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Godwin revisité

« Loi de Godwin » :

« Plus une discussion en ligne se prolonge, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de un. »

Dans le même esprit, je propose quelque chose comme :

« Plus une discussion en ligne ou ailleurs se prolonge, plus la probabilité d’y trouver une accusation d’ « antisémitisme » s’approche de un. »

Notre gagnant de la semaine :  Charles Kushner, né le 16 mai 1954 à Elizabeth dans le New Jersey, promoteur immobilier, repris de justice et ambassadeur américain. (Wikipédia)

À propos, si j’ai recours à des guillemets pour « antisémitisme », c’est que, puisque (contrairement à ce que croient les média) les mots ont un sens, un descendant de Sem (pour autant que ce monsieur ait eu des enfants hors livres sacrés) peut aussi bien être hébreu qu’arabe ou assyrien ou éthiopien ou pas mal d’autres étiquettes d’ordre géoculturel. Auquel cas la personne qui profère l’accusation devrait parler d’« antijudaïsme », à défaut d’« antijuivisme » qui ne sonne pas très bien, il faut le reconnaître (côté adjectifs c’est le contraire : je trouve qu’ « antijuif » sonne moins cucul qu’ « antijudéen » mais bon, ça n’engage que moi).

Pour plus ample informé, lire iciHomo juchrémanensis c’est pas mal non plus, sinon il y a toujours le dictionnaire.

“Godwin’s Law”:

« As an online discussion grows longer, the probability of a comparison involving Nazis or Hitler approaches one. »

In the same vein, I would suggest something like:

« As a discussion online or elsewhere grows longer, the probability of an accusation involving ‘antisemitism’ approaches one. »

Our winner of the week: Charles Kushner, born May 16, 1954 in Elizabeth, New Jersey, real estate developer, ex-convict and American ambassador (Wikipedia)

 

By the way, if I use quotation marks for « anti-Semitism », it’s because, since (despite what the media may think) words have a meaning, a descendant of Shem (insofar as this gentleman had children outside the sacred books) can be Hebrew as well as Arab or Assyrian or Ethiopian or quite a few other geocultural labels. Therefore the person making the accusation should speak of “anti-Judaism ”, if not “ anti-Jewishness ”, which admittedly doesn’t sound very good ( the reverse is true of adjectives: I find “anti-Jew” less corny than “anti-Judaist”), but that’s just me).

For more information, read here (in French), Homo juchremanensis ain’t bad either, otherwise there’s always the dictionary.

United States of Israël

Ma réponse au mail (par ailleurs très cool, ça fait du bien) d’un visiteur qui me demande des explications à propos de mon insistance à voir en Trump (comme en tout président des USA depuis la création d’Israël, ajouterai-je) un débiteur d’Israël plutôt que son grand frère protecteur blablabla, tient en un mot de 5 lettres : L O B B Y

Le « Sionisme Chrétien » (Christian Zionism) et ses 40 millions de votants sur 150 millions, part du principe biblique que le rétablissement de la souveraineté juive en « Terre Sainte » est la condition du retour de Jésus : Psaumes 2,6 “C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! ” etc… Avec ses 10 millions de membres actifs, le CUFI (Christians United for Israel), bras armé du Sionisme chrétien est la plus importante organisation sioniste des USA.

Passons aux choses sérieuses avec l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), moins fréquenté que le CUFI mais immensément riche, puisque alimenté par le gratin du top 50 mondial des milliardaires juifs, ce qui lui permet de « lobby-iser » directement le Congrès après avoir financé les campagnes électorales de tous les candidats, démocrates ou républicains ayant prêté allégeance à la cause sacrée d’Israël, dont Donald J. Trump.

Enfin, quand le besoin s’en fait sentir, la « Conférence des présidents des principales organisations juives américaines » (Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations) est là pour assurer une parfaite entente entre la communauté juive étasunienne et l’exécutif gouvernemental.

En fait, à ce niveau de verrouillage, ne devrait-on pas parler d’état dans l’état plutôt que d’un simple « lobby »? Quoi qu’il en soit, cher visiteur de fyr.com (et lecteur de Homo juchrémanensis  😉  ), voilà pourquoi, en cette glorieuse préhistoire post moderne, s’ils ne veulent pas se retrouver au chômage, le président de la première puissance mondiale comme presque tous(tes) ses hommes/femmes politiques, se doivent de manger dans la main d’un minuscule état voyou, dictatorial et génocidaire, autant que bien décidé à ne pas s’arrêter en si bon chemin.

À bientôt sur fyr.com !

My response to an e-mail (which was very cool and encouraging, by the way) from a visitor asking me to explain my insistence on seeing Trump (as well as every US president since the creation of Israel, I might add) as a debtor to Israel rather than its protective big brother blah, blah, blah, can be summed up in a 5-letter word: L O B B Y

Christian Zionism (40 million voters out of 150 million) is based on the biblical principle that the re-establishment of Jewish sovereignty in the ”Holy Land » is the condition for Jesus’s return. Psalms 2:6 « I have anointed my king over Zion, my holy mountain!  » etc… With its 10 million active members, CUFI (Christians United for Israel), the armed wing of Christian Zionism, is the largest Zionist organization in the USA.

Let’s get down to brass tacks with AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), less popular than CUFI but immensely wealthy, since it is funded by the cream of the world’s top 50 Jewish billionaires, enabling it to lobby Congress directly, after financing the election campaigns of every candidate, Democrat or Republican, who has pledged allegiance to Israel’s sacred cause, such as Donald J. Trump.

Finally, when the need arises, the “Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations” is there to ensure perfect harmony between the American Jewish community and the executive branch of the US government.

Indeed, at this level of interlocking, wouldn’t it be more accurate to speak of a state within a state rather than a plain “lobby? Anyway, dear fyr.com visitor (and Homo juchremanensis  reader 😉 ), that is why, in our glorious post-modern prehistory, if they don’t want to find themselves out of a job, the president of the world’s leading power, like almost all its politicians, must come and eat out of the hand of a tiny, dictatorial, genocidal rogue state, more determined than ever not to stop there.

See you soon on fyr.com !

Je m’interroge

À l’heure où nos valeureux média d’info—tous supports et toutes tendances confondus—s’insurgent (à juste titre) contre une plateforme de streaming spécialisée dans la maltraitance « live » entre bipèdes plus ou moins consentants pour le plus grand plaisir de la Juchrémanie connectée, je m’interroge : nos valeureux média d’info eux-mêmes— tous supports et toutes tendances confondus—ne tirent-ils pas leurs revenus des pulsions sadiques ordinaires du Juchréman moyen ? Pulsions ô combien comblées depuis des années par la maltraitance systémique d’un état sanguinaire, deux en comptant son fournisseur (et débiteur notoire— ceci expliquant peut-être cela) en instruments de torture, sur un infortuné voisin aujourd’hui au bord de l’éradication pure et simple ?

Nos valeureux média d’info ne survivent-ils pas (grassement pour certains—pub oblige) en gavant consciencieusement leur cher public d’images de femmes ravagées par le chagrin, cherchant leurs petits dans les décombres d’hôpitaux en ruines, sous le regard goguenard de prétendus « soldats » qui n’attendent qu’une nouvelle occasion de les humilier, de les poursuivre jusqu’au fond de « camps de réfugiés » régulièrement soumis aux « frappes » d’ acolytes ailés? Pendant que, dans le stalag voisin, d’autres collègues bien intentionnés se font un devoir de sodomiser les pères et maris ? Je m’interroge.

Évidences

Je ne sais pas qui je suis, d’où je viens ni où je vais mais rien ne m’interdit d’y prendre plaisir.

Je ne veux de mal à personne, surtout pas aux autres animaux.

Je ne viens pas pour dominer ni pour être dominé(e).

Le temps et l’espace sont mes seules limites, et encore…

Si Dieu existe, c’est moi et il me reste beaucoup à comprendre.

Votre vie

Si vous me posez la question, frères et sœurs bipèdes à poil ras, ce sont les autres espèces animales qui m’intéressent. Celles que vous mangez, surtout. Après les avoir vaccinées, nourries, puis transportées dans des cages roulantes jusqu’aux camps de la mort où, avant de tomber sous les coups de vos bourreaux délégués, elles auront senti l’odeur du sang, de la panique, de la souffrance de celles qui les ont précédées. Mais évidemment je pense également à celles qui, dans un mois au beau pays de Phronce, s’enfuiront à travers futaies desséchées et maïs traîtreusement laissés sur pied par nos braves épandeurs de mort, ou bien tenteront une dernière fois de battre des ailes, en vain…

Sinon j’ai écrit Homo juchrémanensis pour préciser la pensée du camarade Karl qui disait que la religion était « l’opium du peuple ». Nan, la religion est le cahier des charges du peuple. Imposé par une trilogie de petits malins se réclamant d’un grand barbu dans le ciel, qui depuis 3000 ans se frottent les mains en regardant les bipèdes s’entretuer pour leur plus grand bénéfice. J’ai écrit Hj pour vous expliquer tout ça, preuves à l’appui. Vous en faites ce que vous voulez, de ce bouquin, je vous rappelle juste qu’il existe, et que c’est pas grâce à Gallisset ou Gramard ou Plomb ou Ojile Dacob ou pire, et encore moins grâce aux librêres indépendants (rires). Homo Juchrémanensis existe pour les gens qui n’ont pas besoin de l’odeur de la chair des arbres frais abattus ou de l’encre fantôme de prétendus imprimeurs pour se changer les idées. Homo juchrémanensis vous raconte votre vie en une centaine de pages, en essayant de pas trop vous faire caguer. Une gageure !

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