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Bons baisers de Juchrémanie

À écrire des romans à tire-larigot j’en oublie mes devoirs de gros niqueur. Un mois que je néglige l’actualité ! Comme si on arrosait OVH pour le plaisir ! Ce qui me fait penser que c’est  l’anniversaire de FYR ! 15 ans !  Alors allons-y Alonzo ! Quelques brèves encaniculées pour fêter la chose.

Il y a quelques jours à la télé, j’entendais des craignos de globe-trotteurs à la con chouiner qu’Air France leur avait égaré leur brosse à dents. Ou leur Calvin Klein bicolore, je sais plus. Un des dépossédés se plaignait d’avoir dû investir + de 500 € dans du matériel neuf. Le journaleux osait pas s’étonner du cours du slip, encore moins risquer son CDD de lèche-cul de Lagardère (si t’y vas pas, c’est lui qui viendra te trouver) à expliquer au voyageur mécontent qu’il y avait pire dans la vie que devoir se coincer les poils pubiens dans une braguette malodorante. Mourir congelé dans la soute à bagages par exemple. Ou, 12 000 pieds plus bas, se noyer avec femme et enfants sous les bravos de 3000 connards en quarantaine covid sur leur paquebot de croisière et bien moins que demain.

Puis ce fut le 14 juillet. Prédant Moncra, copieusement sifflé le matin lors du défilé de mode mirlitaire, avait invité deux chaudasses à un café-télé dans les jardins du palais. Admiratives de la houpette prédantielle se riant des bourrasques du vent mauvais, les chaudasses l’avaient ostensiblement tenu quitte des âneries sans nom qu’il leur débitait  au hasard de sa pensée malade. Ces « feignants de çômeurs qui préfèrent se dorer nus sur les plazes plutôt que se zeter sur les CDD à 1€ l’heure (heure méritée s’entend) zénéreuzement offerts par les multinationales qu’[il ] « s’a cassé le cul à courtizer dans sa folle zeunesse au Ministère de l’Économie de la Raie que même il le referait demain et après-demain tellement [il] est certain de ses certitudes ». Ou l’ « ingratitude de ces profiteurs – arabes pour la plupart – envers leurs concitoyens français de sousse pétris d’une solidarité sans faille et contraints par leur faute délibérée de bosser zusqu’à pas d’âze ( disons 65 ans à l’horizon 2030 après Z.C )». Ou la « magnanimité des forces de police » qui « prennent sur elles d’user le moins possible de la violence inzustifiée  qui leur est pourtant consubstantielle contre des ahuris que ils arrivent pas à comprender leur mère que Jean-Michel Brizitte comment il  elle peut réussir à trouver le sommeil y a des après-midi dans son lit à trou de baldaquin ?»

Le lendemain même sur Europe 1, la fréquence beauf & commérages dans le vent, on apprenait que les incendies monstres qui ravagent la Gironde « gâchent les vacances des touristes ». C’est vraiment salaud surtout pour les cèlzéceux d’entre eux qui se sont chopé des ampoules aux doigts à vider leurs briquets d’ambiance dans une région où il se passe jamais rien sauf la rétrogradation de Bordeaux en Nationale 2.

Un peu de sexe maintenant. Suite à l’embargo des méchants sur leur pétrole, les gentils ils arrivent plus à maintenir un niveau de pollution crédible dans leurs villes, sur leurs autoroutes ni même dans leur espace aérien. Alors n’écoutant que ses acouphènes de vieille momie, hier 16th of July, Jo « Mister President Repeat the line » Bailledène, chef suprême des Gentils a remisé son dentier et fini de se ruiner le sciatique à piper à domicile sous sa djellaba princière MBS, l’émir désosseur de journaleux. Devant le résultat mitigé, d’autres gâteries encore plus gâteuses sont envisagées lors du rendez-vous galant retour à Washington DC et d’ailleurs.

Et pisqu’hier on commémorait la « rafle du Vél’ d’Hiv’ », j’aimerais terminer sur la seule cause qui me passionne à 100%. Celle de animaux. Les vaches, veaux, agneaux, moutons, cochons, chevaux d’« abattage », EUX LA RAFLE C’EST TOUS LES JOURS. Quant aux « animaux de compagnie » que leurs enculés de bipèdes de compagnons laissent tomber comme des merdes à l’appel de l’été, la saison tant attendue des forêts cramées, des gras doubles luisants de crème solaire shootés au chichi graillonneux pure huile de palme, des chiottes de camping fleurant bon l’ammoniaque et le caca hémorroïdal, dans le meilleur des cas c’est la SPA qui passera « rafler » les survivants, leur laissant une chance de pas crever de faim et de soif enfermés à la cave ou ligotés à un arbre sur la route des vacances. Juste piqués avec tendresse et savoir-faire si de nouveaux « compagnons » se manifestent pas dans les délais impartis.

Je crois avoir fait le tour de l’essentiel. Bons baisers de Juchrémanie.

Des fois

Des fois je trouve regrettable pour les gens qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement pu entendre mes chansons. Certaines sont pourtant des réussites complètes. Surtout les dernières je dirais. Le coach, L’administrateur, Blue, In memoriam, Loser pour ne citer qu’elles, écoutables , visables pour nombre d’entre elles sur FYR.

Des fois je me dis qu’il semble également dommage pour les amateurs d’écrivage hors pair qu’un si petit nombre d’entre eux aient su apprécier ou simplement eu vent – histoire de s’aérer le neurone entre deux netflisqueries asphyxiantes – de petits bijoux stylés publiés sous le nom d’Heffi Grecker  ( « F » + « I grec » + « R » ). Genre Greffe générale*, Loser au menu*, L’arrière-cour des miracles*, Une mouche dans le potage*.

Ou, bien sûr, signé Franck Richard, le fameux roman parfait qui dit pas « ne pas », le flamboyant Hippocampe Twist** (suite en cours d’écrivage).

Ou enfin, sous la plume de Franck-Yvon Richard, le brillantissime essai-fiction intitulé Les aventures de Moïse, indispensable pour piger le pourquoi du comment au terme de 3 millénaires de vénalité sacrée, l’espèce des bipèdes à poil ras en est arrivée à ce niveau de déchéance darwinienne. Pour l’heure consultable en exclusivité exclusive ici même sur FYR.

Des fois.

Très rarement en fait.

Les 99,99% d’autres fois je m’en tamponne au moins autant que du résultat de la prochaine fumisterie électoranale.

 

* téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement

** téléchargeable sur Amazon ou FNAC ou toute autre plateforme de téléchargement

La mouche, le potage et les cellulo proxos

 

Le 11 août dernier, à 14h 44 Hephaestus « Heffi » Grecker reçoit un mail de Librinova le félicitant de la publication chez eux d’Une mouche dans le potage. En vrai, ces félicitations s’adressent aux petits veinards qui en 1 clic, contre la somme dérisoire de 3,49 €, vont pouvoir s’éclater à lire un polar top moumoute.

Du genre de ceux dont la proxénédition francophone oublie systématiquement de révéler l’existence.

Why ?

Because ses « comités de lecture » à la proxénédition francophone ont pas été, par exemple, « suffisamment enthousiasmés » (sic) lors de leur lecture comitatoire. Traduire : c’est pas avec ça qu’on va se faire du pognon, fils. Le reporter de fyr en immersion secrète dans les eaux troubles de la suce dite proxénédition francophone est parvenu à sortir une copie du document ultra confidentiel listant les critères pour se faire du pognon imposés au lecteur comitatoire moyen. On vous le soumet si ça vous branche :

« Par la volonté de Notre Bien Aimé Pédégé de Sa Mère, Ses comiteux de la lecture de leurs mères à eux sont instamment priés de veiller à ce que l’ouvrage soumis à leur filtrage expert en vue de se faire du pognon comporte en ses 60 000 caractères (ni trop plus ni trop moins) :

– Son comptant de flip (on dit « noirceur ») sanguinolent (on dit « glaçant »)

– Sa juste part de train qui entre dans le tunnel (on dit « sensualité torride »)

– Une histoire (on dit « pitch ») suffisamment embrouillée (on dit « haletante ») pour que quand on arrive à la fin on sait plus exactement c’est d’où qu’on a parti. »

Eh ben non, les proxos. C’est pas ça un polar suffisamment enthousiasmant. Même si Mernard Binier, Chaxime Crapman et tous les ex keufs recyclés dans la tambouille crapulo srileuse persistent à filer droit dans votre mur de la honte et prendre le lecteur pour une vache à lettres de leur moulin à conneries, c’est pas ça, non non non.

C’est pas ça et t’as bien fait, Hephaestus, de pas attendre que ces faux derches te souhaitent « bonne chance auprès de leurs confrères » (re sic). Peu importe qui la lira ni quand, ta Mouche dans le potage. À fyr, on te garantit qu’elle vole très haut, cette petite bête-là. Des firmaments au-dessus des gros bourdons racoleurs qui déroulent leur PQ à la devanture des libraires cellulo sponsorés. Et à fyr on se trompe rarement.

Téléchargez Une mouche dans le potage par Heffi Grecker

Et éclatez-vous, c’est nous qu’on vous le dit !

Heffi Grecker, interview exclusive en temps réel

Fyr – Salut Hephaestus, t’es tout bronzé de partout, ma parole !

Heffi – Mince,  à tous les coups j’ai encore oublié de remettre mon slip.

Fyr – Pas grave, au départ on est ici pour causer de ton dernier Bongarçon, pas pour s’enculer.  Comme d’hab, t’as fait l’impasse sur les éditeurs ?

Heffi – Les proxos ? C’est bon j’ai donné une fois, on va s’en tenir là si ça vous dérange pas.

Fyr – Hem, of course. Les pousse-au-crime de Mernard Binier et autres Chatteman, c’est pas le genre de la maison anyway.

Heffi – Sinon t’as pas un coup à boire ?

Fyr – C’est à dire qu’on a eu du monde hier. Léo est passé fêter un truc. Reste un fond de liqueur d’angélique. Une pote à nous qui nous envoie ça de la Mayenne.

Heffi – Vas-y, fais péter.

Fyr – Alors ?

Heffi – Sympa. Ça se boit comme du petit laid.

Fyr – Du macron, genre ?

Heffi – Du what ?

Fyr – Rin, un pédent de la raie publique qui cartonne sur Béhèfème pour quelques semaines encore… Sinon, ta mouche dans le potage, c’est vraiment quelque chose. Ici on est fan.

Heffi – Vous êtes combien ? Je veux dire ça donne quoi multiplié par 3,49€ ?

Fyr – Hem, je te ressers une lichette ?

 

Propos recueillis le vendredi 13 août à 22.23 h au sortir des toilettes sèches de franckyvonrichard.com

on change pas une équipe qui perd

 

Le truc c’est que je suis pas éternel. (À quelques années près, on va dire. Vous en saurez plus d’ici 1 an ou 2 mais chut !) Je serai pas toujours là pour vous aider à avancer dans la chaîne élémentaire, mes chers Watsons. Si j’en crois les retours de Librinova, ça se bouscule pas pour télécharger Hippocampe Twist. Vous avez donc décidé de mourir aussi nazes que vous êtes nés. On change pas une équipe qui perd, c’est ça ? Vous êtes des potes à Deschamps ? Tant que vous attachez pas le hamster du gamin au rosier grimpant de la voisine avant de partir comme des voleurs honorer la location du mobil-home au Camping des Algue Vertes, comment vous en tenir rigueur ?

Continuez comme ça, c’est bien. Quelque part, je comprends. Courir devant les feux de forêt, les inondations, les attentats terroros ou la 4ème vague ça entretient la forme. Vous allez encore faire un malheur cet été sur la plage.

PS- Sinon, sur le chapitre de la confiture aux cochons, le 4ème Bongarçon devrait plus tarder.  Bisous.