Archives par mot-clé : démocratie

Obéissance (« Obey Road »)

Salut les Juchréman(e)s !

Leur devoir d’épandeurs de trucs puants, biodestructeurs et pollueurs de nappe phréatique accompli, les empoisonneurs locaux sont partis à la plage tremper leurs culs terreux de luxe barbouillés de crème solaire dans les eaux estivales. Je me suis alors risqué dans le jardin. Le soudain apport en oxygène encore bien imprégné de chimie mortifère m’a quand même permis de méditer une fois encore sur les  méfaits millénaires de la culture abrahamique. Le devoir d’obéissance, par exemple :

Dans l’ordre d’apparition de vos cahiers des charges sacrés :

Torah/Bible – « Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. »( Exode (Chemot)  18, 25)

Bible – « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. » (Corinthiens 11, 3)

Coran – « Et Nous avons désigné parmi eux des chefs qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets » (Sourate 32, As-Sajda 24)

Dans nos démocraties préhistoriques post modernes, les chefs sont élus (soi-disant). Résultat : jamais la vie d’un bipède à poil ras a eu aussi peu de prix.

Je vous laisse gamberger là-dessus le temps qu’il faudra*. Moi, j’ai des chats et des poissons rouges (pas en bocal) à nourrir.

 

*Pour vous y aider :

Kindle

Epub

 

Kindle

Epub

 

Fatigue démocratique

Les Juchrémans, je crois que je fatigue. Plus vous vous faites arnaquer, moins vous cherchez à comprendre. Plus vous êtes jeunots dans le business, plus c’est pire, plus votre seule préoccupation est de faire du blé sur moins malin que vous ou – encore plus fort – sur vous-mêmes. Que vous soyez d’ascendance « ju » (quelques longueurs d’avance aux inventeurs de la manip, normal), « chré » ou « mane », la maison-mère peut se frotter les mains. « Prêt à intérêt », « banques » ou « murabaha », vas-y que je t’embrouille ! Pour vous « guider », vous « éduquer », les psychopathes  sanguinaires que vous continuez à plébisciter tellement on vous a décérébrés ces trois derniers millénaires, ont eu le temps de peaufiner leurs discours. Allons z’enfants, on est cheuh nous, Dieu c’est notre pote et toutes les salades habituelles pour démolir l’ « étranger », le « pas pareil ». Vous vous rendez compte que, par le vaste monde, chaque « démocratie » élit démocratiquement son dictateur démocratique qui envoie démocratiquement mourir ses électeurs dans des « guerres économiques » incompréhensibles ou mieux – alléluyinchallah parce que là ça fait marcher l’industrie d’armement démocratique – sur des champs de bataille démocratiques plus ou moins proches de leurs « chez eux » pendant que la météo démocratique s’égosille à lancer des appels désespérés à un minimum de retenue démocratique ? Nan, je crois que je fatigue. Heureusement j’ai fini d’écrire démocratiquement (et de publier sous le regard ailleurs des éditeurs démocratiques) « Homo juchrémanensis » qui vous explique tout ça  en détail.

Kindle

Epub

PS – Due to my democratic fatigue, I ask my English-speaking democratic visitors to translate this article themselves. There are many free democratic AI tools that can do this. But of course, I recommend that they read the democratic English edition of

first!

Kindle

Epub

 

 

cer-vo

Un jour  peut-être vous finirez par apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre «cerveau». Tous autant que vous êtes.

Vous, les « votants », les braves pigeons de « votants », que vos ancêtres sont morts pour vous obtenir ce droit inaliénable et sacré de faire confiance au premier vendeur de savonnettes à passer dans le quartier, pour parler en votre nom pendant des années à raison d’une petite rente mensuelle à vie dans ses fouilles (frais de « représentation » compris) (et quelle représentation Dubois !).

Vous, les « élus », les braves escrocs d’élus, que vos ancêtres se retournent de honte dans leur tombe de vous avoir pondus, tellement vous pouvez pas faire autrement que vous faire lobbytomiser par de plus grands escrocs que vous qui vous enfument pire que vous avez enfumé vos pigeons de votants.

Et vous, là, les lobbytomistes enfumeurs d’élus, que vos ancêtres vous ont tellement tanné le cul pour vous apprendre à enfumer le monde que vous pouvez plus décoller vos escarres de vos trônes de maîtres du monde libre sans hurler de douleur (et sans craindre de vous les faire piquer par plus grands lobbytomistes que vous, vos putains de trônes !).

Eh ben quand vous aurez appris à vous servir de votre cerveau, tous autant que vous êtes, vous comprendrez peut-être qu’il est temps d’apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre « humanité ».

Et ce sera pas dommage pour le milliard de bipèdes qui crèvent la dalle, les 120 millions de déplacés pour sauver leur peau dans des conflits qui tuent toujours plus de civils (70% en plus au dernier recensement) sur cette planète, plate, ronde, carrée ou triangulaire, pour ce que ça change à vos conneries.

Et aussi (et surtout) pour les 3,8 milliards d’animaux massacrés tous les jours pour vous engraisser, vous les 6 milliards de rescapés temporaires qu’ont pas encore appris à se servir de leur… de leur quoi déjà ?

Tout faux

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, sur X, vendredi 24 janvier, a indiqué que « l’opération d’expulsions de masse la plus importante de l’histoire est en cours ». (France info)

Pour lâcher une déclaration pareille sans un mot d’excuse, de regret, sans manifester la moindre empathie pour les personnes concernées, mais au contraire sembler voir dans l’évènement un sujet de satisfaction profonde, empreint du sentiment du devoir accompli, je me disais qu’il fallait être vieille, moche, aigrie, un genre de « Cruella De Vil  » ou, dans la vraie vie, disons Y. Braun-Pivet. J’avais tout faux une fois de plus.

Solidarité vous disez ?

Cette nuit c’était la Nuit de la Solidarité.

Encore aurait-il fallu le savoir. Trop occupés ces jours-ci à relayer les conneries de Stan Pmurt et Oliver Melon, entrecoupées de menaces épouvantables de nos chauds cialistes à l’adresse du gros Baybayr en cas qu’il franchisserait trop de centaines de lignes rouges, les média avaient oublié de nous prévenir.

Apprenez-donc que cette nuit, loin des unes qui font vivre nos commères surbookées, de braves bénévoles ont sillonné les rues, s’efforçant de réchauffer le cœur (et les fesses accessoirement) des rien de riens qui hantent portes cochères, bancs publics et autres grilles de métro. On notera que parmi ces chics personnes on a pas croisé beaucoup de prédants de la raie, de putés ni de nateurs de leur mère. (ni de rédac’ chefs)

C’est dommage.