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« MARS 2221, roman » (chap 39 : « Actualisation environnementale »)

 

 

  1. Actualisation environnementale

–  Qu’est-ce qui s’est passé ? Où on est ?

– *Dans un canot. Un canot de randonnée.*

Et cette purée de pois là, d’où elle sort ?

Ayant décollé les paupières à mon tour, je partage l’étonnement d’Anthéa. C’est à peine si je distingue ses fesses idéales posées sur le banc de nage. La Croupière Générale nous briefe depuis le pontet dans mon dos.

* Un halo de brume quantique. Résultante pseudo physique de la manifestation éphémère d’un couloir de TransVac. Dont le terminal est ce canot, instantanément conçu en fonction de notre réajustement spatiotemporel. Ne me dites pas qu’une soucoupe volante aurait mieux correspondu à vos attentes ?*

La Croupière se fait plaisir. Comment lui en tenir rigueur ?

– *…Une soucoupe flottante tant qu’on y est ! Nous soumettrons l’idée à Mustalpha. Il me semble l’apercevoir là-bas sur l’embarcadère.*  

La brume se dissipe peu à peu. On barbote sur une sorte de lagon d’un bleu-vert transparent. Escorté par un banc de poissons multicolores, le canot dérive au fil du courant. Un courant paisible qui nous pousse vers une construction élégante, montée sur pilotis. À l’entrée se tient un grand type arborant une casquette d’officier de marine. Il se fend d’un large signe de la main avant d’avancer sur le ponton à notre rencontre.

Je m’étonne discrètement auprès de la tortue.

– Je croyais que les bipèdes à poil ras étaient interdits de séjour dans le coin ? Un homoncule ?

– * Mustalpha nous vient tout droit des Marécages de Gloo, système de Markab, l’étoile la plus brillante de Pegasus. Mustalpha est un Amphibien pur jus ! Affable, aux petits soins avec la clientèle, le directoire du ludomaine se félicite chaque jour de lui avoir confié les rênes de l’Aquadrome…*

Un amphibien ? Mais…

– *Mais où sont ses nageoires, ses écailles, ses branchies ? Oh rassurez-vous, elles sont bien présentes. Et plus qu’utiles pour porter secours à l’éventuel baigneur pris de malaise ou au canoteur en perdition. Vous ne pouvez pas les voir, c’est tout ! Apprenez, Lapin…*

Je voulais vous dire… Je m’appelle pas Lap…

– * …Que le ludomaine de Skomäth-Hellian est un biotope « intelligent ». Conçu afin que le résident s’y sente « comme chez lui », quelle que soit son monde d’origine. À la nanoseconde où son cercle d’appel parvient aux Instances du Vacuum, une analyse complète de ses données physicochimiques est diligentée. Les résultats de l’analyse déterminent les algorithmes de son actualisation au sein du biotope. Durant l’entièreté de son séjour, il évoluera dans un environnement qui, sans remettre en cause son référentiel psychophysique initial, saura lui offrir ce que nous pourrions définir comme un exotisme « sur mesure ».*

 Nous c’est Bora Bora, ses lagons turquoise, ses poissons arc-en-ciel…

– *…Bora Bora et Mustalpha ! Si ce dernier vous apparaît sous l’enveloppe d’un « bipède à poil ras », comme vous dites, c’est que les composés évoluant sur le ludomaine se présentent les uns aux autres sous des angles culturels, linguistiques ou physiques en parfaite adéquation avec les leurs. L’AEP y veille en permanence.*

– L’AEP ?

 

la suite demain…

« MARS 2221, roman » (chap 37 : « Un, deux, trois », suite)

Finalement, d’après le morveux, c’est pas grave d’être un criminel de guerre, voleur et escroc notoire, doublé d’un raciste++. « Infanticide », « féminicide », « torture », « famine stratégique », « colonisation systémique », des mots tout ça… Et pis d’abord, quand on est le roi de la Phronce, on a tous les droits divins, dont ceux d’avoir besoin de divins sous, donc de faire caca dans sa divine culotte et retourner sa divine veste dare-dare, hein Brizitte ?

 

Bah nous on s’en fout on est là pour relire «  MARS 2221, roman ».

résumé : la tortue s’explique sur ses « taquineries »…

Lassitude d’un sourire mental non dénué d’amertume.

– *Depuis maintenant deux millions d’années solaires, les signaux en provenance de Terra-la-Honte ne cessent de causer des insomnies au Conseil des Pierrots. Le principe de non-ingérence – alinéa 1 de la Loi d’Expansion Infinie – les contraint d’assister, impuissants, aux dérapages quotidiens d’une espèce suicidaire qui, ces trois ou quatre derniers millénaires, a décidé d’en remettre une couche en s’auto proclamant d’ascendance divine !!! *

La tortue lève les yeux au ciel et lâche un soupir télépathique des plus expressifs.

– *« Dieu » ! Un concept fumeux à manier avec prudence et circonspection ! En tant que Croupière Générale de la Spirale W1745 et de ses clusters satellites – une région de l’univers correspondant grosso modo à votre « Voie Lactée », savoir au bas mot 100 milliards de planètes comprises dans un diamètre estimé  entre 150 000 et 200 000 années-lumière – je sais de quoi je parle.*

Nous nous voyons octroyer quelques secondes de traitement de données avant la suite de la remise à niveau.

– * « Cinquante kilomètres », m’objecterez-vous, « …Pareille profondeur place Skomäth-Hellian hors de portée des gratouillis de la General Irons ! ». Oui et non quand on sait que la mine d’or de Tau Tona, en Afrique du Sud, frise les 4 kms à l’intérieur de l’écorce terreuse ! Ajoutez à cela que – bien que je me fusse toujours opposée à cette pratique, supposée faciliter l’accès aux ludomaines – les badges d’accréditation font également fonction de spatio balises… Confidence pour confidence, Lapin, où diantre ce « Calmann-Lévy » s’est-il procuré celui qui a fini par se retrouver dans votre poche ?*

Je me prépare à insister sur le fait que je m’appelle pas « lapin » – avec ou sans majuscule – mais Anthéa me pousse du coude.

Vas-y, raconte à madame la Croupière Générale. La soucoupe volante… Les petits hommes verts… La partie de chifoumi !

Passant outre le ton ironique d’une Anthéa toujours pas convaincue de la fiabilité des propos du vétéran trop tôt disparu, je m’applique à les rapporter à la syllabe près. J’élude toutefois les hauts et les bas de sa vie sentimentale pour en arriver à l’essentiel : Beinan.

– *Le site archéologique ?*

– Tu vois, Anthéa ! Madame la Croupière Générale connait l’existence du site archéologique de Beinan !

Rasséréné je reprends, à l’adresse de la tortue :

– Sur la suggestion du barman de l’hôtel où il était descendu, Endymion avait poussé jusqu’aux monolithes, fierté du syndicat d’initiative…

– *Fierté justifiée. Stonehenge certes, Carnac bien sûr, Coatlicue, la Pierre de Baalbek… Votre planète regorge d’Aïeux que les Aïgohgulbhs, les Oopsschliks et autres Gröhlins-Gröhlins, pour ne citer qu’eux, ont coutume de descendre honorer au moins une fois dans leur vie… Mais les « Sages de Beinan » et leurs yeux ouverts à jamais sur l’Interminéralité Fondatrice recueillent  tous les suffrages.*

La voix silencieuse passe du registre enthousiaste au questionnement badin.

–  * J’ai également cru entendre la jeune f… hem… Anthéa… mentionner une « soucoupe volante » ?*

… demain la suite…

« MARS 2221, roman » (chap 37 : «Un, deux, trois»)

  1. Un, deux, trois

On poireaute encore plus longtemps que tout à l’heure avant de revoir le minois reptilien.

– *Pardonnez ma lenteur à revenir vers vous mais j’avais besoin de l’aval de ma hiérarchie pour répondre à Lapin. Asseyez-vous, cela risque d’être long.*

– Hem, en fait « lapin » c’est un surn…

– *Tout d’abord soyez persuadés que si n’entraient en jeu des intérêts essentiels à l’équilibre de l’Univers, le Conseil des Pierrots ne verrait aucun inconvénient à ce qu’une entreprise quelle qu’elle soit s’en aille perdre son temps et l’énergie de ses salariés à extraire un minerai omniprésent dans tous les sous-sols d’origine magmatique et – qui plus est – donnant un fer de piètre qualité puisque composé à 55% de soufre. Oui mais voilà…*

Anthéa et moi évitons de justesse une collision de têtes en voulant nous pencher pour mieux entendre. C’est nigaud puisque, vous l’aurez compris, la tortue s’adresse à nous par la pensée. (d’où les astérisques, j’ai pas trouvé mieux) (bonne chance aux réalisateurs de l’audiobook !)

– * …Niché à une petite cinquantaine de kilomètres au cœur d’une planète que les Terreux ont baptisée du nom d’un de ces super héros qui surpeuplent leurs mythologies puériles… Mars, la planète « rouge de colère » !!! Quelle imagination, Grand Pierrot !…*

Balancement accablé de la petite tronche serpentine. On dirait un de ces chiens pendulaires pour plage arrière de bagnole qui hochent la tête avec les mouvements de la route…

– *… Se trouve un des ludomaines les plus prisés chez les composés des Mille Galaxies.*

La tortue prend en compte nos bouches bées et nos yeux comme des œufs au plat.

– * Eh oui, il va falloir vous y faire : « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie ». Hamlet ! Shakespeare ! Un peu cucul la praline mais tout de même moins affligeant que les « Onfray-mieux-de-se-taire », « Beigbeder-à-coudre », « Où-est-le-bec » et autres « BHL-de-poulet » dont les pâtés sonnèrent le glas de l’écriture signifiante. L’aube poisseuse d’un âge de régression intellectuelle qui, aujourd’hui, mène les quelques semblants d’écrivaillons terreux survivants à l’oblitération pure et simple leur alphabet ! *

– Quand je te dis que tu as tes chances, lapin ! Nan, je plaisante !

– *Mais revenons à la question posée. « D’où me vient mon acharnement » ? Eh bien, comme aurait dit le Vieux Marin de Samuel T. Coleridge, je « veille au grain », mes bons amis !*

…la suite demain…

« MARS 2221, roman » (chap 36 : « Emmanuel », suite et fin)

résumé : que la lumière soit !

– * Compatissante, j’acceptai d’intervenir. Emmanuel présentait les symptômes classiques d’un TDAH et j’avais mieux pour en venir à bout que toutes les « Ritaline », « Quasym » ou « Concerta » qui, des siècles plus tard, viendraient abrutir plus que guérir les enfants terreux diagnostiqués « hyperactifs » (et soulager leurs parents). Une maladie de Gélineau eût été exagérément sévère, aussi j’optai pour une bonne petite hypersomnie chronique. Elle suffirait à ramener le gamin à un comportement moins agressif. Je lui déclenchai donc sur le champ une attaque de ce trouble bénin, agrémentée pour faire bonne mesure d’une baisse momentanée de tonus musculaire…*

Haussement de sourcils suivi d’un gonflement discrètement expressif de la joue gauche, Anthéa partage mes doutes quant au crédit à apporter aux carnets de voyage de la tortue.

– *C’est alors qu’à ma profonde stupeur – je n’avais JAMAIS, de toute ma carrière, connu un tel fiasco – en réaction à l’intervention censée l’apaiser, la petite teigne s’était mise à redoubler d’une énergie mauvaise, donnant des coups de pied dans les murs, accablant Theophrastus de reproches et d’insultes indignes… «Vieux lozer sans la moindre zuzotte ! Ze suis la seule réussite dans ta pauvre carrière d’alcimiste de seconde zone et au lieu d’admirer ma brillante intellizence et m’encourazer dans mes prozets – car ceci est mon prozeeeeet ! – de sauvetaze du royaume de la Phronce menacé par une populace vicieuze et illettrée, tu prétends me faire soigner ! Grrr ! Z’ai bien envie de vous emmerder zusqu’au bout, toi et tous ces connards… ».*

La tortue secoue la tête.

– *Je revois le regard désemparé de Theophrastus. Je l’entends encore me chuchoter que lorsqu’Emmanuel perdait ainsi la raison, le seul moyen de le calmer était de lui faire inhaler quelques décigrammes d’une poudre à base d’Erythroxylum Coca, une plante rapportée tout récemment d’Amérique du sud par un certain Cristóbal Colón. De fait, ayant goulûment reniflé ladite poudre, le gnome caractériel s’était quelque peu radouci. Ce qui ne l’avait pas empêché, alors qu’il quittait la pièce sans y avoir été autorisé, d’adresser à son créateur navré un signe de la main étrange qui commençait à avoir cours au sein des jeunes générations terreuses. Le majeur seul se dresse hors du poing fermé…*

Le sommeil commence à me gagner. J’en peux plus de toutes ces conneries. Quand soudain eurêka ! Une explication se fait jour. Je crois comprendre pourquoi la tortue nous pompe l’air avec son Pinocchio psychopathe…À l’en croire, Emmanuel est seul, avant Anthéa et moi, à avoir encaissé sans broncher les effets de ses « taquineries ». Emmanuel est un homoncule. Conclusion, nous sommes des homoncules  !

Et pourquoi pas après tout ? À y réfléchir, existe-t-il une différence de nature entre la créature de Paracelse et les homo sapiensis de seconde main que nous sommes ? Issus nous aussi des manipes discutables d’apprentis sorciers en roue libre…

La petite créature va finir par choper un torticolis à secouer la teutê commace.

– * Ainsi Theophrastus aurait finalement récidivé ? Je suis déçue. *

Anthéa qui a elle aussi saisi l’embrouille, juge nécessaire d’intervenir.

Nous n’avons rien à voir avec Paracelse, je vous en donne ma parole. Mon ami et moi sommes des clones. Depuis Dolly-la-brebis la technique du clonage n’a cessé de progresser sur Terra. Le croiriez-vous, lapin ici présent est le clone de lui-même ! Pas son frère jumeau décalé dans le temps comme moi je suis la copie conforme d’une créature originale disparue depuis des lustres. Nan, lapin, ils ont poussé le bouchon jusqu’à lui injecter les données contenues dans son cerveau d’origine ! Lapin, il a 269 ans dans sa tête ! Ça présente pas que des avantages, croyez-moi ! Ni pour lui ni pour son environnement ! Genre il en est encore à la zique acoustique ! Donnez-lui un manche à balai et un morceau de ficelle et hop il vous bricole une… comment t’appelles ce truc déjà, lapin?

– Une guitare. Et tiens, puisque tu me donnes la parole, j’aimerais poser à madame la tortue une question qui me taraude depuis l’instant où – à point nommé, on l’en remercie – elle s’est matérialisée au pied du rail : d’où lui vient son acharnement à s’opposer à l’extraction d’un minerai pourave dont même les décideurs de General Irons veulent plus entendre parler ?

À voir la petite tête couverte d’écailles se réfugier à nouveau sous son abri ambulant, je me demande si j’ai pas commis un impair.

 

… demain chap 37 : « Un, deux, trois »…

« MARS 2221, roman » (chap 34 : « Les joies de la famille »)

  1. Les joies de la famille

J’ai cru comprendre que lorsque Nivek retournait au discours académique – comme en ce moment – ça sentait encore plus le pâté pour Anthéa et moi.

– …Lors de la signature du contrat, j’avais eu peine à cacher à beau-papa mon étonnement devant le pont d’or qu’il me faisait pour la pose d’un nano-traceur sur un de ses patients, aussi important soit-il à ses yeux. Il avait justifié la somme par le désir sincère de voir le mari de Moushkra (et heureux père des petits-enfants qu’elle ne manquerait pas de lui donner) à l’abri du besoin dans un monde qui n’était que danger et incertitude du lendemain. « Cela étant », avait-il ajouté à voix basse, « je n’ai pas pour habitude de jeter mon argent par les fenêtres… », puis, plus bas encore,  « …Je promets de vous en dire plus dès que vous aurez paraphé la clause de confidentialité en bas de page ». La vérole putride !!!

Ouf, retour à Graveland.

– Apprenez, Maître, qu’au-delà de l’admiration qu’elle voue à son cher papa…

Aïe ! J’ai parlé trop vite.

– …Moushkra lui a toujours reproché de consacrer plus de temps à ses travaux qu’à ses devoirs de géniteur. En contrepartie elle affiche un profond désintérêt pour tout ce qui se trame derrière les murs de sa « maternité ». Longtemps avant notre mariage elle m’avait vaguement parlé d’un personnage célèbre dont on entretenait les fonctions vitales en attendant que la science ait accompli les avancées nécessaires… Nécessaires à quoi, elle n’en savait rien et s’en moquait éperdument.

Nivek crispe les mâchoires.

– …Patience chère Moushkra ! Patience ! Nous serons bientôt réunis ! Je déposerai à tes pieds menus une montagne d’or sonnant et trébuchant. Je vous arracherai, les jumeaux et toi, aux griffes du monstre qui, sous couvert de protéger sa famille, ne pense jamais qu’à lui et lui seul ! Allant jusqu’à instrumentaliser les faiblesses de son gendre pour servir ses entreprises bassement matér… Meeeerde !!! Chiotte ! Bite à couilles ! La vie de ma tante, MAIS POURQUOI J’AI PAS FAIT PHILO ???

Vas-y ! Lâche-toi, pépère ! Dans ces moments-là ta main droite arrête de caresser la crosse de ton plasmok et nous on respire mieux.

– Je vous le garantis, Maître. Jusqu’à hier soir et l’alerte sur mon portable, je ne croyais pas une seule seconde qu’il puisse fonctionner, ce « capteur quantasonique »…

Se tournant vers son comparse :

– Et honnêtement j’étais comme toi, Korbehn. La probabilité qu’un mec – « Sage parmi les sages » ou quoi ou qu’est-ce – entende quelque part dans son moi profond un barrissement venu d’ailleurs dès qu’une occase de faire de la maille pointait à l’horizon, j’avais du mal à cautionner ! Pour dire, quand on lui avait monté ma balise sur les noix, au congelé …

Un réflexe de protection rétrospectif, je porte la main à mon entrejambes.

– …Je pensais à la bonne grosse enveloppe que j’allais enfouiller, full stop ! Rien que son âge, ça tenait pas la route ! À le voir, son VIP devait pas dépasser la trentaine et soit disant que son cerveau tapait les deux siècles et demi ! Pis quoi encore ? Il était temps de raccrocher les gants chirurgicaux, professeur Poutine !

Le rictus sardonique de Kuduort laisse place à une moue songeuse.

– Cela dit, un jour il m’avait sorti un fichier informatique bourré d’articles de journaux des temps prénucléaires…

S’adressant de nouveau à mézigue :

– Comment le nier ? Sur certaines photos vous faisiez plus que décati mais c’était bien vous, Maître. D’autres encore, comme celle où, inexplicablement rajeuni, vous sortez de l’Élysée bras dessus bras dessous avec la présidente de la république m’avaient franchement déstabilisé, j’avoue. Mais de là à avaler sa couleuvre de capteur quantique, à l’autre charogne…

 

…la suite demain…