, certains étaient, paraît-il encore vivants, malgré les privations et les bombardements qu’ils subissaient comme le reste de la population.

Malgré tout le chef des forces assiégeantes se déclarait satisfait : 17 000 tués (0,85% de l’ « ennemi potentiel»). Hélas il en restait 13 000 (0,65% ) à « éradiquer ». Il continuerait donc à terroriser les 98,5% restants, à les déplacer, les bombarder, les humilier, les affamer, alors qu’ils n’avaient jamais participé activement à ce que les média continuaient d’appeler une « guerre » les échauffourées souterraines entre une poignée de furieux et une des armées les mieux entraînées de la planète, soutenue logistiquement par les USA en personne ! Les enfants continueraient à mourir de faim, leurs mères à les pleurer…

Fouillant les décombres à la recherche de nourriture, j’ai trébuché sur une pierre… ah non c’était un livre… Un gros livre à demi calciné auquel pendouillaient encore quelques pages… Sur la couverture on aurait dit une croix… Je me suis réveillé au moment où les avions arrivaient pour un nouvel arrosage…

 

PS – J’ai demandé à une IA de me concocter une image de Paris tel que dans mon cauchemar. Il y a de l’idée pour l’ambiance mais côté proportions des monuments entre eux il y a encore des progrès à faire !