que penser ce weekend ?
Que penser ce weekend des gentils propriétaires qui se « réjouissent » (France Inter tout à l’heure) des facilités supplémentaires ( loi Kasbarian ) leur permettant d’expulser à tour de bras les méchants locataires et d’atteindre le chiffre record de 2000 enfants dans la rue à deux mois de l’hiver ?
Que penser des pipelettes médiatiques qui entretiennent un flou artistique entre la misérable baisse de 0,1% du taux d’inflation et une quelconque baisse des prix à la conso ? Au lieu de dire clairement qu’un produit qui coûte 10 € en aurait coûté 10,20 le mois prochain mais que, grâce à la prétendue « baisse de l’inflation » calculée sur un coin de table par l’INSEE, E. Leclerc et sa bande de bienfaiteurs de l’humanité le lâcheront à 10,19 € seulement poil aux dents.
Que penser du morveux qui, d’une paire de couilles, fait gagner 3 milliards à ses maîtres de Dassault Aviation et permet aux potes de Vlad de faire les kakous auprès de leurs voisins dubitatifs ?
Et, puisqu’on est parti à penser, on ouvre nos dicos de synonymes et autres arnaques lexicales et on adresse nos sincères félicitations aux « handicapés » qui ne sont plus qu’« en situation de handicap », aux têtus qui ne refusent plus d’« obéir » (on est pas dans une dictature quoi merdre !) mais seulement d’« obtempérer » (comme le climat ?) et aux ministères qui, par la magie de l’enfumage linguistique, sont passés de « royaux » (ce qui, ne trouvez-vous point, craint du boudin dans une république même bananière) à « régaliens ».
Mais bien sûr, comme celles de la semaine, ma pensée du weekend ira hélas en priorité absolue aux martyrs de la Shoah des Animaux qui, ce matin à l’aube et même avant, sont montées dans les camions direction les camps de la mort.
que penser ce matin ?
Que penser ce matin du dernier accès de mythomanie galopante de Morveux 1er, prédant de sa raie, momentanément recyclé instit’ soucieux de la bonne tenue des enfants de la patrie dans la cour de récré ? Rien, absolument rien. Sinon que les enfants de la patrie qui se sont fait arnaquer une énième fois par les VRP du droit de vote « chèrement acquis » par leurs papy-mamies et que « faudra pas venir vous plaindre si la peste brune débarque, profitant lâchement des pantoufles abandonnées par LA covid19 dans sa fuite devant le miraculeux vaccin des Labos Héroïques et en attendant la variole du singe etc…etc… » l’ont une énième fois dans leur fion patriotiquement enfantin pour pas dire psychopathologiquement infantile. Et que tout ce qui m’importe et me mine c’est que ce matin les camions nazis s’en sont venus rafler leur comptant de martyrs direction les camps de la mort. Oui ce matin comme tous les jours, la Shoah des Animaux bat son plein afin que le bon docteur Cymes et ses potes « viandards » puissent se protéiner animalement tout leur saoul de gros connards de médecins de mon cul complotiste.
ça c’est Paris !
Après Lady Gaga aux JO voici qu’à leur tour, les Rock en Seine nous comblent de bonheur.
Génocide, annexions, terrorisme et autres termes judéophobes
Avant de vous lâcher une resucée d’un article paru sur FYR le 01/06/2011, je tiens à souligner que, tout comme l’usage, hélas passé dans les mœurs, du terme « antisémitisme » est totalement fantaisiste (lire ici « Antisémite ta mère ») il n’est pas question de parler de « guerre » à Gaza mais bien de « génocide en cours », ni de « colons israéliens » mais de voleurs de terres et/ou – après ce qui s’est passé hier encore en Cisjordanie – de terroristes patentés.
Israël
Je suis très embêté.
Fort conscient des horreurs incomparables causées au seul peuple ayant jamais eu à souffrir de la xénophobie et du racisme – les Peaux-Rouges d’Amérique du Nord rayés purement et simplement de la carte du monde n’ayant eu que ce qu’ils méritaient, à l’image des aborigènes d’Australie, des Indiens d’Amazonie et, plus récemment, de ces culs gelés de Tibétains, sans parler de ces alcoolos finis de Roms ou d’Arméniens et de tous ces bons-à-rien de tous poils et de toutes couleurs qui ne laisseront pas même un nom, et ce n’est que justice, dans les registres sacrés de notre belle planète casher mais dont on retrouvera, peut-être, et par le plus grand des hasards archéo paléontologiques, un vague squelette-souvenir réenfoui dare-dare pour suspicion de volonté complotiste – je me vois pourtant contraint d’affirmer que les autorités israéliennes, temporelles et spirituelles, figurent, depuis la création d’Israël et à quelques brèves périodes de rémission près, au rang des pires fossoyeurs de rêves de fraternité entre bipèdes à poil ras à ce jour.