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Taïaut taïaut Retailleau ♫ + « MARS 2221 » (chap 6 : Un gros dodo, suite et fin)

Taïaut taïaut Retailleau ♫ Dernier délire du morveux, « coprince d’Andorre, Chanoine de Latran et Prince des veneurs » (sic) et sa bande de malfaisants : la chasse aux OQTF est ouverte !

Si seulement ça pouvait faire des vacances aux lapins, lièvres, perdrix, perdreaux, faisans et autres adorables petites cailles. J’en avais encore une ce matin sur le rebord de ma fenêtre. Trempée, affamée, apeurée, traquée par tous ces psychopathes en roue libre depuis 15 jours et autorisés, pendant les 5 mois à venir, à massacrer tout être sensible à poils ou a plumes osant vivre sa vie loin de l’enfer des bipèdes et leur Shoah des Animaux.

Que dire de l’Amicale des Libraires Indépendants de leur Volonté, bien décidés à euthanasier au berceau l’impression à la demande en général et «  MARS 2221, roman » en particulier?

Et tiens, puisqu’on en cause :

résumé : en route pour les Jardins Suspendus, le narrateur est, semble-t-il victime d’une nouvelle remontée hippocampique

 – Tranquillou! Les joies de la XM et sa chouette suspension hydraulique !

– Tu vas pas être malade hein son pépère ? Tu vas pas nous dégueulasser le VTT de Poupi ! Comment elle l’appelle déjà ?

On est au début des années 1990. Poupi c’est ma nouvelle compagne. Elle nous a précédés en train 400 bornes plus bas sur la carte pour aérer sa maison de famille perchée sur les hauteurs du Cantal et dans laquelle elle m’a offert de passer l’été. Quand j’ai dit à Bruno J. que j’avais besoin de convoyer deux vélos direction le trou-du-cul du monde, il en a parlé à son pote Bruno B. qui a dit « no problemo ». Bruno B. est un jeunot dingue de vitesse. Bagnole ou moto, du moment que ça speede, il est partant. 

Ma situation professionnelle a pas évolué depuis ma confidence au gars Souchon. Comme il fallait s’y attendre, l’iceberg des goûts merdeux du public a direct envoyé mon « Titanic » par le fond. Je continue à financer mon paquet de chips du soir espoir à la sueur de mes petits doigts agiles. À ce titre, l’année dernière j’ai reçu la visite d’un grand chevelu en Perfecto qui voulait s’initier aux claviers. Encore un à qui j’aurais pu suggérer de faire comme j’avais fait 15 ans plus tôt : tu te payes un « Magnus Electric Chord Organ 391 » en promo chez Tcharfour, tu voles une « Méthode Rose » au marchand de musique du coin et tu t’enfermes dans ta piaule pendant six mois. J’aurais pu mais j’avais un loyer et un pochon de beu hebdomadaire à financer alors j’ai dit « bienvenue à bord, jeune homme ! ». Le mec était cool. Notre relation prof / élève a rapidement viré pote / pote. Quand il est pas à bosser son piano, Bruno J. taquine la basse. Ça tombe bien. La passion de Gilou (le bassiste historique de Chère Crainte) pour le J&B a atteint des sommets, au point de le rendre de plus en plus violent envers son environnement matériel ou humain, pour des motifs presque toujours incompréhensibles. À la dernière répèt’ j’ai dû me réfugier dans les chiottes pour survivre. Bruno suce pas de la glace non plus mais, comme moi, il est surtout fumette. Il s’est bricolé un petit home studio tout confort dans lequel on passe des nuits à enregistrer. Et à se taper des barres non-stop.

– Rose Bonbon.

– Haha ! Rose Bonbon !!! Jar !

Bruno B. dit pas « genre » mais « jar ». Est-ce parce qu’il est originaire du sud de la France (« Genre » => « jannre » => « jar ») ? Ce serait la seule trace d’un accent qu’il a perdu depuis longtemps. Pas comme cette habitude détestable de conduire avec les genoux pendant qu’il chauffe son shit puis prépare délicatement le mélange détonnant, avant de manufacturer à 180 quelle que soit la météo. Bon mais vaseux comme je suis, pas question de m’offrir à œuvrer à sa place et on va pas réveiller Bruno J. « London Calling » à fond les baffles, les phares des bagnoles en face, l’orage, la pluie diluvienne, ça le fait roupiller, Bruno J. ! En me tassant un peu je parviens à me caler en PLS entre Rose Bonbon et Tornade (c’est le nom de mon spad à moi). Un truc pointu me rentre dans la joue. Un pignon de dérailleur, on dirait…

C’est pas un dérailleur mais une boucle de ceinturon. Je me redresse tant bien que mal.

– C’est ce qui s’appelle un gros dodo, ça madame ! Ils sont pas trop raides comme oreiller, les genoux d’Anthéa ?

à suivre demain

 

 

Continuez à demander “MARS 2221” !

La semaine dernière je vous lâchais un petit topo sur l’impression à la demande, emprunté au blog que j’ai ouvert sur (Club) Médiapart . Voilà que je récidive. Ce matin je leur ai posté un complément alimentaire de mon expérience amoureuse avec la librairie indépendante française et ce soir je peux pas m’empêcher de vous en faire profiter, bande de veinards ! Cela dit, les cèlzéceux qui préfèrent le lire là-bas, c’est toujours gratos, sauf les likes (ils disent « recommander ») et les commentaires. Par contre y a pas les images, pas le temps.

Ça s’appelle : “Impression à la demande, etc… (suite et fin)”

Ou « Quand un mini sondage pointe un maxi grain de sable dans les rouages (trop) bien huilés du commerce de la littérature. »  C’est parti !

Pour ceux qui n’auraient pas lu « Impression à la demande, librairie indépendante, écologie et littérature », en début d’année j’adresse le PDF de mon dernier roman à 560 libraires indépendants. Je reçois une dizaine de retours. Qui disent tous la même chose : « les livres en impression à la demande ne sont pas bienvenus chez nous ». Un de mes correspondants s’en explique.

« Bonjour,

et bonne année également.

Commander des livres, c’est notre quotidien.

Mais les commander chez votre éditeur qui pratique l’impression à la demande cela nous arrive lorsqu’un lecteur nous le demande1. Aucun retour n’est possible chez cet éditeur d’où ma frilosité pour en avoir en stock. »

« Aucun retour n’est possible ». Fort de cette explication, je développe la théorie suivante : venu le moment de garnir ses tables et remplir ses rayons, le libraire indépendant sent son indépendance mollir : l’éditeur de l’ouvrage qu’il s’apprête à exposer s’engage-t-il bien à reprendre les invendus ?

Si sa boutique fonctionnait sur le principe de l’impression à la demande, le malheureux n’aurait pas à flipper de la sorte. Le débarrassant au passage de sa chronophage gestion des stocks, l’IAD lui permettrait de se concentrer sur l’essentiel, savoir : le bouquin a-t-il une chance/mérite-t-il – à son avis éclairé – de trouver un public ? Sans parler de la trace carbone de l’industrie du livre – sujet de préoccupation majeur (ou pas) de tout professionnel de l’édition  – qui, grâce à l’IAD, chute drastiquement…

N’empêche que le jetage absolu dont j’étais victime avait de quoi alimenter ma parano naturelle. Les libraires n’étant pas à priori de mauvaises personnes, allez savoir si, dans leur écrasante majorité (550/560) ils n’avaient pas trouvé mon bouquin tellement naze que la plus élémentaire charité chrétienne leur intimait d’en rester là. Quant aux rarissimes (10/560) m’ayant gratifié d’un retour, leur aversion pour l’impression à la demande était-elle autre chose qu’un alibi des plus élégants qui leur épargnait de me renvoyer à mes piètres qualités d’auteur ?

Après des nuits d’insomnie, je décidai d’en avoir le cœur net et me lançai dans un nouveau mailing. Cette fois je me limiterais à ce que j’imaginais être la crème de la crème de la librairie indépendante française. J’écumai le bottin des grands centres urbains. Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse… Pour la petite histoire, les librairies bordelaises se révélèrent terriblement avares en adresses-mail ! Bref, triées sur le volet hexagonal, 152 librairies indépendantes eurent l’honneur et l’avantage de recevoir le courriel suivant :

« Sujet : Sondage-éclair

Bonjour librairie X,

Dans l’optique d’une tribune intitulée «  Impression à la demande, stocks, invendus et écologie », merci d’avance de votre réponse à ce sondage-éclair. Il vous suffit de me faire un retour mentionnant le numéro de la question suivi de « oui » ou « non ».

Toute remarque annexe touchant à la trace carbone de l’industrie du livre ou au principe de l’impression à la demande est plus que bienvenue.

1) Avez-vous lu le PDF de « Mars 2221, roman » que je vous ai adressé en date du 02/03/24 ?

2) Avez-vous mentionné à votre clientèle l’existence de ce livre, afin que des personnes potentiellement intéressées puissent vous en passer commande ?

3) Si vous ne l’avez pas lu, prévoyez-vous de le lire un jour et, si vous en pensez du bien, d’en parler à la frange de votre clientèle potentiellement intéressée ? »

Comme pour le PDF, j’ai eu très très peu de retours2. Tous identiques :

Au hasard :

– Librairie des D…

1-non

2-non

3-non

 

– Les T…

1) non

2) non

3) non

 

– Librairie T…

Bonjour monsieur

Pour nous, la réponse est non aux trois questions

Cordialement

 

– Librairie L… N…. B…

Bonjour,

1 NON

2 NON

3 NON

Bonne journée.

 

– L…en T…

Bonjour Monsieur,

J’espère que vous allez bien. Le lien entre votre “sondage” et le sujet de la tribune n’est pas explicite. Et en l’état les réponses que je vais apporter à vos questions relèvent davantage d’une problématique liée à la distribution (les retours à l’éditeur) qu’à l’impression à la demande.

1) Non

2) Non

3) Non

Belle journée à vous,

En restant à votre disposition,

On comprendra que j’aie gardé ce mail pour la bonne bouche, dans la mesure où il met au jour une tragique évidence. Les libraires indépendants n’ont pas encore intégré que la « problématique liée à la distribution (les retours à l’éditeur) » disparaît avec le choix du système de l’impression à la demande.

Quoi qu’il en soit, à l’heure où j’écris ces lignes vous me voyez assis le cul entre deux chaises.

Dois-je me réjouir du fait que mes qualités littéraires n’ont rien à voir avec la fin de non-recevoir que la librairie indépendante hexagonale oppose à mon bouquin ?

Ou me lamenter à la pensée que, malgré tous mes efforts en ce sens :

1) aucun libraire indépendant n’a lu mon « Mars 2221 »

2) aucun client de sa librairie n’est au courant que « Mars 2221 » est commandable, sinon recommandable 😉

Mais surtout que :

3) jamais libraire indépendant ne lira « Mars 2221 » de sa propre volonté ». Si d’aventure un de ses clients apprend que ce livre existe, ce sera par Google (qui le dirigera direct sur Google Books, voire Amazon).

Et encore plus surtout 🙂 au-delà de ma déception personnelle, que penser de l’obstination de la librairie indépendante hexagonale à balayer d’un revers de manche un système de commercialisation aussi équitable, logique et écologique que l’impression à la demande ?

 

Franck Richard, auteur indépendant

 

Il ne manquerait plus que le pauvre gars se voie opposer un refus !

À  moins qu’il/elles en décident autrement, les noms et adresses des libraires (que je remercie de leur participation au sondage) resteront entre eux/elles et moi

Demandez “MARS 2221, roman” !

Grâce à « Mars 2221, roman » j’ai appris ce qu’était l’ « impression à la demande ».  Et dans la foulée ce qu’était un libraire indépendant. Ça valait le coup d’en faire une tribune. Sur Médiapart  ils ont un club. Un club avec des blogs. Le portier du club, très sympa, l’a trouvée « originale et intéressante », ma tribune. Il m’a offert son parrainage. Qui m’a permis de la publier sans avoir à m’abonner. Total, si vous passez par les blogs du Club Médiapart, la lecture de https://blogs.mediapart.fr/franckrichard907/blog/050624/impression-la-demande-librairie-independante-ecologie-et-litterature

…c’est gratos. Juste faut être abonné pour lâcher son like ou son commentaire. On va dire que c’est de bonne guerre, Edwy 😉

Sauf que feignants comme vous êtes, Médiapart ça fait loin pour vos petites jambes, pas vrai ? Alors ok, la v’là ma tribune, avec des images en + !

« Impression à la demande, librairie indépendante, écologie et littérature »

– Combien d’arbres pour fabriquer une tonne de papier ? (réponse : 17 )1

– Quantité d’eau nécessaire à la production d’un livre de 300 g ? (réponse : 150 litres)2

Le genre de questions qu’on oublie de se poser les weekends où il pleut, si un bon bouquin peut aider à rattraper le coup.

Le genre de question qu’on se pose encore plus rarement quand on se balade entre les tables de notre librairie indépendante préférée. Qu’on se demande dans quelle pile d’exemplaires du même roman on va taper aujourd’hui. Qu’on se dit « tiens ? celle-ci n’a pas beaucoup diminué depuis la semaine dernière… par contre, celle qui traînait là-bas depuis un bail a disparu d’un coup d’un seul ! »

 

Et puis un jour on se retrouve indépendant comme son libraire mais dans la catégorie « auteur ». Savoir, on doit à la fois écrire et rendre son écriture visible. Un peu comme une vache qui devrait embouteiller son lait, l’étiqueter et croiser les sabots pour qu’un épicier le trouve à son goût au point de lui faire une petite place sur l’étagère.

Notons qu’il existe aujourd’hui des « officines » d’aide à l’autoédition. Moyennant un pourcentage sur recette peu ou prou égal à celui prélevé par un éditeur classique, l’officine en question concocte des remèdes aux gaz technico-administratifs qui encombrent le Shakespeare-dans-sa-tête.

Hélas, la plus belle officine d’aide à l’autoédition du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Qui s’arrête au pouvoir d’exaucer le rêve ultime de tout Goncourt en puissance : tenir 300 grammes de cellulose cartonnée made in bibi entre ses petites mains nerveuses, tout content de pas avoir dû recourir aux bons et loyaux services d’un éditeur classique (qui l’aurait fait poireauter six mois minimum avant de l’envoyer paître, « politique éditoriale » oblige).

Sauf que – miraculeusement séduit par sa prose – un éditeur classique lui aurait ouvert grand les portes des librairies indépendantes.

Grâce au sésame imparable de la « reprise des invendus ».

 

Parce que la reprise des invendus, son officine d’aide à l’autoédition, au wannabe auteur-à-succès, elle connait pas. C’est pourtant le paramètre qui motive en premier chef tout libraire indépendant soucieux de survivre. Au point de refuser tout net de « travailler »3 un ouvrage qui ne lui est pas adressé par un « vrai éditeur »4.

Pour preuve, des 560 librairies indépendantes à qui j’ai fait parvenir le PDF de mon dernier roman, accompagné de la suggestion d’y jeter un œil et plus si affinités – voire d’en commander un exemplaire à proposer à sa clientèle – j’ai reçu moins d’une dizaine de réponses dont je tiens à remercier les auteurs.  Hélas elles se ressemblent toutes 5 :

« bonjour,

je répnds quaisment toujours par politesse (pour le mal que vous vous êtes donnés)

non aux O…L… on ne prend pas de livre en impression à) la demande, désolée

bon courage »

*

« Bonjour,

Merci de l’intérêt que vous portez à notre librairie mais nous ne travaillons pas avec L… ni avec aucune maison d’édition fonctionnant en impression à la demande.

Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite de vos projets.

*

« Je vous remercie pour l’intérêt et la confiance que vous portez au B…, également pour les informations concernant votre livre. Je suis désolée de vous annoncer que nous ne prenons pas d’impression à la demande dans nos rayons. »

*

« M’enfin ! », aurait dit Gaston. Pourquoi tant de haine à l’endroit de l’impression à la demande ?

C’est pourtant une bonne idée, l’IAD ! On dirait que je suis libraire. J’ai des tables, des rayons. Autant d’espaces au sein desquels un seul bouquin peut faire le boulot d’une pile (qui, aussi haute soit-elle, ne révèle que la couverture du volume du haut). Le chaland feuillette. Il aime pas, la question est réglée. Dans le cas contraire il me passe commande. Résultat, je rentre dans mes frais et l’ouvrage de son choix l’attend dans ma librairie sous trois jours, délai quasi amazonien. Les ventes suivantes seront du bénef pur.

Fini les invendus à retourner au « vrai éditeur » du bouquin ! C’est-à-dire 21,1% de mon stock (= 42 200 tonnes annuelles dans l’hexagone)6 voués à la destruction ou, au mieux, recyclés. Sachant qu’en France on manque cruellement de recycleries et que, contrairement au traitement des fibres vierges, le recyclage du papier s’appuie sur une énergie provenant essentiellement de sources fossiles7.

Last but not least, l’IAD me sert sur un plateau l’opportunité de faire jouer à fond mes qualités de libraire indépendant. Flexibilité, ouverture d’esprit, capacité d’adaptation. J’ai choisi ce métier pour promouvoir la littérature quelle que soit sa provenance, n’est-ce pas ? Quant à l’éventualité d’un hiatus entre mes goûts et ceux de ma clientèle, me retrouver avec un bouquin sur les bras n’est pas à proprement parler une catastrophe financière, juste l’opportunité d’enrichir ma bibliothèque perso à prix réduit (autour de 30% selon le distributeur) ! Cela dit, si les officines d’aide à l’autoédition pouvaient carrément m’adresser un exemplaire gratuit de leurs productions je serais pas contre, le format PDF n’étant pas mon préféré pour découvrir un livre.

 

Clairement, l’impression à la demande représente une alternative durable et responsable à l’exposition coûteuse d’empilements stratégico-décoratifs, dont près d’un quart s’en iront nourrir le pilon. Moins d’arbres abattus, moins d’eau gaspillée. L’empreinte carbone de l’industrie du livre en sort gagnante.

Un bienfait en entraînant un autre, l’IAD délivre les libraires de l’obsession vitale de la reprise de leurs invendus. Formulé autrement, elle les amène à ne plus préférer systématiquement « travailler » les livres qui leur sont adressés par les maisons d’édition qui la lui garantissent et, du coup, leur permet d’atteindre à une véritable « indépendance ».

L’impression à la demande, un petit pas pour l’écologie, un bond de géant vers le renouveau de la création littéraire et – dans son sillage – un possible regain d’intérêt du public pour l’univers du livre.

Franck Richard (Hippocampe TwistMars 2221, roman)

Sources :

1  Recylivre.com

2  Recylivre.com

3,4 Les termes entre guillemets sont empruntés au lexique librairien.

5  J’ai respecté l’anonymat de mes correspondants qui reconnaîtront leurs coquilles occasionnelles.

6   Syndicat National de l’Edition

7 https://www.anthropocenemagazine.org/2020/10/paper-recycling-isnt-necessarily-good-for-the-climate/