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Ouillouillouille !

Juchrémanes phroncées, Juchrémans phroncés,

Sûr que le sort des animaux non bipèdes me préoccupe terriblement plus que les galères interminables de la honte vivante (pour combien de temps encore?) se reproduisant à qui mieux mieux aux confins  d’une voie lactée qui a bien d’autres biberons à secouer mais quand même ! Las de jouer de la zappette pour esquiver les atteintes au bon sens qui, ces temps ci, nous assaillent de toutes parts, au cas où un roi de la Phronce quelconque  viendrait à nous proposer une énième prime rénov’ à 1 €, je repasse  ci-après un texte publié y a pas si longtemps sur fyr. Bisous.

Mêêê non

Mais non, voter c’est pas signer des deux mains au bas d’une déclaration officielle d’abandon de son droit à vivre et à mourir en toute liberté. Mais non, voter c’est pas accepter d’engraisser un(e) proxénète sans vergogne qui se mettra mensuellement dans les fouilles le triple ou le quadruple, voire plus, de ce qu’on peine à gagner soi-même. Mais non, voter c’est pas se couper ensuite de tout contrôle sur les faits et gestes de la personne pour qui on a voté. Mais non, voter c’est pas se retrouver  embarqué dans des conflits sanglants contre des inconnus qui, eux-mêmes, ont voté inconsidérément pour d’autres proxénètes sans vergogne. Mais non, voter c’est pas se satisfaire avec gratitude d’un statut d’enfant de la patrie incapable de traverser la rue (pour aller chercher du travail) sans qu’on lui tienne la main. Mais non, voter c’est pas le geste le plus naïf et ballot ( « ballot » = mot anglais pour « scrutin » ou « bulletin de vote ») dont on nous ait jamais persuadé qu’il est gage de notre bonheur inaliénable et sacré.

Mais non. Mêêê non.

 

cer-vo

Un jour  peut-être vous finirez par apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre «cerveau». Tous autant que vous êtes.

Vous, les « votants », les braves pigeons de « votants », que vos ancêtres sont morts pour vous obtenir ce droit inaliénable et sacré de faire confiance au premier vendeur de savonnettes à passer dans le quartier, pour parler en votre nom pendant des années à raison d’une petite rente mensuelle à vie dans ses fouilles (frais de « représentation » compris) (et quelle représentation Dubois !).

Vous, les « élus », les braves escrocs d’élus, que vos ancêtres se retournent de honte dans leur tombe de vous avoir pondus, tellement vous pouvez pas faire autrement que vous faire lobbytomiser par de plus grands escrocs que vous qui vous enfument pire que vous avez enfumé vos pigeons de votants.

Et vous, là, les lobbytomistes enfumeurs d’élus, que vos ancêtres vous ont tellement tanné le cul pour vous apprendre à enfumer le monde que vous pouvez plus décoller vos escarres de vos trônes de maîtres du monde libre sans hurler de douleur (et sans craindre de vous les faire piquer par plus grands lobbytomistes que vous, vos putains de trônes !).

Eh ben quand vous aurez appris à vous servir de votre cerveau, tous autant que vous êtes, vous comprendrez peut-être qu’il est temps d’apprendre à vous servir de ce que vous appelez votre « humanité ».

Et ce sera pas dommage pour le milliard de bipèdes qui crèvent la dalle, les 120 millions de déplacés pour sauver leur peau dans des conflits qui tuent toujours plus de civils (70% en plus au dernier recensement) sur cette planète, plate, ronde, carrée ou triangulaire, pour ce que ça change à vos conneries.

Et aussi (et surtout) pour les 3,8 milliards d’animaux massacrés tous les jours pour vous engraisser, vous les 6 milliards de rescapés temporaires qu’ont pas encore appris à se servir de leur… de leur quoi déjà ?

« MARS 2221, roman » (chap 49 : « L’enfer du jeu », suite et fin)

Y a un truc que je pige pas. À résultat égal, plutôt que s’entourer de zombies qui dès que t’as le dos tourné te bouffent une fesse comme de le dire, pourquoi Gros Babar il nomme pas ses ministres à titre posthume ?

Bon et « MARS 2221, roman » dans tout ça ?

résumé : le bouton sur le pif de Lapsonami a triplé de volume !

 

– Quoi ? J’entends rien ! Il y a un ivrogne qui braille derrière moi !

Je me retourne. Personne. Le raffut provient de l’intérieur de ma teutê. Le barrissement de mon rêve. Le cri du blé.

– Faites vos jeux !

Dans un état second, je me remémore l’ordre d’apparition des bestioles. D’abord le tricératops. « Maa ». Sauf que lequel de tricératops ? « Ça un chou-fleur ??? Et mon ŒIL !!! ». L’œil d’« Elug-iwe » !

– Anthéa ! Sans te commander, dépose ça sur « Maa / Elug-iwe ». En 1.

– Ça marche !

Hypnotisée par mon pif, elle fait glisser fébrile les trois chips violets jusqu’à la case en question.

Dans mon songe, c’est le poulpe à tête de cigogne qui se pointe ensuite. « Khoo » sauf erreur. Je le revois joignant ses tentacules dans un « namasté » irréprochable… « Tangtak »! Le lien ! Anthéa s’empare de mes trois jetons violets.

– « Khoo / Tangtak ». Sur le 2 !

– Fait !

À l’avenir je me promets d’imiter André Breton et ses potes « surréalistes » (de bien prétentieux et insupportables branleurs par ailleurs) qui consignaient méticuleusement leurs rêves. Le primate rose à oreilles de cocker, il le pilote son putain de scooter des mers, non ? « Páhor et son gouvernail » il a dit « darling » !

– Anthéa steup ! « Limeh / Pàhor », en 3 !

Maintenant réfléchis, Lapsonami ! La baleine zébrée à ailes de chauve-souris qui succède au gorille, pourquoi elle les replie ses ailes ? Mais pour se faufiler dans l’étroit passage entre les récifs ! Le couloir du Void, de toute évidence !

– Tiens ‘Théa ! « Tenken / Kitta » ! Case 4 !

Le croupier commence à s’impatienter. À court de violets, je cale une poignée de jetons verts dans la paume tendue d’Anthéa afin qu’elle les empile de toute urgence sur le 5 de la case Limeh / Tangtak. Le gorille m’a demandé d’attacher ma ceinture ! « Tangtak » et son nœud gordien !

– Une dernière mise de rien du tout et je vous laisse œuvrer, monsieur le croupier !

Pour preuve je retourne la poche que je viens de vider jusqu’à son dernier chip.

– Anthéa ! Tu me mets tout ça en 6 sur Dö / Elug-iwe ! Le cochon d’inde était « ophtalmo dans le civil » ! L’œil ! Encore lui ! ‘A y est, c’est bon ! C’est mon dernier mot Jean-Pierre!

 

…demain sous le sapin, chap 50 : « Rien ne va plus »…

que penser ce matin ?

Que penser ce matin du dernier accès de mythomanie galopante de Morveux 1er, prédant de sa raie, momentanément recyclé instit’ soucieux de la bonne tenue des enfants de la patrie dans la cour de récré ? Rien, absolument rien. Sinon que les enfants de la patrie qui se sont fait arnaquer une énième fois par les VRP du droit de vote « chèrement acquis » par leurs papy-mamies et que « faudra pas venir vous plaindre si la peste brune débarque, profitant lâchement des pantoufles abandonnées par LA covid19 dans sa fuite devant le miraculeux vaccin des Labos Héroïques et en attendant la variole du singe etc…etc… » l’ont une énième fois dans leur fion patriotiquement enfantin pour pas dire psychopathologiquement infantile. Et que tout ce qui m’importe et me mine c’est que ce matin les camions nazis s’en sont venus rafler leur comptant de martyrs direction les camps de la mort. Oui ce matin comme tous les jours, la Shoah des Animaux bat son plein afin que le bon docteur Cymes et ses potes « viandards » puissent se protéiner animalement tout leur saoul de gros connards de médecins de mon cul complotiste.

mêêê non

 

Mais non, voter c’est pas signer des deux mains au bas d’une déclaration officielle d’abandon de son droit à vivre et à mourir en toute liberté. Mais non, voter c’est pas accepter d’engraisser un(e) proxénète sans vergogne qui se mettra mensuellement dans les fouilles le triple ou le quadruple (voire plus) de ce qu’on peine à gagner soi-même. Mais non, voter c’est pas autoriser quelqu’un à voter à son tour pour quelqu’un d’autre sans nous dire qui. Mais non, voter c’est pas se couper ensuite de tout contrôle sur les faits et gestes de la personne pour qui on a voté. Mais non, voter c’est pas se retrouver  embarqué dans des conflits sanglants contre des inconnus qui, eux-mêmes, ont voté inconsidérément pour d’autres proxénètes sans vergogne. Mais non, voter c’est pas se satisfaire avec gratitude d’un statut d’enfant de la patrie incapable de traverser la rue (pour aller chercher du travail, par autre exemple) sans qu’on lui tienne la main. Mais non, voter c’est pas le geste le plus naïf et ballot ( « ballot » = mot anglais pour « scrutin » ou « bulletin de vote ») dont on nous ait jamais persuadé qu’il est gage de notre bonheur inaliénable et sacré.

Mais non. Mêêê non.