Archives par mot-clé : Shoah des Animaux

Votre vie

Si vous me posez la question, frères et sœurs bipèdes à poil ras, ce sont les autres espèces animales qui m’intéressent. Celles que vous mangez, surtout. Après les avoir vaccinées, nourries, puis transportées dans des cages roulantes jusqu’aux camps de la mort où, avant de tomber sous les coups de vos bourreaux délégués, elles auront senti l’odeur du sang, de la panique, de la souffrance de celles qui les ont précédées. Mais évidemment je pense également à celles qui, dans un mois au beau pays de Phronce, s’enfuiront à travers futaies desséchées et maïs traîtreusement laissés sur pied par nos braves épandeurs de mort, ou bien tenteront une dernière fois de battre des ailes, en vain…

Sinon j’ai écrit Homo juchrémanensis pour préciser la pensée du camarade Karl qui disait que la religion était « l’opium du peuple ». Nan, la religion est le cahier des charges du peuple. Imposé par une trilogie de petits malins se réclamant d’un grand barbu dans le ciel, qui depuis 3000 ans se frottent les mains en regardant les bipèdes s’entretuer pour leur plus grand bénéfice. J’ai écrit Hj pour vous expliquer tout ça, preuves à l’appui. Vous en faites ce que vous voulez, de ce bouquin, je vous rappelle juste qu’il existe, et que c’est pas grâce à Gallisset ou Gramard ou Plomb ou Ojile Dacob ou pire, et encore moins grâce aux librêres indépendants (rires). Homo Juchrémanensis existe pour les gens qui n’ont pas besoin de l’odeur de la chair des arbres frais abattus ou de l’encre fantôme de prétendus imprimeurs pour se changer les idées. Homo juchrémanensis vous raconte votre vie en une centaine de pages, en essayant de pas trop vous faire caguer. Une gageure !

Epub  /  Kindle

cer-vo

Un jour  peut-être vous finirez par apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre «cerveau». Tous autant que vous êtes.

Vous, les « votants », les braves pigeons de « votants », que vos ancêtres sont morts pour vous obtenir ce droit inaliénable et sacré de faire confiance au premier vendeur de savonnettes à passer dans le quartier, pour parler en votre nom pendant des années à raison d’une petite rente mensuelle à vie dans ses fouilles (frais de « représentation » compris) (et quelle représentation Dubois !).

Vous, les « élus », les braves escrocs d’élus, que vos ancêtres se retournent de honte dans leur tombe de vous avoir pondus, tellement vous pouvez pas faire autrement que vous faire lobbytomiser par de plus grands escrocs que vous qui vous enfument pire que vous avez enfumé vos pigeons de votants.

Et vous, là, les lobbytomistes enfumeurs d’élus, que vos ancêtres vous ont tellement tanné le cul pour vous apprendre à enfumer le monde que vous pouvez plus décoller vos escarres de vos trônes de maîtres du monde libre sans hurler de douleur (et sans craindre de vous les faire piquer par plus grands lobbytomistes que vous, vos putains de trônes !).

Eh ben quand vous aurez appris à vous servir de votre cerveau, tous autant que vous êtes, vous comprendrez peut-être qu’il est temps d’apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre « humanité ».

Et ce sera pas dommage pour le milliard de bipèdes qui crèvent la dalle, les 120 millions de déplacés pour sauver leur peau dans des conflits qui tuent toujours plus de civils (70% en plus au dernier recensement) sur cette planète, plate, ronde, carrée ou triangulaire, pour ce que ça change à vos conneries.

Et aussi (et surtout) pour les 3,8 milliards d’animaux massacrés tous les jours pour vous engraisser, vous les 6 milliards de rescapés temporaires qu’ont pas encore appris à se servir de leur… de leur quoi déjà ?

Nids d’amour

Scoop, j’ai strictement rien à carrer des nids d’amour californiens de Laeticia Hallyday, Patrick Bruel et autres « amis de Sylvie Vartan » partis en fumée. Jusqu’au dernier litre, mes larmes vont aux hérissons, aux écureuils et aux lapins, aux renards, aux blaireaux, aux belettes, aux chouettes, aux hiboux, aux chats et chiens errants, à tous les animaux petits et gros qui continuent de cramer dans une fournaise en grande partie due à l’insondable connerie de bipèdes incapables d’assumer leur folie des grandeurs. Si au lieu d’utiliser leur pseudo science à fabriquer des tas de tôles puants à envoyer sur Mars ou ailleurs, construire des murs pour empêcher le voisin affamé de toucher à leur écuelle ou bricoler amoureusement des merveilles d’engins de mort à lui balancer sur la tronche, lesdits bipèdes planchaient sur des moyens efficaces de juguler les retours de bâtons climatiques qui, tous les jours, les rappellent à leur statut de minuscule vermine morte de trouille devant la fin inéluctable de ses haricots cancérigènes, tous ces braves animaux qui valent mille fois mieux qu’eux seraient encore de ce pauvre monde.

Rosbif purée

Vous allez rire mais avant de publier « Mars 2221, roman » dûment préfacé et amélioré, je peux pas résister à me le refaire une dernière fois. Un bouquin formidable peut toujours être encore plus formidable ! Bon mais rassurez-vous, les Clubistes surtout (z’ont d’autres soucis en tête, les malheureux : la droite, la gauche, le milieu, la vérité, la justice, les gentils, les méchants, sans jamais se laisser aller à des attaques abdominêmes ou anticémistres genre « Israël, cancer du Moyen-Orient », « Elon Musk, psychopathe homophobe » ou « gros viandard puant de Larcher » etc…) je vais pas vous mouiller dans l’histoire. Because du temps j’en ai pas à revendre. Si je vous disais que, parallèlement, je bosse sur un autre truc avec des mots. Un essai à ma sauce. Version française ET anglaise. Mais chuuut ! Allez bon Nextflip les loulous ! Et bon rosbif purée du dimanche ! Bien saignant, comme on aime les bœufs !

« MARS 2221, roman » (chap 45 : « Fallue normande », suite et fin)

Ce matin, avant notre relecture quotidienne et gratuite, prenons le temps de renouveler aux « producteurs de foie gras » (‘tain mais c’est pas un métier ça, les filles !) toutes nos injures ordurières les plus sincères, à partager avec leurs ienclis. Comment on peut être aussi dépravé (et inconséquent)? S’autocongratuler de la libération de Paul Watson et direct foncer bouffer le foie cirrhosé d’un malheureux volatile forcé jour après jour d’ingurgiter des tonnes de céréales, transgéniques de préférence. Joyeusement coachés par franceinfofff (prononciation maison, « dans le souffle » c’est + hype) et ses pubs immondes à la gloire des psychos du sud-ouest et le « respect ancestral » (opus citatum) qu’ils vouent à leurs souffre-douleur à plumes… 

Allez on essaie d’oublier ces chiens malades, c’est l’heure de « MARS 2221, roman ».

résumé : l’embarras du choix…

– J’espère que Monsieur a passé une bonne nuit. Pour le petit-déjeuner de Madame et Monsieur, je me permets de suggérer à Monsieur une soupe ganjü et ses bamkas à la magellane. Très énergisant !

– Je vous crois sur parole mais ce matin, Madame et Monsieur se satisferont d’un pot de caoua et d’une brioche ou deux pour éponger.

– Ka…Wa ? Monsieur me voit terriblement confus…

– C’est moi. Mon parler emprunte trop souvent au registre populaire. Quand il est pas truffé de grossièretés. Pire, si vous aviez lu Hippocampe Twist, vous sauriez que je dis jamais « ne pas ».  Formulé autrement, auriez-vous l’extrême obligeance de nous préparer une cafetière de votre meilleur arabica ?

– Mais certainement Monsieur. Que Monsieur m’excuse. J’entre immédiatement « kawa » dans ma base de données. Pour les brioches, Parisiennes ou de Nanterre ? À moins que Madame et Monsieur aient une préférence pour les biterroises ? Les tressées de Metz ? Je peux aussi leur proposer des cougnous. Des bescoins peut-être ? Des pognes ? Une gâche ? De la fougasse d’Aigues Mortes ? De la fallue normande ?

De la fallue normande !

– Vous auriez de la fallue normande ??? Nappée de confiture de rhubarbe, c’est dar dar dar ! Mettez m’en donc deux ou trois tranches, s’il vous plaît !

Quelque part dans les entrailles de la taverna un percolateur, un mixer et un four entrent en action. Dans la minute un tiroir s’ouvre sur un double petit déj’ princier.

– Madame et Monsieur désirent être servis dans leur chambre ?

– Carrément !

Par l’opération du St Esprit et du graviton réunis, le plateau chargé de victuailles roboratives speede illico presto vers la cambuse tout en marbre de Céphée. Quand je le rattrape, Anthéa est déjà occupée à remplir les tasses. Une demi-heure plus tard, ayant picoré les dernières miettes de fallue, elle aborde la question épineuse de notre situation matérielle.

– Dis-voir, lapin. Hier, pendant que tu tchatchais avec Ovaï-Lân-Try j’ai repéré une boutique de fringues plutôt coolos à l’entrée de la galerie. Ce qui m’amène à te poser la question. Quand as-tu prévu de nous gagner des sous ?

– Dès que tu t’en sors avec le Peregrin SF4. Finalement je suis pas sûr d’en avoir bien intégré le mode d’emploi.

Va savoir ce que le robot cuistot a mis dans son arabica (ou sa fallue normande ?) ! De purs antéchinus ! Il est pas loin de seize heures quand on émerge de notre grasse après-midi récupératrice. Un détour par l’alcôve ciel de pluie et andiamo ! Le moment est venu de savoir si je suis vraiment en mesure de faire quelque chose pour la garde-robe d’Anthéa.

 

…demain chap 46 : « Allo c’est Johnny »…