Politique générale

Le marchand de fable

Voir un vieux monsieur un peu gâteux sur les bords (en manque d’annuités de retraite ?), premier ministre de la République Phronçaise (autour de 16 000 € mensuels + ), faire la danse du ventre devant un parterre de salariés élus de la République Phronçaise (7493.30 € + ) qui braillaient leur désir qu’on les remboursât, fut le privilège inattendu d’un smicard de la République Phronçaise au chômage  (1200 € -) heureux titulaire d’un récepteur télé qui, en cet après-midi glacial de janvier 2025, captait la TNT même par fort brouillard.

Entendre le vieux monsieur, tout empêtré dans ses feuillets, affirmer qu’il connaissait un «chemin» (sic) qui résoudrait tranquillou le problème de robinets suivant :

« Sachant que, d’une part l’Observatoire des Inégalités dénombre – au 17 juillet 2024 – 9 millions de Phronçais vivant sous le seuil de pauvreté, que le Centre d’Observation de la Société parle de 4 millions de mal-logés, que la Banque de France déplore une hausse de surendettement de 10,8% entre 2023 et 2024, qu’ en 2024, 66 422 PME ont déposé le bilan ( 17% de plus qu’en 2023, 28 % de plus qu’en 2019 selon l’Observatoire BPCE), supprimant 260 000 emplois qui viennent  s’ajouter au 35 000 nouveaux chômeurs (hors Mayotte) pour le  3ème trimestre 2024 toujours, portant le total à 2,3 millions de Phronçais sans emploi (INSEE) et que, d’autre part, les entreprises du CAC 40 n’ont jamais redistribué autant d’argent à leurs actionnaires( plus de 98 milliards d’euros sur l’exercice 2024, selon Boursorama), à quel âge le capitaine devra-t-il quitter son petit bateau qui a une âme s’il veut, avant de larguer les amarres pour l’Au-Delà, fleurir une dernière fois la tombe de sa maman tombée sous les coups de son papa qui n’avait jamais entendu parler du vin sans alcool à 26 € la bouteille ? »

…ajouta encore à sa stupéfaction.

Nids d’amour

Scoop, j’ai strictement rien à carrer des nids d’amour californiens de Laeticia Hallyday, Patrick Bruel et autres « amis de Sylvie Vartan » partis en fumée. Jusqu’au dernier litre, mes larmes vont aux hérissons, aux écureuils et aux lapins, aux renards, aux blaireaux, aux belettes, aux chouettes, aux hiboux, aux chats et chiens errants, à tous les animaux petits et gros qui continuent de cramer dans une fournaise en grande partie due à l’insondable connerie de bipèdes incapables d’assumer leur folie des grandeurs. Si au lieu d’utiliser leur pseudo science à fabriquer des tas de tôles puants à envoyer sur Mars ou ailleurs, construire des murs pour empêcher le voisin affamé de toucher à leur écuelle ou bricoler amoureusement des merveilles d’engins de mort à lui balancer sur la tronche, lesdits bipèdes planchaient sur des moyens efficaces de juguler les retours de bâtons climatiques qui, tous les jours, les rappellent à leur statut de minuscule vermine morte de trouille devant la fin inéluctable de ses haricots cancérigènes, tous ces braves animaux qui valent mille fois mieux qu’eux seraient encore de ce pauvre monde.

Tous mes compliments !

Tous mes compliments aux enfumeurs de tous bords (élus, journaleux etc…) qui ont réussi le tour de passe-passe de faire porter le débat « retraites » sur l’ « ÂGE » du vieux /de la vieille / du vieux de la vieille (64 ! Nan 63 ! Nan 65 ! Nan 68 ! Nan 60 ! Nan ! Si ! NanNan… Sissi !) alors que la vraie question est : PENDANT COMBIEN D’ « ANNUITÉS » les papymamies auront dû ramer sous le ciel de la démocratie participative pour être autorisé(e)s à vivre leur Alzheimer peinard(e)s ? Et là on se marre because c’est le gros Flanby néo extrême gauchiste cumulard de sa grand-mère, en passant par la Touraine avec ses sabots dondaine qu’a enfoncé le dernier clou en date sur le cercueil du droit à vieillir OKLM plus d’une semaine ou deux : 43 ans de chaîne ! Pour rappel le Nain Jaune Menteur récemment condamné pour plein d’embrouilles crados avait fait planter le clou précédent par Fillon l’Escroc à 41 TTC ! La vieille Mite et ses combines vicelardes avait quant à lui, du bout de ses lèvres sensuelles, laissé le faux mou Balladur planter celui des 40 sur ses mirifiques 37,5 du temps des cerises de sa rose au trou-de-balle.

Conclusion de notre cellule fact-checking : QUEL QUE SOIT L’ÂGE auquel nos proxénètes à 15 000 € mensuels décideront de fixer le droit des ieuves  à essayer de pas mourir en sortant de leur pot d’adieu, en 2025 FAUDRA AVOIR BOSSÉ 5,5 ANS DE PLUS QU’EN 1982. On se demande où on en sera en 2221 *

Tous mes compliments, vraiment ! À partager avec les voteux. Les journaleux, on va dire qu’ils sont pas nés futefutes et qu’ils ont une famille à nourrir.

* Putain! Qu’est-ce que c’est bien « MARS 2221, roman » ! J’en suis déjà au chap 15…

Rosbif purée

Vous allez rire mais avant de publier « Mars 2221, roman » dûment préfacé et amélioré, je peux pas résister à me le refaire une dernière fois. Un bouquin formidable peut toujours être encore plus formidable ! Bon mais rassurez-vous, les Clubistes surtout (z’ont d’autres soucis en tête, les malheureux : la droite, la gauche, le milieu, la vérité, la justice, les gentils, les méchants, sans jamais se laisser aller à des attaques abdominêmes ou anticémistres genre « Israël, cancer du Moyen-Orient », « Elon Musk, psychopathe homophobe » ou « gros viandard puant de Larcher » etc…) je vais pas vous mouiller dans l’histoire. Because du temps j’en ai pas à revendre. Si je vous disais que, parallèlement, je bosse sur un autre truc avec des mots. Un essai à ma sauce. Version française ET anglaise. Mais chuuut ! Allez bon Nextflip les loulous ! Et bon rosbif purée du dimanche ! Bien saignant, comme on aime les bœufs !

« MARS 2221, roman » (postface)

Aux visiteurs de fyr / clubistes de Médiapart :

Merci de m’avoir servi de prétexte pour relire (et améliorer) « MARS 2221, roman ». En fait, maintenant que le boulot est terminé, j’ai moyennement envie de vous postfacer quoi que ce soit. Si ça vous a plu, tant mieux, sinon bonne reprise sur Nextflip ! Ce que je vais faire par contre c’est publier une mise à jour de « MARS 2221, roman » au format ebook et, bien entendu, oublier la version papier. Le temps que le neurone des « libraires indépendants » (rires) soit devenu opérationnel. À toi mon Darwin, ça va pas être simple !

Aux lecteur(e)s du 23ème siècle* :

« MARS 2221 » devient « MARS 2221, roman ». Une tentative comme une autre de couper court à toute vélléité de science-fictionnisation. J’aime et respecte certains auteurs labellisés SF mais, puisque les marchands de mots trouvent leur compte à ranger les bouquins dans des cases, le mien ressortirait plutôt de la « littérature générale ». De la « littérature particulière », disons. Un mélange (d)étonnant de fiction et d’autofiction, de romance et d’insolence, d’aventure et d’inventure. Couac il en soit j’avoue humblement avoir pris un plaisir extrême à sa relecture, un an après sa publication ultra confidentielle, autoédition oblige. J’en ai profité pour effectuer diverses petites modifications. Clarté et fluidité sont mes maîtres-mots. Je m’efforce de leur obéir au doigt et à l’œil.

À part ça je souhaite de tout cœur que « MARS 2221, roman » puisse divertir, intéresser et, qui sait, convaincre quelques bipèdes à poil ras de l’évidence qu’ils ont encore tout à apprendre d’eux-mêmes. Et que c’est pas toujours triste.

 

* Préface de « MARS 2221, roman », à paraître très prochainement donc, sur toutes les plateformes de téléchargement.