Pochtrump enfin démasqué ! (fr/en)

La directrice de cabinet de Donald Trump, Susie Wiles nous déclare : : « le président américain a une « personnalité d’alcoolique » ». On se tue à vous le dire, allez je vous remets l’article qui prouve, s’il en était besoin que fyr a toujours une bonne longueur d’avance sur Google actualités. ↓

Accoudé au zinc, Pochtrump tourne en rond autour de deux ou trois idées fixes qui refont surface dans un ordre aléatoire au hasard de son discours décousu.

– …Beaucoup de gens disent que j’ai toujours raison mais en fait, d’accord j’ai toujours raison mais ceux qui disent que j’ai toujours raison ont raison… La preuve, j’ai toujours dit que le changement climatique était la plus grande arnaque de l’histoire de l’humanité et pourtant les arnaqueurs qui prétendent lutter contre ses soi-disant méfaits continuent à critiquer ce magnifique avion qu’est le Boeing alors que c’est un avion magnifique… C’est comme l’immigration antichrétienne… Beaucoup de gens disent que j’ai raison de balancer ces envahisseurs aux requins bien que les requins ne leur aient jamais fait de mal ni les Chrétiens non plus alors allez comprendre pourquoi les Européens font du business avec les Russes… Mais ça, personne n’a le courage d’en parler… sauf tous les gens qui disent que j’ai toujours raison mais en fait les éoliennes qui gâchent la vue des golfeurs écossais jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres de la côte alors que le charbon a une si belle couleur quand il relâche son merveilleux carbone dans l’atmosphère, patrimoine de l’humanité… Quelle honte que, de Londres – j’étais là-bas avant-hier pour expliquer deux trois bricoles à Keir, ce gros nul –  à Bamako, de Berlin au Cap Nord, De Paris à Katmandou, l’Europe ne fait rien qu’à s’enfoncer dans des énergies plus vertes que la tronche des Gazaoui toujours à se plaindre dans leurs campings 4 étoiles quand ils verront les premiers hôtels de luxe pousser comme des champignons après la pluie de bombes que mon camarade et prêteur sur gage, aussi malhonnête qu’indispensable, qu’il en soit remercié, Benyamin va être obligé, le malheureux, de larguer sur les 11 derniers terroristes du Hamas, récemment récompensés par la reconnaissance de l’état de Palestine par le copain de Brigitte… Dommage pour les otages mais beaucoup de gens disent que là encore, j’avais, ai et aurai toujours raison… Bon c’est pas que je m’ennuie mais il fait soif et si on compte sur l’ONU pour se faire payer un mojito…

Après plusieurs essais infructueux pour tenir debout sans l’aide du comptoir, Pochtrump finit par se lâcher des deux mains et tituber vers la sortie.

Le barman se penche vers un habitué qui regarde, incrédule, Pochtrump essayer d’ouvrir la porte du mauvais côté :

– Et voilà ! quand on pense que c’est comme ça tous les jours depuis bientôt 9 mois…

– …Bah, plus que 3 ans et trois mois…

 

Donald Trump’s chief of staff, Susie Wiles, tells us that the US president has an “alcoholic personality.” Come on, we keep telling you this. Here, I’ll give you the article that proves, if proof were needed, that fyr is always one step ahead of the latest Google news. ↓

 

Leaning against the counter, Boozetrump circles around two or three fixed ideas that resurface in random order during his rambling speech.

– A lot of people say I’m always right, but in fact I’m always right, but those who say I’m always right are right… The proof is that I’ve always said that climate change is the biggest scam in the history of mankind, and yet the scammers who claim to be fighting against its so-called evils continue to criticize the magnificent Boeing, even though it’s a magnificent plane… It’s like anti-Christian immigration… A lot of people say I’m right to throw these invaders to the sharks, even though sharks have never done them any harm and neither have Christians, so go figure out why the Europeans are doing business with the Russians… But no one has the courage to talk about that, except all those people who say I’m always right, but in fact the wind turbines that spoil the view of Scottish golfers up to several thousand kilometers from the coast, while coal has such a beautiful color when it releases its wonderful carbon into the atmosphere, the heritage of mankind… What a shame that, from London – I was there the day before yesterday to explain a few things to Keir, that big loser – to Bamako, from Berlin to the North Cape, from Paris to Kathmandu, Europe is doing nothing but sinking into  energies greener than the faces of Gazans still complaining in their 4-star campsites when they see the first luxury hotels springing up like mushrooms after the rain of bombs that my comrade and pawnbroker, as dishonest as he is indispensable, be thanked, Benyamin will be obliged, the unfortunate one, to drop on the last 11 Hamas terrorists, recently rewarded by the recognition of the state of Palestine by Brigitte’s boyfriend… Too bad for the hostages, but a lot of people are saying that, once again, I was, am and always will be right… Not that I’m bored, but it’s thirsty out, and if we’re counting on the UN to buy us a mojito…

After several unsuccessful attempts to stand without the help of the counter, Boozetrump finally lets go with both hands and staggers towards the exit.

The barman leans over to a regular who watches in disbelief as Boozetrump tries to open the door the wrong way:

– There we are ! When you think it’s been like this every day for nearly 9 months…

– …Well, only 3 years and three months to go…

Une idée de cadeau

Tout ça pour vous dire que l’édition française de « Commissioner B. goes south »* est téléchargeable depuis hier sous le titre « B. comme Bongarçon ». Encore sous le coup de l’émotion je me contenterai pour l’instant de vous balancer quelques lignes à sniffer gratos ↓

Concilier respect de l’environnement et développement de l’activité économique est un double objectif aussi louable que voué à l’échec. La zone industrielle de Rochebourg en était la preuve. Quelques cerisiers du Japon anorexiques et autant de troènes gruyérisés tentaient en vain de séparer les hangars, entrepôts et bâtiments à l’abri desquels on assemblait, peignait, réparait des trucs et des machins. Concession ultime à la végétalisation urbaine, le « Garage Automobile A. Pype SARL » et ses 15 tonnes de charpente métallique, sa couverture multicouche et son bardage double peau en tôles nervurées essayait de faire survivre une bande gazonnée le long de sa clôture.

Le commissaire Brieuc Bongarçon, 3ème circonscription de sécurité publique de Port-Léon, franchit le portail au pas et trouva facilement une place sur le parking visiteurs. Avant même de détacher sa ceinture, son passager ajusta l’espèce de casquette en skaï doublée fourrure synthétique qui, dans ses rêves, lui donnait un look « aviateur de la 2ème guerre mondiale ». En ce début d’après-midi hivernal balayé par un petit vent d’est vicelard, le réchauffement climatique n’était pas au rendez-vous et le lieutenant Castagna était fragile des oreilles.

Négligeant le hall d’exposition, quoique le commissaire commençât à songer sérieusement (et non sans une certaine mélancolie) à remplacer sa bonne vieille Audi A4, les deux flics se dirigèrent vers l’entrée du maous atelier. La porte coulissante, haute d’au moins cinq mètres était entrouverte. Casta risqua un oeil à l’intérieur. Pour s’entendre dire que le garage était fermé le lundi.

Bongarçon prit la relève : « Même pour deux braves fonctionnaires de police qui se les gèlent?

– Ah ok ! J’arrive. » Le gros type en salopette vert bouteille marbrée de cambouis et d’huile de moteur sortit de sous le pont élévateur, remisa la clé à pipe dans sa poche ventrale et s’avança à découvert en s’essuyant les pognes dans un vieux « marcel » déchiré reconverti en essuie-mains, avant de le rouler en boule et le balancer sur le premier établi à portée. Arrivé à hauteur de ses visiteurs, il leur tendit un poignet à peine plus clair que le bouquet de francforts endeuillées qui lui servait de main droite.

B. s’en empara sans faire la chochotte, « Alain Pype ?

– Si seulement ! Nan, moi c’est Nico. Nicolas Bois, son chef d’atelier. Le jour où vous verrez M’sieur Alain mettre les mains dans le cambouis… Vous venez pour la « Mondéo » ?

– Tout juste. Je suis le commissaire Bongarçon et voici le lieutenant Castagna.

Nico Bois arborait une cinquantaine bien nourrie. Sa gestion de l’espace évoquait celle d’un plantigrade en quête de miel. Il précéda ses visiteurs au fond de l’atelier, fermé par le frère jumeau du panneau coulissant de l’entrée.

 

Amazon Kindle  

Fnac et Fnac Kobo devraient se réveiller d’ici 1 jour ou 2 avec le format Epub.

* Epub / Kindle

Anti-Semitic acts (en/fr)

Reposting the article dated 06/03/25

The intense fatigue that overwhelms every sensible person who has to endure the words “anti-Semitism” or “anti-Semitic acts” being used indiscriminately seven days a week on the medias!

How long shall we have to remind (to no avail) journalists, writers, politicians, and the like that the word “Semite,” coined in 1781 by the German linguist August Ludwig Schlözer, refers, as all dictionaries repeat, to “a group of peoples of the Near East who speak or spoke Semitic languages in ancient times” : Jews AND ARABS AND MANY OTHERS.

Therefore, and what’s more knowing that, in terms of the number of victims of genocidal atrocities inflicted by one “Semitic” people on another ‘Semitic’ people, Israel is on track to break all records, for pity’s sake, let those who currently speak of “anti-Semitic acts” show a minimum of discernment, if not decency.

The words “anti-Jew,” “anti-Jewish,” “anti-Judaïc,” “Judeophobic” …or “anti-Zionist” ( !) are available, so why not try accuracy for once? Isn’t it a downright must for people who pride themselves on making words their profession to use them correctly?

La fatigue intense qui accable toute personne sensée qui doit supporter les mots « antisémitisme » ou « actes antisémites » utilisés sans discernement sept jours sur sept dans les médias !

Combien de temps devrons-nous rappeler (en vain) aux journalistes, écrivains, politiciens et autres que le mot « sémite », inventé en 1781 par le linguiste allemand August Ludwig Schlözer, désigne, comme le répètent tous les dictionnaires, « un groupe de peuples du Proche-Orient qui parlent ou parlaient des langues sémitiques dans l’Antiquité » : les Juifs ET LES ARABES ET BIEN D’AUTRES ENCORE.

Par conséquent, et sachant de surcroît qu’en termes de nombre de victimes d’atrocités génocidaires infligées par un peuple « sémite » à un autre peuple « sémite », Israël est en passe de battre tous les records, par pitié, que ceux qui parlent actuellement d’« actes antisémites » fassent preuve d’un minimum de discernement, à défaut de décence.

Les mots « antijuif », « antijuif », « antijuif », « judéophobe »… ou « antisioniste » (!) sont disponibles, alors pourquoi ne pas essayer d’être précis pour une fois ? N’est-il pas tout simplement indispensable pour ceux qui se targuent de faire des mots leur métier de les utiliser correctement ?

Caïn repose en paix !

Franchement, les Juchréman(e)s ! Vous trouvez pas que le pogrom en cours d’infortunés bovins contaminés, en vue d’éviter aux autres biftecks sur pattes une fin prématurée, savoir : avant que leur heure soit venue d’être massacrés en bonne et due forme, en toute normalité culturelle pour satisfaire nos besoins impératifs en « protéines animales », sent son juchrémanisme à plein nez ?

Vendredi, dans Labos bobo, j’abordais la question de l’expérimentation animale et de la responsabilité pleine et entière de la pseudo « science » dans cette pratique abjecte autant qu’ INUTILE. Aujourd’hui j’affirme, en accord avec les 75 millions d’autres personnes dans le monde qui ont choisi de ne plus inviter la souffrance et la mort d’êtres sensibles à leur table que, selon la pseudo « science » même, UNE PROTÉINE EST UNE PROTÉINE, qu’elle soit animale ou végétale.

Si ça peut rassurer nos charognards de service (car, ne leur en déplaise, le grand savant de Marseille M. Cimès et ses potes « viandards » revendiqués sont plus proches des vautours et des hyènes que des lions ou des tigres), on compensera le supposé déficit de la « protéine végétale » en molécules indispensables dont la « protéine animale » serait seule porteuse (avec pas mal d’autres molécules carrément nocives …et absentes, quant à elles, de la « protéine végétale ») par une combinaison idoine entre légumineuses.

Il est donc insensé, sinon criminel de continuer à encourager les éleveurs(euses) d’animaux de boucherie et les bouchers(ères) par la même occasion (ces gros cons de chasseurs, on en parle même pas) dans leur croyance judaïque (voir ci-après) et erronée d’autant, selon laquelle ils seraient nos nourrisseurs indispensables et dévoués.

En gros on bouffe de la barbaque parce que les braves bipèdes à poil ras préhistoriques que nous sommes, s’ils rêvent d’aller sur Mars, en vrai n’osent toujours pas s’aventurer trop loin de leurs cavernes. Pour le plus grand profit d’une poignée de malfaisants qui, sous couvert de volonté divine, cherchent depuis 2635 ans à nous empêcher d’accéder à des évidences comme l’alimentation non carnée mais également l’égalité des porte-monnaies et la gratuité des réponses aux besoins fondamentaux. La solidarité entre mortels quoi. L’humanité, on va dire.

En attendant↓

 

IV HOMO JUCHRÉMANENSIS AU QUOTIDIEN

 Alimentation et environnement

« A l’échelle cosmique, l’eau est plus rare que l’or. Pour la vie, elle est infiniment plus précieuse. »

Hubert Reeves

 

Torah, Berechit (= Bible, Genèse) :

4,1. « or, l’homme s’était uni à Ève, sa femme. Elle conçut et enfanta Caïn, en disant: « J’ai fait naître un homme, conjointement avec l’Éternel! »

4,2. Elle enfanta ensuite son frère, Abel. Abel devint pasteur de menu bétail, et Caïn cultiva la terre.

4,3. Au bout d’un certain temps, Caïn présenta, du produit de la terre, une offrande au Seigneur;

4,4. et Abel offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses. Le Seigneur se montra favorable à Abel et à son offrande,

4,5. mais à Caïn et à son offrande il ne fut pas favorable; Caïn en conçut un grand chagrin, et son visage fut abattu. »

De toute évidence, YHWH est un « viandard ». Le fumet délicat d’une « partie grasse de bétail premier-né » rôtie au barbecue Lui parle mieux que celui d’une soupe poireaux-pommes de terre mijotant à feu doux.

En Juchrémans scrupuleux, nos agriculteurs préhistoriques post modernes continuent à flatter les goûts divins. Résultat, en 2025, « 33 % des terres cultivables de la planète sont utilisées à produire l’alimentation des animaux d’élevage ; 26 % de la surface des terres émergées non couvertes par les glaces sont employés pour le pâturage »1.  Du temps de Moïse déjà l’espace manquait pour nourrir toutes les infortunées créatures dont, en retour, la chair servirait de nourriture au Peuple Élu :

Berechit (Genèse) toujours :

13,2. « Or, Abram était puissamment riche en bétail, en argent et en or. »

13,5. « Loth aussi, qui accompagnait Abram, avait du menu bétail, du gros bétail et ses tentes. »

13,6. « Le terrain ne put se prêter à ce qu’ils demeurassent ensemble; car leurs possessions étaient considérables, et ils ne pouvaient habiter ensemble. »

Les 2212 entrées bibliques pour « troupeaux » ou « bétail » donnent une idée de la place occupée par les produits d’origine animale dans l’alimentation des Juifs et des Chrétiens …bientôt rejoints par les Musulmans de Muhammad. Apportant son écot au cahier des charges du Consortium, le Prophète établit d’ailleurs certaines règles culinaires à ne point enfreindre sous peine de damnation éternelle :

Coran, Sourate 6, Al-An’am

  1. « Dis : « Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve d’interdit à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvée) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure – ou ce qui, par perversité, a été sacrifié à autre qu’Allah. » Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux.
  2. Aux Juifs, Nous avons interdit toute bête à ongle unique. Des bovins et des ovins, Nous leurs avons interdit les graisses, sauf ce que portent leur dos, leurs entrailles, ou ce qui est mêlé à l’os. Ainsi les avons-Nous punis pour leur rébellion. Et Nous sommes bien véridiques. »

Jusqu’à la couleur de la vache digne d’être « immolée » :

Coran SOURATE 2,  Al-Baqarah (La Vache)

  1. « (Et rappelez-vous,) lorsque Musa dit à son peuple : « Certes Allah vous ordonne d’immoler une vache » . Ils dirent : « Nous prends-tu en moquerie?  » « Qu’Allah me garde d’être du nombre des ignorants » dit-il.
  2. Ils dirent : « Demande pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise ce qu’elle doit être ». – Il dit : « Certes Allah dit que c’est bien une vache, ni vieille ni vierge , d’un âge moyen, entre les deux. Faites donc ce qu’on vous commande ».
  3. – Ils dirent : « Demande donc pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise sa couleur ». – Il dit : « Allah dit que c’est une vache jaune, de couleur vive et plaisante à voir ».
  4. – Ils dirent : « Demande pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise ce qu’elle est car pour nous, les vaches se confondent. Mais, nous y serions certainement bien guidés , si Allah le veut ».
  5. – Il dit : « Allah dit que c’est bien une vache qui n’a pas été asservie à labourer la terre ni à arroser le champ, indemne d’infirmité et dont la couleur est unie ». – Ils dirent : « Te voilà enfin, tu nous as apporté la vérité! «  Ils l’immolèrent alors mais il s’en fallut qu’ils ne l’eussent pas fait.»

…Et c’eût été aussi salutaire pour leurs descendants que pour nous tous qu’ils ne le fissent point ! Quelles que soient les raisons du peuple de Musa d’hésiter à l’« immoler », la vérité est que, aussi « jaune et plaisante à voir » soit-elle, via son fumier, ses rots et ses flatulences, la malheureuse vache libère un gaz apte à emprisonner 30 fois plus de chaleur par tonne émise que le dioxyde de carbone des cheminées d’usines, des voitures et des avions ! Selon un rapport de l’ONU de 2021, le bétail élevé annuellement sur la planète est responsable de 32% des émissions mondiales de méthane.

Sans pour autant suffire à rassasier vos convives : « Par exemple, si nous consommons 100 calories de céréales, comme le maïs ou le soja, nous obtenons ces 100 calories. Toute l’énergie de la nourriture est directement livrée à la personne qui la consomme. Mais si les 100 calories de céréales sont plutôt données à une vache ou à un cochon [pour les carnivores chrétiens, Chrétiens d’Éthiopie exceptés, ndla], lorsque l’animal est tué et transformé en nourriture, seulement un dixième de l’énergie de ces 100 calories de céréales va à la personne qui consomme l’animal. » 2

Au risque d’aller à contresens des penchants carnivores de l’Éternel, « si les populations de 54 pays à revenu élevé passaient à un régime axé sur les plantes, les émissions annuelles de la production agricole [en gaz à effet de serre] de ces pays pourraient chuter de plus de 60%. » 3

Sachant que notre vache « ni vieille ni vierge, d’un âge moyen, entre les deux, indemne d’infirmité et dont la couleur est unie » ne dédaigne pas un petit coup à boire pour faire glisser son maïs transgénique, et que : « La disponibilité en eau douce est soumise à une pénurie croissante en lien avec le changement climatique. Dans la mesure où 70% de l’eau douce mondiale sont utilisés pour l’agriculture, limiter la consommation d’eau utilisée pour l’élevage apparaît comme un levier. » 4

On peut comprendre aujourd’hui que Caïn l’ait eu saumâtre !

…Et aussi que votre petit(e) dernie(è)r(e) –  futur(e) militant(e) écologiste à coup sûr! – regarde avec méfiance son bifteck prédécoupé avec amour.

 

1 FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) 2006, p. 271

2 https://www.mutualia.fr/agriculteur/infos/sante-et-prevoyance/news/comment-la-consommation-de-viande-affecte-les-gaz-effet

étude publiée dans la revue Nature Food, 2022

4 https://chaire-bea.vetagro-sup.fr/il-faut-15-000-litres-deau-pour-produire-1-kg-de-viande-de-boeuf-vrai-ou-faux/

Extrait de Homo juchrémanensis ( EpubKindle)…  Homo juchremanensis ( KindleEpub) pour les anglophones

Labos bobo

Vous voyez les Juchréman(e)s, (attention phrase longue !) le délire judaïque de l’Entité Créatrice Invisible, Incolore et Inodore qui somme Ses créatures de partager Ses obsessions sado masos, mâtiné d’un solide enfumage socio-économique, repris au vol par une bande de croisé(e)s dépressifs(ves), tout aussi soucieux(ses) de s’en mettre plein les fouilles sur le dos de plus naïfs(ves) qu’eux/elles, lu et approuvé par une troisième équipe d’allumés de la domination tous azimuts des « vrais croyants » sur les « mécréants » que si y a moyen de  faire de la thune au passage c’est pas de refus, puisque 2635 ans plus tard, ça fait encore twister dans les chaumières des enfants de la patrie, no problemo Y vamos a la playa ! Je dis ce que je pense de l’arnaque du peuple élu à 1 voix sur 1 votant dans Homo juchrémanensis ( EpubKindle)— Homo juchremanensis ( KindleEpub) pour les anglophones—mais elle m’empêche pas de dormir.

C’est rapport aux animaux que je vire rapide plus qu’insomniaque. Si le bipède à poil ras n’a rien compris à son biotope et encore moins à son rôle au sein de celui-ci — traduit dans sa pensée rudimentaire : s’il n’a toujours pas grillé (et c’est pas près d’arriver, vu comment il s’y prend)  « qui il est, d’où il vient et où il va », au moins QU’IL S’ABSTIENNE DE MÊLER LES AUTRES ESPÈCES À SES PROBLÈMES EXISTENTIELS !!!

Je vous jure qu’avant hier j’ai pleuré de désespoir et de honte devant ma télé, à entendre la meuf à teinture capillaire noire corbeau pas spécialement méchante des imphos régionales envoyer un « sujet » sur « l’unique survivant » (sic) d’un labo de merde qui, comme les centaines de milliers d’autres labos de merde d’une pseudo « science » préhistorique post moderne qui pue des pieds, persiste à tester ses trouvailles (pour la plupart inutiles, voire dangereuses) sur les animaux …en répétant que les résultats de ses immondes tripatouillages ne sont pas transposables en l’état aux bipèdes à poil ras ! La brune d’opérette voyait pas le problème, on aurait dit. Elle arborait même le sourire vendeur réglementaire. J’ai zappé avant de vomir mon apéro au moment où apparaissait sur l’écran le visage anéanti par une douloureuse incompréhension d’un malheureux singe-cobaye, mille fois plus « humain » que mamie corbeau, sur le point de recevoir sa cacahuète d’honneur pour services rendus aux Progrès de la Médecine.

Pardon de m’immiscer aussi sournoisement mais dans Mars 2221, roman, entre autres combats, j’essaie de faire passer un message d’égalité entre les espèces, voire de supériorité écrasante de toutes les espèces sur la nôtre, au moins en termes de respect du vivant. À vous, madame la Croupière Générale de la Spirale W1745 et ses clusters satellites. ↓

– *Et vous, jeune fille, qui êtes-vous ? Et que faites-vous à traîner dans une mine interdite au public ?*

Anthéa déteste qu’on l’appelle « jeune fille ».

– Parce que c’est chez vous peut-être ? Pour commencer j’aime bien voir les gens à qui je parle.

– * En ce cas il vous suffit de vous retourner.*

–  Désolée je ne vois rien.

– *Regardez mieux. Par terre, au pied du rail.*

– Une… Une tortue !!! Lapin, il y a une tortue là ! Mate comme elle est cute !

– *Bon alors on va se mettre d’accord tout de suite ! Je suis tout sauf « cute »…*

– Et moi tout sauf une « jeune fille ». Mon nom c’est Anthéa.

– *Grand bien vous fasse. Oubliez le mien. Dans l’hypothèse – à vérifier – selon laquelle vous appartiendriez, vous et votre ami, à l’espèce dite « humaine », vos capacités mentales ne sont pas à même de le concevoir, ni votre système audio phonatoire de le prononcer. Quant à mon apparence physique, je me trouve en butte à une difficulté du même ordre. Mon choix de m’offrir à votre regard sous la forme d’une tortue relève d’une tentative – désespérée, j’en conviens – de contourner la navrante pauvreté de votre référentiel esprit / matière. Maintenant parlons de vous. D’où sortez-vous ?*

– D’après vous ? Vous venez de nous diagnostiquer « humains ». » Je clopin-clopine jusqu’au monorail et valide, au pied de celui-ci, la présence d’une tortue. Une tortue dite «d’Hermann ». De celles qui se baladaient dans les jardins de mon enfance. Elles avaient disparu au cours des siècles, victimes collatérales de l’urbanisation galopante. Une poignée de miraculées tentaient de survivre à la gazonnification obsessionnelle des résidents secondaires dans ce qui restait de cambrousse, entre trialistes pétaradants et fils-à-papa ramollos du bulbe sur leurs quads putrides.

– * Vous confirmez donc qu’il ne s’agit pas d’un dérapage de mon vecteur factoriel ? Sachez qu’une ou deux fois l’éon, il lui arrive de déplacer fortuitement une virgule par ci ou, plus gênant, de zapper une composante spatiostatique par là. Vous nous arrivez bel et bien de Terra ? « Terra- la-Honte » ?…*

[….]

On poireaute encore plus longtemps que tout à l’heure avant de revoir le minois reptilien.

– *Pardonnez ma lenteur à revenir vers vous, j’avais besoin de l’aval de ma hiérarchie pour répondre à Lapin. Mais asseyez-vous, cela risque d’être long.*

– Hem, en fait « lapin » c’est un surn…

– *Tout d’abord soyez persuadés que si n’entraient en jeu des intérêts essentiels à l’équilibre de l’Univers , le Conseil des Pierrots ne verrait aucun inconvénient à ce qu’une entreprise quelle qu’elle soit s’en aille perdre son temps et l’énergie de ses salariés à extraire un minerai omniprésent dans tous les sous-sols d’origine magmatique et – qui plus est – donnant un fer de piètre qualité puisque composé à 55% de soufre. Oui mais voilà…*

Anthéa et moi évitons de justesse une collision de têtes en voulant nous pencher pour mieux entendre. C’est nigaud puisque, vous l’aurez compris, la tortue s’adresse à nous par la pensée. (d’où les astérisques, j’ai pas trouvé mieux, bonne chance aux réalisateurs de l’audiobook !)

– * …Niché à une petite cinquantaine de kilomètres au cœur d’une planète que les Terreux ont baptisée du nom d’un de ces super héros qui surpeuplent leurs mythologies puériles… Mars, la planète « rouge de colère » !!! Quelle imagination, Grand Pierrot !…* Balancement accablé de la petite tronche serpentine. On dirait un de ces chiens pendulaires pour plage arrière de bagnole qui hochent la tête avec les mouvements de la route… « *… Se trouve un des ludomaines les plus prisés des Mille Galaxies.* » La tortue prend en compte nos bouches bées et nos yeux comme des œufs au plat. « * …Eh oui, il va falloir vous y faire : ‘Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie’. Hamlet ! Shakespeare ! Un peu cucul la praline mais tout de même moins affligeant que les ‘Onfray-de-la-princesse’, ‘Beigbeder-à-coudre’, ‘Où-est-le-bec’ et autres  ‘BHL-de-poulet’ dont les pâtés malodorants sonnèrent, sur Terra-la-Honte il y a deux siècles, le glas de l’écriture signifiante. L’aube poisseuse d’un âge de régression intellectuelle qui, aujourd’hui, conduit les quelques semblants d’écrivaillons terreux survivants à l’oblitération pure et simple leur alphabet ! *

– Quand je te dis que tu as tes chances, lapin ! Nan, je plaisante !

 

Lien vers Mars en cliquant sur l’icône :